Deux : Deux vies, deux amours, une deuxième chance : Roman d inspiration pour semer l espoir, bercer le coeur, nourrir l âme
146 pages
Français

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Deux : Deux vies, deux amours, une deuxième chance : Roman d'inspiration pour semer l'espoir, bercer le coeur, nourrir l'âme , livre ebook

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Description

Quand la vie nous envoie des signes !
Deux vies, un homme et une femme, ayant tous deux une seconde chance de changer leur vie et trouver le bonheur et l'amour.
Victoria, jeune carriériste dans la trentaine, est épuisée par le travail et l'ambition. Blessée et traumatisée par une explosion, son corps a atteint ses limites et elle sombre dans la dépression. Son hospitalisation, mais surtout la rencontre d'un médecin attentif à sa détresse, lui permettront de vivre des sentiments inattendus et de porter un regard nouveau sur sa vie et son avenir. Mais arrivent des épreuves et, à travers elles, elle découvre sa force intérieure et le lourd secret de son enfance.
Philippe, médecin généraliste travaillant en psychiatrie, est bouleversé par les émotions qui l'habitent à la suite de la rencontre d'une jeune patiente dont l'histoire le touche particulièrement. Il tente de garder le cap et de se consacrer à sa famille. C'est à travers son fils et leurs épreuves familiales qu'il comprend les barrières qu'il s'est lui=même construites afin de s'en libérer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mars 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782890928343
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DEUX
Adrienne M.
DEUX
Deux vies, deux amours, une deuxi me chance
Roman d inspiration pour semer l espoir, bercer le c ur, nourrir l me
Conception de la couverture: Christian Campana
www.christiancampana.com
Photographie de la couverture: Gerardo Alcaine
Tous droits r serv s
2017, B LIVEAU diteur
D p t l gal: 1 er trimestre 2017
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives Canada
ISBN 978-2-89092-833-6
ISBN Epub 978-2-89092-834-3

567, rue de Bienville
Boucherville (Qu bec) Canada J4B 2Z5
T l phone: 450 679-1933

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I MPRIM AU CANADA
Table des mati res
P ROLOGUE
PARTIE I Deux vies, deux amours
Je suis Victoria Chevrier
Je suis Philippe Lemay
PARTIE II Une deuxi me chance
Je suis Christina Merino
R EMERCIEMENTS


N OTE AU LECTEUR : Les personnages, noms, situations et contextes pr sent s dans ce livre sont purement fictifs. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant exist ne saurait tre que fortuite.
Prologue
Pour la plupart des gens, la vie est une qu te.
Qu te de r ussite, qu te du bonheur
R ussir sa vie, c est pour plusieurs r ussir sa carri re,
trouver l me s ur et lever des enfants
qui auront eux-m mes de beaux espoirs de succ s.
Est-ce donc le succ s qui rend heureux?
Est-ce donc ce succ s, le but de la vie?
Voici la qu te d une femme et d un homme
dont les espoirs et les buts se modifient
avec le courant de la vie.
Et si on se laissait porter par ce courant,
la Vie ne saurait-elle pas mieux que nous
quel en est le but?
PARTIE 1
DEUX VIES, DEUX AMOURS
Je suis Victoria Chevrier
Un m tre soixante-sept, une chevelure
de couleur ch tain clair, plut t
longue et naturellement boucl e ,
un corps un peu maigrichon
en cette p riode de ma vie, mais
encore bien muscl par la pratique
assez intense de diff rents sports
durant toutes mes ann es d tudes .
J ai les yeux verts, le teint clair
parsem des vestiges de quelques
tenaces taches de rousseur .
Je suis fi re, j aime le beau ,
on dit de moi que je fais tr s
"bon chic bon genre .


34 ans, je croyais que ma vie avait quelque chose d exceptionnel, d unique. Pourtant, jusque-l , elle n tait pas si diff rente de celle de milliers de femmes de mon ge travaillant en perdre l me pour se donner le droit d exister.
Je voulais marquer le monde, laisser ma trace. Pourquoi? Parce que je n avais encore rien compris de la vie. Je d butais mes classes et j avais encore tant apprendre

- 1 -
cette poque, je travaillais dans de somptueux bureaux richement par s d uvres d artistes renomm s et meubl s par de grands designers italiens. J tais tr s fi re d tre l emploi de la Royal Insurance Financial Services , la plus grande firme d assurances et services financiers au pays, dans la prestigieuse Tour de la Bourse, Place Victoria, Montr al.
Le t l phone ne cessait de sonner.
- Victoria Chevrier l appareil.
- Madame, votre rendez-vous de cet apr s-midi doit tre report . L adjointe de monsieur M c Nelly nous avisera d s qu une nouvelle date sera d termin e.
Fanny, ma jeune et efficace adjointe administrative, me semblait nerveuse plus qu l habitude.
- Bien, lui r pondis-je.
- Puis-je ajouter votre agenda une entrevue avec la jeune journaliste dont je vous ai parl ?
- Non, d sol e, je suis d j d bord e, je n aurai pas une minute moi jusqu mon d part. N ajoutez plus rien jusqu mon retour. Sugg rez-lui un lunch mardi le 18 et confirmez-moi par courriel. Bonne journ e.
Ce jour-l fut particulier depuis le tout d but de la journ e, avec le r veil qui n avait pas sonn et la cr me qui avait tourn dans le caf , jusqu ce moment o toute ma vie a bascul .
J avais pris une partie de l avant-midi pour relire et pr parer le dossier de notre plus important client, la Ville de Montr al. ma grande surprise, Jos e, celle qui je pr voyais offrir le poste de directrice commerciale, n avait pas compl t sa partie du travail comme elle le devait. Je n en croyais pas mes yeux, elle avait pourtant promis quelques jours auparavant, elle s y tait engag e. Elle devait avoir tout pr par , pourtant j tais loin d avoir tous les l ments n cessaires pour pr senter ad quatement notre proposition ce client le lendemain. Jamais je n avais accept qu un dossier soit pr t aussi tardivement. Jamais je n avais laiss autant de latitude. Quelle d ception, quelle gourde j avais t !
Un dossier de cette envergure n cessitait des jours de travail. Je me faisais toujours un devoir d en v rifier les moindres d tails, car les concurrents, eux, n y manquaient jamais! Bien videmment, puisque la prime annuelle d un client aussi important repr sentait elle seule un pourcentage non n gligeable du chiffre d affaires de la plupart des soci t s. Alors, comme notre proposition serait scrut e la loupe, il fallait nous assurer que toutes les couvertures d assurances taient suffisantes et ad quates pour chacune des op rations d une aussi grande municipalit . Pr voir toutes les ventualit s, au juste prix, tait un travail d experts requ rant rigueur, strat gie et pr cision.
J avais d j expliqu tout cela Jos e. Le volet incendie tait particuli rement laborieux valuer avec justesse puisqu il fallait s assurer de couvrir ad quatement des dizaines d immeubles de valeurs diff rentes, construits, chauff s, utilis s et prot g s diff remment, de l quipement de bureau, informatique, des inventaires multiples, puis le volet automobile avec une flotte de v hicules tous aussi diff rents les uns que les autres, avec des valeurs et des usages diff rents, de l quipement d entretien, de s curit , etc .
Et tout a n tait rien encore en comparaison avec la complexit du volet responsabilit civile o l on devait tenir compte de toutes les op rations effectu es par tout le personnel dans tellement de circonstances.
Le renouvellement en lui-m me tait un document tr s imposant et si la pr sentation devait tre claire et soign e, l acc s rapide l information, afin de permettre une consultation efficiente en tout temps, tait primordial. Et, bien s r, les prix. Une simple erreur de calcul avait le pouvoir de nous faire perdre cet assur pour qui les co ts taient aussi un enjeu politique.
La sc ne s tait d roul e comme dans un sc nario de film de s rie B, un change b te, sans envergure.
- Jos e, suivez-moi mon bureau tout de suite!
- Oui, madame.
Je tentais de contr ler ma col re. Je marchais d un pas rapide, je sentais sa difficult me suivre. Je devais ressembler ma m re, Aline, la directrice d cole, droite, digne, autoritaire. Juste mon ton et ma d marche, le personnel savait dans quel tat j tais. La tension dans tout le bureau tait palpable. J avais bien remarqu que, dans ces moments, les employ s que je rencontrais baissaient les yeux ou tournaient la t te, tentant d viter mon regard. On aurait dit qu ils avaient peur, qu leurs yeux, je me transformais en monstre. Il est vrai que les derniers cong diements avaient eu lieu dans des contextes un peu similaires, mais je trouvais tout de m me leur r action nettement exag r e.
- Asseyez-vous, lui dis-je s chement.
Jos e s assit, les yeux fix s sur ma poitrine. Elle avait d remarquer ma respiration rapide qui trahissait la force de mon motion. Comme elle tait plut t perspicace, je crois qu elle avait vite devin quel point j tais contrari e.
- Jos e, je croyais vous avoir expliqu en d tail le mandat pour lequel vous avez t choisie.
- Oui, je croyais avoir compris.
- Eh bien, il semble que non. Vous m avez demand un d lai suppl mentaire et je vous l ai accord . Je vous ai fait confiance et vous m avez d ue. Maintenant, nous n avons plus de temps Son regard interrogateur m aga ait, mais je poursuivis. J ai lu vos documents attentivement. Il n y a pas la moiti des l ments que je vous ai demand s!
- Je suis d sol e Mon b b a t malade et je vais corriger mon travail. Je vais reprendre le plan que vous m avez remis et tout r viser. Je le ferai ce soir. Il sera pr t demain, je vous le promets.
- Je le souhaite. Ai-je besoin de vous rappeler que la Ville de Montr al est notre plus important client? Votre travail doit tre parfait. Vous n aurez pas de deuxi me chance, Jos e.
- Oui, madame. Je vais tout r viser. Ce sera parfait, je vous le promets.
Un signe de t te et la jeune femme remplie d ambition pressa le pas vers son bureau. J avais du pain sur la planche. Je voulais tout pr voir, je ne pouvais d cevoir ce client et risquer de le perdre, les cons quences seraient bien trop d sastreuses. Je semblais tre la seule comprendre l importance de la situation. Heureusement, j avais moi-m me pr par une partie du dossier partir du renouvellement de l ann e pr c dente. Je pouvais toujours me r f rer ces documents pour compl ter le travail. Dommage, Jos e aurait pu devenir une bonne assistante. Je ne pouvais plus compter sur elle. Et, ce moment important de ma carri re, je croyais fermement qu une trop grande tol rance tait le lot des faibles ou des idio

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