Coup de foudre au paradis

Éliane Ricard

Description

Maéva en se rendant sur son lieu de naissance ne sait pas qu'elle découvrira non seulement une île et des gens accueillants mais aussi ce qu'elle n'attendait pas, l'Amour.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 30 mars 2020
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414433636
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-43362-9
 
© Edilivre, 2020
Du même auteur
 
Du même auteur :
– Mariage à la montagne
– Randonnée à travers les Alpilles,
– Une chance sur un million ou témoignage sur une maladie rare le Purpura Rhumatoïde
– Retrouvez moi sur ma page Facebook « Ecrire, du rêve à la réalité, par Eliane Ricard auteur »
Coup de foudre au paradis
 
Je n’y crois pas ! Dans quelques minutes je ferai mes premiers pas sur le sol qui m’a vu naître mais que je ne connais pas. Mon bagage à la main, mes lunettes de soleil dans les cheveux, je ne veux rien oublier dans l’avion qui m’a amené depuis Paris jusqu’à Tahiti. Je piaffe d’impatience en suivant les autres passagers et me voilà en haut de la passerelle. Il est minuit ici, l’air chaud embaume des senteurs tropicales ; des collines alentours je n’aperçois que des lumières qui brillent, indiquant une habitation : je découvrirai au lever du jour la réalité de ce qui m’attends…
Descendre les marches et traverser le bâtiment pour récupérer mes valises, passer la douane et enfin chercher dans la foule venue accueillir les arrivants ceux qui sont là pour moi Maeva née le 16 juillet 1980 à Papeete. Fille de militaire dont le séjour se terminait, j’ai fait ainsi mon premier grand voyage à l’âge de deux mois ! Et je vis mon rêve, enfin, celui de découvrir MON île, avec les amis de mes parents, restés sur Tahiti.
Il y a foule, ça parle tahitien, je me sens perdue, quand on m’entoure, on m’embrasse en me passant des colliers de frangipaniers autour du cou et une couronne de tiarés sur la tête. C’est la joie, mes amis sont là en famille, et m’accueillent comme une reine.
De la musique entraînante se déchaîne, les passagers s’écartent pour faire la place à un groupe de danse et à leurs musiciens.
Cette musique, je la connais par les disques et les cassettes de mes parents ; et j’ai assisté une fois à un spectacle de danses polynésiennes lors d’un séjour chez mes grands-parents. Lorsque Tahiti vous tient, elle ne vous lâche plus, elle est ancrée dans votre cœur pour toujours…
Je suis émue aux larmes car je me sens chez moi. Pour un retour aux sources, je suis gâtée ! Les danseuses sont superbes et les danseurs ! Tatoués, beaux, virils… De quoi faire chavirer les cœurs ! Je suis aux anges, un tel accueil pour me souhaiter la bienvenue…
Une jolie vahiné invite un touriste à rentrer dans la danse, ce fameux « tamouré » si décrié et interdit du temps des missionnaires… Je me sens attrapée par la main, c’est un beau tahitien qui m’a choisie pour entrer dans la danse, à ma grande surprise. Je ne peux que le suivre et me voila, moi, parmi le groupe de danse, à m’essayer à ce tamouré endiablé.
A peine les pieds posés sur le sol natal, je suis dans le bain, projetée dans une autre vie, loin de la métropole et de ses soucis.
Sous les applaudissements je retrouve mes amis. J’ai soif, envie d’une bonne douche rafraîchissante, d’un bon lit après ce long voyage en avion. On quitte l’aérogare pour rejoindre les véhicules ; la fatigue, l’odeur des colliers de fleurs, mêlés au roulement du 4x4 me font m’assoupir. Mais on arrive déjà au bungalow de mes amis, caché dans la verdure luxuriante.
La nuit sera courte mais quelle surprise, au matin, de découvrir que le « faré* » est au bord d’une belle plage de sable blanc qui borde un lagon turquoise. Une véritable carte postale, je n’en crois pas mes yeux !
Katy m’invite à la suivre dans l’eau. Nous nageons jusqu’au banc de corail et j’ai l’impression de me trouver dans un aquarium parmi des poissons multicolores, des bénitiers bordés de mauve, c’est inoubliable, indescriptible de beauté. Mon premier bain est divin, l’eau est délicieuse, le cadre enchanteur. Mais il faut rentrer, Katy veut aller en ville. Nous prenons le « truck », ce bus tahitien typique qui nous amène directement au cœur de Papeete, au marché. Quelle ambiance ! Ici tout le monde se tutoie, le vouvoiement n’existe pas. Je découvre la marchande de chapeaux tressés, la marchande de colliers de coquillages, celle de fleurs, de paréos, de souvenirs… Plus loin, le marché avec ses légumes inconnus pour moi, tarots, ignames… le marché aux poissons…
J’en ai la tête qui tourne, c’est si beau, si dépaysant… Des pyramides de papayes, de pastèques, avocats, ananas, citrons vert et grosses oranges dont les odeurs se mêlent à celles des épices, du café, de la vanille. Tout cela rutile de propreté. Et les gens s’interpellent, papotent avec cet accent chantant qui roule les R et qui est si familier à mes oreilles même si je ne comprends pas un mot de ce qu’il se dit.
J’aurai l’occasion de revenir sur ces lieux avant mon départ et nous ne nous attardons pas plus. Nous quittons le marché et longeons des magasins où l’on vend des « curios », des snacks qui vendent des plats à emporter. Nous avons laissé la cathédrale derrière nous pour retrouver le front de mer proche.
Il y a du monde dans les rues, c’est très animé, très mélangé, très coloré. Tahiti est toute petite mais c’est un condensé de races et de religions où tout le monde vit en bons termes.
C’est surprenant pour qui débarque, çà fait parti de la magie de Tahiti. J’ai l’impression d’avoir toujours habité ici. Je m’y sens bien, à ma place, comme si j’avais toujours connu ces lieux.
Katy m’entraîne vers une boutique et me fait choisir une jolie robe longue imprimée de fougères, d’un vert qui va bien à mon teint. Je ne sais pas que Katy me réserve une surprise pour ma première soirée sur l’île…
La journée passe vite. Vient le moment du coucher de soleil en face de nous, sur l’île de Moorea. C’est un instant magique, le ciel s’embrase de couleurs orangées puis la nuit est là, rapide comme c’est le cas sous les tropiques. Je dois me préparer, Katy m’a dit de me faire belle…
De ma chambre j’entends de la musique… Lorsque je sors sur la terrasse éclairée par des torches, je suis accueillie par les amis, les voisins de Katy et son mari ; trois tahitiens mettent l’ambiance avec les instruments dont ils savent jouer depuis leur enfance.
Et tout à coup, mon cœur chavire : parmi les invités il y a mon beau danseur de...