D'autres horizons

Tan Hagmann, Angie Le Gac

Description

Lorsqu’Andrew, architecte à l’avenir prometteur, commet un faux pas en mêlant vie sentimentale et affaires, il se retrouve parachuté à Madagascar pour superviser la construction d’une école de brousse. Loin de Seattle, il vit mal son exil et ne s’acclimate ni au pays ni à ses habitants. Sa rencontre avec Tiana, un jeune autochtone venu de la capitale pour alphabétiser des adultes, est explosive. Si le maire du village n’y prend pas garde, ces deux-là pourraient bien finir par s’entretuer... À moins que Jean de Dieu, un gamin fragile à l’imaginaire très développé, ne parvienne à les réconcilier ?

Embarquez pour D’autres Horizons, et vivez avec Andrew le choc des cultures et la découverte d’un monde qui le transformera à jamais.

Sujets

• Contemporain
• Époque contemporaine
• Romance
• Fiction
• Contemporary
• Contemporary history
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 11 février 2021
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782376769910
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
D’autres horizons
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2019 Angie Le Gac & Tan Hagmann
Relecture et correction par Déborah Bourguignon
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-991-0
Première édition : 2019
Deuxième édition : février 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Texte discours remise de prix
1. Un moment parfait
2. Le hasard n’existe pas
3. « Agité »
4. Un géant aux cheveux roux
5. Cet illustre inconnu
6. Sa chance ou son malheur
7. Ah, la sérénité !
8. Chaque homme dans sa nuit
9. Rire à nouveau
10. Andro
11. Au bout milieu d’un bouquet d’épines
12. L’homme des sortilèges
13. Blessé
14. L’île d’abondance
15. Clarifier la situation
16. De la vraie magie
17. Les bons attributs
18. Zanahary lui-même
19. Retour en grâce
20. Fatidrà
21. Renoncer à tant de choses
22. La petite flamme
23. Là-bas
24. La première pierre
25. Avec la bénédiction de Sam
Bonus. Un voyageur clandestin
À propos des Auteurs
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
Texte discours remise de prix
Prix du roman gay 2019, meilleure romance
 
 
Si ma coplumette et moi étions des personnages de roman, Tan serait Tiana, si zen, et je serais A.J. Turner, l’hypocondriaque stressé.
Autant vous dire qu’arriver à écrire un roman à quatre mains, alors que nos caractères sont si diamétralement opposés, n’a pas toujours été facile et ne s’est pas fait sans heurts. Tan ne voulait pas de plan, se laissant porter par la petite musique intérieure qui l’anime et lui souffle son texte. Mon architecte de personnage et moi, nous exigions de savoir où nous allions, au centimètre près, persuadés que sans cela, notre école finirait par s’écrouler avant d’avoir été inauguré.
Je sais bien, je m’égare ! La faute au plan absent. Donc, à cause de nos personnalités, l’accouchement a été long et douloureux. Mais j’ai beaucoup appris au cours de ces 18 mois. Nos différences de culture et de caractère sont à la base de cette aventure et ont nourri le roman tout au long de sa rédaction.
Au final, je suis riche de notre amitié, et de ce truc incroyable qui anime nos deux plumes mêlées. Je remercie donc Tan, surtout pour sa patience à supporter mon impatience, et vous, qui avez lu D’autres Horizons et l’avez aimé.
Merci pour ce prix incroyable !
Amicalement,
Angie
 
 
 
 
 
 
Tout homme est tiraillé entre deux besoins, le besoin de la Pirogue, c'est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’Arbre, c'est-à-dire de l’enracinement, de l’identité, et les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ; jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue.
 
Proverbe mélanésien de l’île de Vanuatu
 
 
D’autres
horizons

Angie Le Gac
Tan Hagmann
 

 
1. Un moment parfait
 
 
 
 
Andrew-Justin Turner, A.J., regarde l’homme étendu près de lui sur le lit. Il est nu. Son corps est athlétique, son visage assez beau. C’est un bon amant. Il lui a donné beaucoup de plaisir et, à en croire ses gémissements, ce fut réciproque.
C’est un moment parfait. La fraîcheur d’une chambre d’hôtel, des draps qui sentent bon, un minibar rempli, un room service à disposition… Oui, c’est impeccable ! Enfin, cela le serait, si le mec allongé se réveillait, ramassait ses affaires, s’habillait et finissait par s’en aller. Là, A.J. serait vraiment comblé.
Mais il n’en est rien. Thomas Taylor a – semble-t-il – décidé de dormir là. C’est vrai que le lit est confortable, qui l’en blâmerait ? Sauf que ce n’était pas prévu ainsi. Ils devaient juste baiser ensemble et se séparer. Un accord tacite. Le sexe pour le sexe. Pas d’attaches, pas d’emmerdes et surtout aucune promesse ! Alors A.J. glisse hors du lit, à contrecœur. Si l’autre reste, c’est lui qui s’en va.
Il récupère son pantalon et sa chemise sur la chaise, les enfile en vitesse et en silence. Il craint de réveiller Taylor. Il n’a pas envie de parler. Il veut juste rentrer chez lui et dormir.
Au moment où il atteint la porte, Thomas se retourne et l’interpelle :
— Hey, Andrew ! Tu partais sans m’embrasser ?
— Euh… Je ne voulais pas te réveiller…
— Je suis réveillé, ça ne risque plus rien.
— Oui, mais là, il faut vraiment que j’y aille.
— OK ! Je vois…
En fait, il ne voit rien, il ne comprend pas. A.J. en est certain, lorsqu’il poursuit en lui posant la question tant redoutée.
— On se revoit quand ?
Couper court. Être ferme.
— Jeudi. On a une réunion… Bon, je file. Salut Taylor.
— Andrew ? Encore un truc… T’es vraiment un sale con ! On m’avait prévenu, mais je ne voulais pas le croire.
— Désolé.
Ce n’est même pas vrai, il n’est absolument pas désolé. Il n’a rien promis à Taylor, rien fait espérer d’autre que ce qui vient de se passer entre eux. Il n’a rien à se reprocher. Au moment où la porte se referme dans un bruit mat, il est soulagé. Mais l’apaisement est de courte durée faisant place à une certaine appréhension. L’impression que Taylor ne va pas se contenter de cette fin de non-recevoir, qu’il a du mal à accepter le refus, l’échec.
A.J a foncé tête baissée n’écoutant que ses sens. Il n’aurait peut-être pas dû. Il a joué avec le feu. Il en prend conscience. S’envoyer en l’air, avec le fils du plus gros client du cabinet d’architectes pour lequel il travaille, n’était peut-être pas judicieux. Ne lui reste qu’à espérer que cela n’ait pas trop de conséquences…
Arrivé chez lui dans son loft du dix-neuvième étage, avec vue sur la Space Needle et son parc, comme à chaque fois, il prend quelques instants pour admirer le vaisseau spatial lumineux qui se détache du fond obscur et semble flotter pile en face de son immense baie vitrée. Il se dirige vers le minibar rempli à exploser de canettes de Coca, en ouvre une et se sert un verre. Il se déchausse et s’install