Corps et Âmes
157 pages
Français

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Description

Riche, belle et indépendante, Alexandra Wellington a tout pour être heureuse. Une famille aimante, un métier passionnant.Elle ignore cependant une chose : sa famille appartient à une Confrérie secrète. La découverte de ce secret et sa rencontre avec deux hommes que tout oppose, vont bouleverser son destin.Le premier l’aimera d’un amour passionnel mais non partagé. Le second va faire fondre son cœur et l’initier aux rites de la Confrérie.



Premier tome de la trilogie La Conférie.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 66
EAN13 9791034810239
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Confrérie
1 – Corps et Âmes

 
 
 
 
 
Sylvie Roca-Géris
 
 
La Confrérie
1 – Corps et Âmes
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions 2021

 
Mot de l’éditeur
 
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Chapitre 1

 
 
 
Elle marchait d’un pas rapide en direction de l’immeuble Stonebridge. Le téléphone vissé à l’oreille, elle se faufilait entre les employés qui se rendaient à leur travail. C’était son premier jour chez Marks, Lowell & Griffiths.
Ce grand cabinet d’avocats venait de l’embaucher en tant qu’assistante juridique. Après avoir passé deux ans comme assistante d’un procureur de Boston, elle avait choisi de passer de l’autre côté.
Les violences, les crimes qu’elle avait vus chaque jour l’avaient profondément changée.
Du coin de l’œil, elle repéra une limousine qui roulait au pas à trois mètres d’elle. Les vitres fumées l’empêchèrent de voir à l’intérieur du véhicule.
Parvenue à une dizaine de mètres de l’entrée de l’immeuble, elle referma son portable. Dans un sac, elle prit un escarpin à talons aiguilles. Appuyée contre un arbre, elle ôta ses chaussures plates et enfila ses Manolo Blahnik.
Elle se sentit tout de suite mieux. Elle lissa sa jupe crayon, resserra la ceinture de sa veste en cuir et reprit sa marche.
Devant l’entrée de l’immeuble, deux hommes en costume de prix semblaient l’attendre.
— Bonjour, Alexandra, dit l’un d’eux.
— Bonjour, Mark.
Elle serra la main de son nouveau patron. Mark Griffiths était grand, mince et légèrement dégarni. Il avait fondé avec deux camarades d’université un des cabinets les plus renommés de New York.
— Prête pour une nouvelle vie ? demanda-t-il.
— Je crois.
À cet instant, la limousine stoppa le long du trottoir. Le chauffeur contourna le véhicule, ouvrit la portière arrière et le passager en descendit.
L’homme se dirigea d’un pas souple vers la porte à tambour de l’immeuble.
— Mac, bonjour, dit Griffiths en tendant la main. Permettez-moi de vous présenter ma nouvelle assistante, Alexandra Wellington. Alex, Malcolm Stonebridge.
Elle haussa les sourcils. Stonebridge, comme le nom de l’immeuble ?
— Ravie de vous rencontrer, dit-elle.
— Tout le plaisir est pour moi, rétorqua-t-il.
Il lui tendit une main aux larges doigts manucurés. Lorsqu’il saisit sa main, elle ressentit comme une décharge électrique. Ses yeux étaient d’un bleu étonnant. Presque turquoise. Ils la détaillèrent avec aplomb.
— Malcolm est le propriétaire de l’immeuble, reprit Griffiths. Je crois que la moitié de Manhattan lui appartient, d’ailleurs.
— Seulement le tiers ! rétorqua l’intéressé en souriant.
— C’est déjà pas mal, dit Alexandra.
— Si vous voulez bien m’excuser, j’ai un petit-déjeuner d’affaires.
Les avocats entrèrent à leur tour dans l’immeuble. Dans l’ascenseur, ils parlèrent base-ball.
Alexandra soupira. Cet homme était d’une beauté stupéfiante. Il devait mesurer dans les un mètre quatre-vingt-dix, il était large d’épaules, des hanches étroites. Sa mâchoire était carrée, son nez droit. Des cheveux bruns ondulés encadraient ce visage viril. Il devait avoir à peine trente ans et il possédait le tiers de Manhattan ?
Elle décida de mettre à profit sa pause de midi pour faire une petite enquête sur lui.
Le cabinet d’avocats occupait trois étages dans l’immeuble. Du dix-neuvième au vingt et unième. Son bureau se situait au plus haut niveau.
Griffiths était spécialisé en droit civil. Il la conduisit jusqu’à sa pièce de travail. Elle était spacieuse et contigüe à son propre espace. Une salle de conférence occupait la partie à droite du long couloir. Sur la gauche, un guichet en bois clair était occupé par les bureaux des secrétaires. Elles étaient trois, déjà installées, écouteurs vissés à l’oreille. Elles saluèrent le patron d’un grand sourire.
— Vous verrez, ici l’ambiance est très bon enfant, dit Griffiths en déverrouillant la porte de son bureau.
— J’en suis ravie. On travaille mieux ainsi.
L’avocat sourit. Il déposa sa mallette sur sa table de travail en bois sombre.
— Asseyez-vous, fit-il en désignant une chaise face à son bureau. Bien, nous avons déjà discuté de l’organisation du travail. Mandy vous donnera le planning de la semaine. J’ai préparé plusieurs dossiers que je souhaite vous voir traiter.
— Entendu.
— Le mardi, nous déjeunons tous ensemble dans la salle de conférence. Cela nous permet de faire le point, reprit-il. Voici les dossiers, étudiez-les et faites-moi un résumé avec des propositions satisfaisantes pour mes clients.
— Tout ça d’ici ce soir ? demanda-t-elle.
Griffiths haussa un sourcil.
— Je ne doute pas que vous en soyez capable, mais je n’en demande pas tant, dit-il. J’ai juste besoin d’une ébauche rapide pour demain, ajouta-t-il. C’est possible ?
— Je m’y mets immédiatement. Il ne devrait pas y avoir de problème.
— Parfait, alors.
Alexandra se leva et quitta la pièce sous le regard intéressé de son patron.
Elle avait présenté d’excellentes références lors de son embauche. Lorsque son assistante avait décidé de prendre sa retraite, son cabinet avait émis une offre d’emploi dans les journaux spécialisés. Griffiths avait reçu personnellement des dizaines de candidats potentiels.
Alexandra Wellington avait tout de suite attiré son attention. Elle était sortie major de sa promotion à Yale avec les félicitations du jury. Elle avait ensuite travaillé pour un procureur avant de chercher un emploi dans un cabinet d’avocats.
Il était intimement persuadé qu’elle serait une recrue de choix. Et ce qui ne gâchait rien, c’était une très jolie fille. Grande, un mètre soixante-dix à vue de nez, brune avec de magnifiques yeux verts. Une silhouette de rêve et un goût très prononcé pour les tenues sexy et chics.
Lors de leur premier entretien, elle portait un tailleur en cuir bordeaux et des Louboutin noirs. Sa petite enquête lui avait permis d’apprendre qu’elle était la belle-fille de William Devereux, magnat de la finance et fille d’Elisabeth Van Buren, riche héritière du joailler du même nom.
Griffiths soupira, quel dommage qu’il soit marié.
Alexandra regagna son bureau. La pièce était grande et décorée avec goût. Sa table de travail en bois foncé tournait le dos à l’immense baie vitrée qui donnait sur les buildings de Manhattan. Un fauteuil en cuir, une banquette, une table de salon et un meuble bas formaient le mobilier.
Il manquait des tableaux ; mais elle s’occuperait de ça plus tard.
Elle posa les cinq dossiers sur son bureau, ôta sa veste qu’elle pendit au dossier de son fauteuil et prit place derrière sa table de travail.
Pour son premier jour, Griffiths l’avait gâtée. Elle pensait commencer en douceur. Cinq cas à étudier pour le lendemain midi ? Le challenge était de taille… et ce n’était pas pour lui déplaire. Elle avait toujours été une bosseuse.
À l’université déjà, elle passait pour « la grosse tête » de service. Elle avait décroché tous ses examens, haut la main.
Elle ouvrit la première chemise cartonnée. Le cas était simple mais l’enjeu colossal. Un divorce entre deux riches héritiers.
L’épouse était fille d’un brasseur et le futur ex-mari avait fait fortune dans le café et le thé. Ils se déchiraient pour tout. Elle lit entièrement le dossier avant de prendre des notes.
À treize heures, on frappa à sa porte. Kate Malory, une des autres assistantes du cabinet passa la tête par l’entrebâillement.
— Nous descendons déjeuner à la cafétéria, tu te joins à nous ? proposa-t-elle.
— Avec plaisir.
Alexandra se leva et rejoignit la jeune femme. Outre les bureaux des différents avocats, les locaux comprenaient une cafétéria, une salle de repos et même une nursery.
Les employées féminines pouvaient y déposer leurs enfants et ainsi éviter de nombreux déplacements pour aller les déposer ou les récupérer.
C’était tout bénéfice pour l’entreprise. Elles étaient disponibles à tout moment de la journée.
— Tu verras, dit Kate. On a l’impression d’être en famille, ici. Tout est fait pour que chaque employé se sente bien. Les patrons sont sympas, les collègues aussi.
— Bref, c’est le paradis ! fit Alexandra en riant.
— Ouais. Et ce qui ne gâche rien, il y a plein de beaux gosses !
Alexandra haussa les sourcils. À propos de beau gosse…
— Tu connais Stonebridge ? demanda-t-elle l’air de rien.
— Oh celui-là ! Inaccessible ! rétorqua sa collègue. Je me demande s’il n’est pas gay ! ajouta-t-elle.
— Ah bon !
— Oui, on le voit sans arrêt au bras de superbes créatures dans les pages people mais jamais de

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