Déterminé et désirable

Elizabeth Varlet, Émeline Fd

Description

Il n'y a qu'une seule relation qui compte pour Tameron « Tam » Kis : son histoire d'amour avec la danse. Sa vie a été assez merdique, mais la danse lui a permis de s'en sortir et il est maintenant prêt à se concentrer sur ce qu'il aime. Il n'a pas le temps de se laisser distraire, surtout pas par son nouveau voisin sexy et pas tout à fait hétéro.

Driver Ellis n'a besoin de rien d'autre que de sa moto et d'une route bien dégagée. Il n'échangerait son style de vie nomade pour rien au monde... jusqu'à ce que son ami lui demande une faveur et que Driver se retrouve soudainement à faire du pet-sitting. Driver est loin d'être ravi de se retrouver coincé au même endroit, mais les choses commencent à s'améliorer lorsqu'il pose les yeux sur la superbe fille d'à côté.

Il y a juste un problème... Ce n'est pas du tout une fille.

Il suffit d'une danse spontanée pour que les mondes de Driver et de Tam soient bouleversés. Ils ne cherchaient peut-être pas l'amour, mais à mesure que les choses se réchauffent entre eux, il est clair que la vie a des plans très différents.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 12 mai 2022
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782384401079
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Déterminé & Désirable
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Elizabeth Varlet
Titre original : Brave & Beautiful
© 2017 Elizabeth Varlet
Traduit de l’anglais par ÉmelineFD
Relecture et correction par Valérie Million, M. Girard, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38440-107-9
Première édition française : mai 2022
Première édition : octobre 2017
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Ce livre est dédié à ces survivants courageux, à ceux qui sont prêts à se battre pour l’amour et à ceux qui sont assez braves pour l’accepter.
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je tiens à remercier tous les danseurs et chorégraphes que j’ai rencontrés tout au long de ma vie pour m’avoir inspirée par votre grâce et m’avoir donné les graines pour concrétiser la passion de Tam. Vous lui avez donné ses ailes.
Bien sûr, je dois remercier mon mari qui m’a aidée à me concentrer quand tout le reste était une distraction.
Je tiens également à remercier les lecteurs. Votre amour pour mes Sassy Boyz m’encourage énormément chaque jour.
 
Déterminé & désirable
Sassy Boyz #3
 
 

 
 
Elizabeth Varlet
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Combien de temps vas-tu rester cette fois ? demanda Brandon en comptant la recette de la journée dans la caisse enregistreuse. Les billets faisaient des bruits de cliquetis lorsqu’ils touchaient le tas.
Driver ramassa le dernier tabouret et le posa à l’envers sur le bar, sans croiser le regard de son ami. Il détestait cette question.
— Je ne sais pas, Harrison est absent depuis un mois. Pourquoi ?
Toutes les lumières étaient éteintes, à l’exception des deux lampes fluorescentes au-dessus de leurs têtes, mais l’ambiance colorée du Stage Left 1 ne pouvait pas être atténuée. Les affiches de Broadway et les couleurs théâtrales se mêlaient au vieux chêne et aux cuivres classiques pour faire du Stage Left le pub de théâtre par excellence. C’était l’endroit idéal pour chanter avec une chorale et se détendre avec les têtes d’affiche et l’équipe. Brandon travaillait dur pour que ça reste ainsi. Après avoir chassé le dernier retardataire, ils fermèrent les portes. Sans toute l’énergie créative qui le remplissait, l’endroit était trop calme.
Brandon remua sur ses pieds, mais garda les yeux rivés sur l’argent tout en continuant le décompte.
— C’est plutôt sympa de ne pas avoir à faire toute cette merde tout seul pour une fois.
— Et moi qui pensais que je te manquais. Tout ce que tu veux, ce sont des esclaves.
— Les esclaves n’ont pas droit à une part des bénéfices, dit Brandon, en poussant vers lui une petite pile de billets. Si tu t’engages pour six mois, je pourrais t’inscrire sur les registres et même t’obtenir des avantages.
Driver frissonna dramatiquement.
— Bon sang, mais ça ressemble beaucoup à l’âge adulte.
Il ramassa l’argent et compta sa part. Près de cinq cents dollars pour une nuit de barman, un jour de semaine pas moins ? Il était peut-être hors du jeu depuis un moment, mais ça semblait élevé. Il regarda Brandon.
— Je ne suis pas un foutu cas de charité.
— Tu l’as mérité, connard. Prends-le et tais-toi.
Driver fourra la pile de billets de cinquante dans sa poche.
— Merci. Et merci d’avoir décroché le téléphone quand j’ai appelé.
— Tu pensais que je ne le ferais pas ?
— Je n’ai pas vraiment été le meilleur ami ces derniers temps.
Driver attrapa un chiffon et commença à essuyer les surfaces qui avaient déjà été nettoyées.
— C’est vrai, tu crains un peu.
— Hé !
Il jeta le tissu sur son ami, qui l’attrapa.
— Dur, mais vrai.
Brandon jeta le chiffon humide en arrière.
— Mais, je suis un saint, donc…
— Oui, Saint Brando, le briseur de cœur.
Brandon rigola.
— Tu crois que je pourrais avoir une plaque ?
— Sérieusement, merci.
Driver avait perdu trop d’amis au fil des ans, mais le lien entre lui, Brandon et Harrison était aussi profond que les racines du vieux chêne qu’ils avaient l’habitude d’escalader.
— Tu ferais la même chose pour moi ou pour Harrison.
Brandon entra dans son bureau pour ranger le reste de l’argent dans un coffre-fort mural, et Driver le suivit.
— Tu veux t’incruster ici ?
— Non, je dois retourner nourrir Michelangelo. En plus, je pue comme un cendrier imbibé de bière. Je vais profiter de l’heure obscène et faire une lessive. Driver attrapa son casque derrière le bar.
— D’accord, à demain ? dit-il hésitant.
L’appréhension serra le cœur de Driver. Ce flottement d’un canapé à l’autre et d’un travail à l’autre avait des conséquences. Et pas toujours sur lui. Il s’était habitué à l’incertitude, à la liberté. Mais ses amitiés en avaient souffert. Le peu qu’il lui restait était plus précieux que l’or.
Pourtant, il regarda son ami dans les yeux et répondit comme il l’avait toujours fait.
— Pas de promesses.
Brandon soupira.
— C’est vrai, on ne peut pas mettre un oiseau en cage.
— Ne commence pas.
Ensemble, ils se dirigèrent vers les portes d’entrée.
— Je dis juste que certaines personnes trouvent réconfortant d’avoir une maison où revenir.
— Je ne peux pas.
— Tu pourrais.
La tension raidit les épaules de Driver et sa mâchoire se serra, car il savait ce que Brandon allait dire ensuite.
— Tu les as appelés ? demanda Brandon, prévisible comme ce satané soleil.
Ce n’était pas comme s’il évitait ses grands-parents. Il venait d’arriver en ville ce matin-là. Il n’avait pas eu le temps de les appeler. Son silence était la seule réponse dont Brandon avait besoin pour s’attaquer à lui.
— Merde, D, ils sont ta famille.
— Je le ferai.
— Bien sûr.
Comme s’il n’y croyait pas. Comme s’il savait exactement ce que Driver pensait, même s’il ne le pouvait pas. Il était peut-être là, mais il ne l’avait pas vécu.
— Va te faire foutre, j’ai dit que je le ferais.
Brandon déverrouilla la porte et la maintint ouverte.
— Je te verrai quand je te verrai alors.
Bon sang, il faisait froid dehors. Une rafale glaciale le frappa au visage et il inspira rapidement. Driver fourra sa main vide dans la poche de son jean pour la garder au chaud. Le Zippo qu’il portait toujours sur lui était froid contre ses doigts. Il le sortit et l’ouvrit. Aucune flamme ne prit vie. Il était mort depuis longtemps, mais il n’avait pas été capable de se défaire de cette habitude. Ça lui rappelait pourquoi il ne pouvait pas s’installer, pourquoi il ne pouvait pas vivre une vie normale.
— Je te verrai quand je te verrai, répéta Driver.
Le clic sec de la serrure sonnait comme une pétarade d’échappements derrière lui. C’était la fin de la dispute qu’ils avaient depuis des années.
Les panneaux d’affichage au néon diffusaient des publicités et des affiches pour le dernier succès musical, projetant des auras colorées à travers le brouillard épais qui planait sur la ville. New York au début du mois de novembre était une expérience particulière, suffisamment tôt dans la saison pour que les feuilles s’accrochent encore désespérément aux arbres, affichant leurs couleurs vibrantes comme des badges d’honneur. Les fêtes de fin d’années approchaient et on pouvait déjà sentir l’esprit dans l’air.
Nul doute que quelque part non loin de là, les gens se bousculaient déjà pour se préparer à la parade de Thanksgiving de Macy. Mais ce soir, dans une rue inconnue du quartier des théâtres, il n’y avait que quelques âmes blotties dans leur tenue d’hiver errant sur les trottoirs.
La culpabilité alourdissait ses pas alors qu’il s’éloignait. Ça faisait plus de deux ans qu’il n’était pas venu.
Non pas que New York soit sa maison, mais c’était assez proche. Il avait grandi