Descente en enfer
59 pages
Français

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Descente en enfer , livre ebook

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Description

Elle est tout ce que j’ai. Elle détient au creux de ses reins mon existence. Je lui dois tout. Je serais prêt à tout pour elle. J’ai déjà usé de force, de menaces et je serais prêt à tuer s’il le fallait. Personne ne l’aura, elle est à moi et elle le sait. Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’aller se faire baiser ailleurs. Pourquoi ? J’ai cherché des réponses longtemps. Je n’ai trouvé que des pleurs et de la détresse. Je me suis retrouvé devant une femme en manque. En manque de sexe, en manque de violence, en manque d’amour. Je ne serai jamais les autres.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 avril 2022
Nombre de lectures 5
EAN13 9782377806270
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Descente en enfer

 
 
 
 
 
 
 
 

Eva Adams
 
 
Descente en enfer
 
 
Couverture : Marie
 
 

 
 
© Libertine Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
Libertine éditions est la maison érotique qui entend tous vos fantasmes. Ici pas de demi-mesure, toutes les formes de sexualité sont autorisées et assouvies.
 
Puisque chacun trouve son plaisir dans des scénarios intimes, chaque lecteur trouvera de quoi animer sa libido ou la rallumer.
Entre histoires vraies et fantasmes inavoués, il n’y a qu’un doigt. Du Porno au hors-limite, en passant par le BDSM, le SM et plus encore… Masculin, féminin, le plaisir à deux, trois ou plus. Peu importe, seul le plaisir compte !
Pour faire durer vos lectures, vous trouverez nos ouvrages en format numérique, papier, audio, CD, DVD et plus encore.
Que votre lecture soit chaude et enivrante, c’est tout ce que nous vous souhaitons.
 
Site Internet : www.libertine-editions.fr
 
 
 
 
Avertissement

Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 
 
 
 
- Chapitre 1 -

 
 
 
Le flingue à la main, j’ouvre la porte d’un grand coup de pied. Le vigile qui est derrière a le nez en sang, je m’en contrefous ! Je tuerai quiconque la touchera, la regardera même. Où est-elle, bordel ?
— Où elle est, BORDEL ?!
— Mais qui ? chiale le bonhomme Michelin, le nez certainement pété.
— Lula ! Elle est où ?
— Je ne sais pas de qui vous parlez, Monsieur.
— Tu te fous de ma gueule ? C’est ça, hein, tu te fous de ma gueule ! hurlé-je sur Michelin qui se dégonfle petit à petit.
— Je vous jure que je ne connais pas de Lula, continue-t-il en mettant sa main devant son visage. Ridicule.
Je plante mon flingue sur sa tempe, je vais lui faire passer l’envie de me mentir, je vais tous leur faire passer l’envie de me prendre pour un con et me soulager au passage. Juste un p’tit trou là, voir la vie quitter ce corps immonde. Ils sont tous inutiles. S’ils savaient ce qu’ils valent. Rien ! Rien du tout ! Ils ne valent rien, tout comme moi. Sans elle, je ne suis qu’une feuille morte tombée d’un arbre et écrasée par les milliers de passants abrutis par la vie. La même vie qui m’abrutit et cogne dans mon crâne sans relâche. Martelant mon besoin de la retrouver. Putain, je dois la retrouver !
« Ma Lula, reviens-moi. Tu es où, bordel ? »
— Lula ! crié-je. Lula !
D’autres Bibendum arrivent à grands pas, mon flingue est toujours planté contre ma cible qui a changé de couleur. Ah, il fait moins le malin, le ballon de baudruche !
— Lâchez ça, Monsieur, me somme un Black vêtu de noir.
C’est quoi, le message ? Se fondre dans le décor ? Ben, c’est raté, avec ses dents fluo, il est grillé.
— Pas avant de savoir où elle est !
— De qui parlez-vous, Monsieur ?
— Lula. Dites-moi où est Lula.
— Il n’y a personne qui se nomme ainsi ce soir, Monsieur.
— Foutaise, dis-je en appuyant un peu plus sur la tempe sur laquelle est déjà imprimée la marque de mon canon.
Au moins, il se souviendra de moi. En général, on se souvient de moi. Il est vrai que je ne fais pas les choses à moitié, ça non, jamais. Je prends ce dont j’ai besoin, je prends possession et les choses qui sont à moi ne sont qu’à moi. Pas de demi-mesure, pas de tergiversions, pas de discussion. Je vois, je veux, je prends. Tu n’es pas d’accord ? Qu’est-ce que tu veux que cela me foute ? Tu n’as juste qu’à t’agenouiller et te la fermer. J’aime les femmes qui se la ferment, les hommes aussi d’ailleurs. Tout ce monde qui parle pour ne rien dire, qui me fait mal aux oreilles, qui pollue mon air et ma vie. « Fermez-la ! C’est ça, fermez-la ! »
Il n’y a qu’elle qui a du sens. Vous ne pouvez rivaliser avec ma Lula. Si vous la connaissiez, vous vous inclineriez devant elle. C’est la plus belle femme qu’il m’a été donné de rencontrer. Elle est délicieuse au figuré comme au sens propre. Vous êtes tellement médiocres vous, pauvres gens, qui cherchez une route sans jamais l’apercevoir. Lula, elle, pourrait vous mener là où vous souhaitez. Mais détrompez-vous, jamais je ne vous laisserai l’approcher ni même la regarder. Elle est à moi ! C’est ma putain !
— Qui est Lula, Monsieur ? s’approche un autre homme tout de noir vêtu.
Elle est où, bordel ? Ou pire, elle est avec qui ? J’ai fouillé tous les lieux plus ou moins salaces que je connais et où j’aurais pu la trouver, mais en vain. Elle n’y était pas. Pourquoi me fait-elle cela ? J’ai traqué tous les paumés qui ont déjà osé tremper leur queue dans ce corps merveilleux. C’est mon corps ! Elle me l’a dit. Elle ne peut pas disparaître comme ça, elle n’a pas le droit. Après tout ce qu’on a vécu, tout ce qu’on s’est dit, tout ce qu’on s’est promis.
— Nous sommes désolés pour vous, mais nous ne pouvons vous aider, Monsieur. Lâchez-le maintenant. Regardez, il pisse le sang.
— Retrouvez-la !
— Nous ne savons pas qui est cette jeune femme, Monsieur.
— C’est ma putain ! Tu comprends ?
— Je comprends, mais calmez-vous, vous lui faites mal.
— Non, je ne crois pas que tu comprennes. C’est elle qui m’empêche de devenir fou, c’est le pouce à ma main, mon arc-en-ciel, ma libellule. C’est elle qui m’a sauvé, tu comprends ça, hurlé-je sur Men in black.
Il recule, je lis la peur dans ses yeux. J’aime lire la peur dans les yeux de mes partenaires, qu’elles croient que je détiens tous les pouvoirs sur elle. Ce qui est vrai. Je décide de qui vit et de qui meurt. Tant que tu m’es utile, tu vis, mais pour combien de temps ? Telle est la question. Même moi, je ne le sais pas. Le bonhomme Michelin est totalement dégonflé et fait moins le malin. Ça vaut bien la peine de faire autant de muscu pour se faire péter la gueule par une porte. Un instant je ris, mais je ne dois pas montrer de faiblesse et garder mon objectif en vue.
— Lula ! continué-je à crier.
J’attrape Men in black par le col et l’oblige à me faire faire le tour du propriétaire. La musique est forte, les filles dansent sans décence, les hommes matent, jubilent, calculent, fantasment sur celle qu’ils espèrent ramener chez eux. Pauvre con ! Si tu savais ce qu’elle pense de toi avec ta petite gueule de faux bourge qui ne cherche qu’à la baiser et la jeter ensuite. Elle n’est pas dupe, pauvre con ! Elle n’a pas besoin d’un fils à papa, ce qu’il lui faut, c’est un homme, un homme qui tient un flingue et peut la baiser en le lui enfonçant dans la bouche. Là, je peux te dire que ses yeux supplient de continuer, parce que ce qui excite les filles, c’est de sentir qu’elles frôlent la mort. Et lorsqu’elle revient dans le monde, une fois les pieds posés sur terre, elle part au combat et bouffe la vie comme jamais, toi y compris. Elle veut un homme qui n’a peur de rien, sentir qu’il est capable de tout pour elle, pour lui, comme ça, gratuit. Traverser la vie sans se soucier de ta face, en pensant à ceux qu’elle a laissés derrière, un moment qu’elle ne connaîtra peut-être plus jamais. Alors elle prend chaque inspiration comme la dernière, et pleure des larmes de sang, d’un rouge à te lacérer les joues et le cœur, tellement elle est belle quand elle croit perdre la vie. Elle s’accroche à ta peau comme un sauveur, l’évidence de n’être rien finalement entre mes mains, mais elle tient bon, elle veut tenir bon, elle veut se battre, mais elle sait au fond d’elle que ce n’est pas cela qu’il lui faut. Non, ce n’est pas cela qu’il lui faut. Elle essaiera de crier, mais se ravisera, elle jouera des cils, de sa beauté, mais cela n’aura aucun effet sur moi. Ce qui m’anime ? Tenir sa vie entre mes mains, sur un fil très fin où, même elle, croira ne jamais pouvoir atteindre l’autre rive. Alors, elle baissera les bras, les yeux aussi, son souffle prendra le rythme que je lui intimerai, son corps submergé se laissera envahir et sa bouche au goût d’acier et de poudre, léchera mon canon avant ma queue.
C’est de cela qu’elle a besoin, pauvre con, pas de toi !
 
Nous traversons cette salle pleine de phéromones, de sueurs et d’espoirs. L’espoir a été inventé par un faible, un lâche, qui n’a pas été capable de se bouger le cul pour aller chercher ce qui l’attendait. Ce qu’on veut, on le prend, point barre ! Tout le monde nous regarde, cela n’a l’air de déranger personne que je tienne en joue Men in black. Je pourrais tirer dans cette foule que cela passerait inaperçu. Une robe blanche vient se coller à moi, contenant un corps que je pourrais baiser sur le sol immédiatement. Seulement, je perdrais de vue mon objectif. Pourtant, cette garce me veut, cela ne fait pas de doute.
— Je pourrais te baiser comme jamais tu n’as été baisée, chérie, dis-je au mannequin qui m’expose sa poitrine sans vergogne.
Elle vient se coller un peu plus. Je m’empare d’un de ses seins, appuyant toujours mon arme contre le cou noir et musclé. Elle soupire fort lorsque je presse avec poigne son téton qui me nargue.
— Tu jouirais avant même de voir ma queue, poupée.
Elle ne répond rien.
« Tu as raison, ferme-la, c’est mieux pour toi. »
Je tords ce bout de chair qui ose me résister. La fille change de regard, elle prend peur. Oh oui, tremble, salope. J’espère que tu as peur, et ce n’est rien, si tu étais entre mes mains, tu saurais ce que c’est que la vraie peur. Une larme roule sur sa joue. Déjà ? Pauvre fille, tu n’arrives pas à la cheville de ma Lula.
— Lula !
Men in black commence à suer. Il essaie de demander de l’aide, mais à tout moment, je peux lui faire fermer sa gueule. J’aime que les gens la ferment. Je vous l’ai déjà dit ? Eh bien, je vous le redis, pour que vous compreniez bien ! On ne badine pas avec les règles et les règles, dans mon monde, se trouvent du côté de celui qui tient le flingue. Il avance plus vite, tandis que mes yeux aiguisés cherchent ce corps que je connais si bien. Parmi des milliers de corps, je la retrouverais en un clin d’œil. Il est ce que je cherche. Il répond à mes critères, tous mes critères, il accepte ma force, ma perversité, mes idées lugubres, me

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