Deux Noëls valent mieux qu'un... ou pas ! , livre ebook

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2022

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Sam est une jeune femme de 25 ans sans histoire, gentille, empathique et toujours prête à rendre service.
Elle partage son temps entre ses deux meilleurs amis et ses différents boulots.


Sa vie est réglée comme du papier à musique. Elle déteste les surprises, la nouveauté et les conflits. Seule ombre au tableau, elle est amoureuse depuis toujours de son ami Raphaël, qui ne semble la voir que comme une petite sœur.
Sa vie est à son sens parfaite, enfin... ça pourrait être pire.



Mais ça, c'était avant qu'elle ne le rencontre !


Cet homme qui possède une répartie à toute épreuve, aussi aigri et désagréable que beau-gosse.
De joutes verbales en plans foireux, Sam va se découvrir au contact de ce personnage déstabilisant une personnalité qu'elle ne soupçonnait pas.



Arrivera-t-il à lui faire oublier son amour de toujours ?

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Publié par

Date de parution

21 décembre 2022

Nombre de lectures

1

EAN13

9791034821648

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Deux Noëls valent mieux qu’un… ou pas !

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nelra
 
 
Deux Noëls valent mieux qu’un… ou pas !
 
 
Couverture : Néro
 
 
Publié dans la Collection Aime
 
 

 
 
© Evidence Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
Evidence Editions a été créée dans le but de rendre accessible la lecture à tous, à tout âge et partout. Nous accordons une grande importance à ce que chacun puisse accéder à la littérature actuelle sans barrières de handicap. C’est pourquoi nos ouvrages sont disponibles en format papier, numérique, et pour certains en format dyslexique, braille et/ou audio.
 
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Email : editions.evidence@gmail.com
 
 
 
 
Sois toi-même,
Les autres sont déjà pris !
Oscar Wilde.
 
À tous les amoureux de Noël,
Qui croient qu’en cette période, tout est possible !
 
 
 
 
 
 
 
Ce livre est pour toi, Léorthien…
Merci de ton aide et de ton soutien indéfectible !
 
 
 
 
 
 
 
Une arrivée sur les chapeaux de roues !

 
 
 
Trois mois avant Noël !
— Sam, mais qu’est-ce que tu fous ? Tu fais bouchon, là !
Je tire tant bien que mal sur la lanière de mon sac à dos qui est coincé dans le compartiment au-dessus de ma tête, alors que les gens derrière moi, ainsi que ma meilleure amie, commencent à perdre patience. Je monte sur le siège pour laisser le passage libre. Je déteste emmerder le monde et encore plus être le centre d’intérêt. Je tire de toutes mes forces, brisant la lanière de mon sac, je perds l’équilibre, tombe en arrière et atterris dans les bras de Raphaël.
— C’était moins une, me dit-il. Tu veux un coup de main ?
— Franchement ? Je veux bien. Je ne sais pas comment je me suis débrouillée pour le fourrer là-dedans.
Je me décale et Raph attrape mon sac sans aucune difficulté.
— Il va falloir travailler tes biceps, ma vieille, me dit-il avec un clin d’œil.
— Dixit celui qui a pris un ventre à bière !
— Touché !
Je lui mets un coup d’épaule en lui pinçant le ventre et nous prenons la direction de la sortie, suivis de près par Apolline.
Nous venons d’arriver à la gare TGV d’Aix-en-Provence où nous allons passer deux semaines de vacances bien méritées, après un été mouvementé au boulot.
Quand mes deux amis m’ont parlé de ce séjour, je n’étais pas vraiment chaude, mais je dois bien avouer qu’à l’heure actuelle, je suis bien contente d’avoir accepté leur proposition. Je ne suis pas particulièrement fan des stations balnéaires, il y a beaucoup trop de monde au mètre carré, mais nous sommes début septembre et ils m’ont assuré que l’endroit serait plus calme et de toute façon, j’ai un grand besoin de vacances !
Après avoir récupéré nos bagages, nous franchissons les portes battantes et j’ai le souffle coupé par la chaleur. Bon sang, nous allons mourir ! Je ne comprendrai jamais l’intérêt de mettre la climatisation à fond dans les endroits publics, le choc des températures à la sortie est juste affreux.
— Je vais récupérer la voiture de location, attendez-moi là !
Raphaël tourne les talons en nous laissant avec le chariot à bagages. Nous sommes trois, mais nous avons autant de valises qu’une famille de dix personnes. Apolline est… Comment dit-on ? Une accro à la mode et au shopping ?
Je connais Raphaël depuis la maternelle, mais nous sommes devenus amis en primaire lors d’une sortie scolaire. Plusieurs élèves de la classe se moquaient de moi et de mon nom de famille : Leprou. J’ai eu droit à « le prout » toute ma vie et j’en avais l’habitude. Mais ce jour-là, je ne me souviens pas de la raison précise, mais leurs brimades m’ont énormément vexée et je me suis mise à pleurer. Raphaël s’est interposé et les a menacés de leur casser la gueule, nous devions avoir entre huit ou neuf ans.
Quant à Apolline, nous nous connaissons depuis son arrivée au poste de secrétaire à la caserne. Cela fait environ six ans. Son tempérament électrique m’a tout de suite plu. Elle a su s’imposer dans cet univers masculin. Là où moi, j’ai plutôt tendance à me faire oublier, à ne pas faire de vague ; elle n’hésite pas à remettre ces messieurs à leur place.
Je suis plutôt calme et posée, même si j’ai néanmoins mon caractère, il ne faut pas non plus trop me marcher sur les pieds. J’ai passé la plus grande partie de ma vie entourée d’hommes, je partage mon temps entre mes activités saisonnières et mon volontariat à la caserne. On m’a toujours vue comme le garçon manqué, la bonne copine, celle à qui l’on peut tout raconter et ce rôle me convient. J’ai toujours fait passer les autres avant moi et cela m’apporte un sentiment de bien-être.
Raphaël finit par faire son apparition et je regarde la voiture en relevant un sourcil alors qu’il descend.
— Euh, j’ai comme un doute, lui dis-je.
— Je sais, je sais, mais quand j’ai effectué la réservation, j’ai pensé à la facilité pour nous garer, pas que mademoiselle comptait emporter sa garde-robe complète !
— Excuse-moi, monsieur, d’être coquette ! lui répond Popo.
— Tu n’as pas besoin de changer de tenue quatre fois par jour pour être belle et tu le sais très bien. Il va falloir que tu penses un jour à travailler sur ta faculté à prendre une décision.
— Mais je sais parfaitement prendre une décision !
— Faux, lui rétorque Raphaël. Tu en es incapable. Et j’ai plein d’exemples à te donner si tu le souhaites.
— Eh bien, vas-y, je t’écoute !
Apolline croise les bras sur sa poitrine et le regarde droit dans les yeux. Ils passent leur temps à se chercher et moi à faire l’arbitre ! Raph me sort de mes pensées.
— Tous les matins, il faut que nous choisissions ta tenue et tes chaussures. Quand tu fais les courses, tu nous appelles quinze fois pour savoir quelle marque prendre…
— Je prends juste votre avis en considération, c’est tout ! réplique-t-elle.
— Ben, voyons ! Bon, donnez-moi un coup de main pour charger le carrosse.
Après être parvenus à ranger tous nos sacs dans la cacahuète qui va nous servir de véhicule durant notre séjour, nous sommes enfin en route pour notre villa. Nous avons même réussi à rentrer Apolline avec nous, mais c’était moins une. À quelque chose près, elle devait prendre les transports en commun ! Une idée qui d’ailleurs avait l’air de beaucoup amuser Raph.
— Sam, tu peux me rentrer l’adresse dans le GPS, s’il te plaît ?
— Bien sûr.
Il me tend son téléphone où l’adresse est indiquée et je tape notre destination. À moins de vingt minutes de route du centre-ville, on ne devrait pas être trop mal situés. Trop proches, les locations étaient hors de prix, sinon, il n’y avait que des appartements de disponibles et cela n’était pas une option. Raph tient fermement à son barbecue, c’est l’un de ses grands plaisirs et la première chose qu’il a achetée quand nous avons emménagé ensemble. Je n’ai vraiment pas à me plaindre de lui au niveau de la colocation. Il fait les courses, les repas et le ménage. Il est définitivement bon à marier ! Mais il est comme moi, aucune de ses relations n’a jamais vraiment marché. C’est à croire que nous sommes maudits !
— Oh la vache ! s’exclame Apolline.
Je relève les yeux et aperçois que notre chauffeur vient de se garer devant un grand portail en fer forgé noir.
— Tu es sûr que tu ne t’es pas trompé ?
Je regarde Raph en attendant sa réponse. Il se penche vers l’avant et semble examiner la bâtisse devant nous qui pourrait accueillir dix personnes au moins, en tout cas, vue de l’extérieur.
— L’adresse est correcte et cela ressemble aux photos que le propriétaire m’a envoyées, mais j’avoue que je ne m’attendais pas que ce soit aussi volumineux.
Je descends de la voiture et ouvre le portail en grand avant de remonter. De toute façon, nous devons ressortir pour manger. J’ai une faim de loup ! Raphaël se gare devant l’entrée. Les murs sont blancs et les volets peints en bleu, des couleurs typiques du sud de la France. Je peux compter six ouvertures au rez-de-chaussée, comme au premier étage, j’espère que le ménage est compris dans le prix de la location, sinon on va y passer des heures à la restitution des clefs. Le jardin est vaste et verdoyant, il ne me donne qu’une envie, c’est d’ôter mes chaussures pour fourrer mes orteils dans l’herbe. Tous les volets sont fermés et une boîte à clefs trône devant la porte.
Après avoir récupéré le trousseau et déchargé nos valises, je crois qu’il est temps de repartir, nous ferons le tour de la maison plus tard.
— On va manger ? Je meurs de faim.
Tous les deux me regardent en souriant. Oui, je sais, je suis un véritable estomac sur pattes, je pourrais passer ma journée à manger, mais à côté de ça, je fais énormément de sport, ce qui compense.
— Quelque chose te fait envie en particulier ? me demande Raph.
— Ah non, pas de Mac Do, de kebab ou autre truc indigeste. Nous sommes en vacances, on peut prendre le temps.
Ma meilleure amie me connaît par cœur et elle sait que j’adore ce qu’elle appelle « la malbouffe » et Raph aussi. Elle, ce n’est pas qu’elle ne l’apprécie pas, mais la simple vue d’un hamburger lui fait prendre trois kilos et en ce moment, c’est la période bikini, alors, il ne faut certainement pas que je compte la traîner dans ce genre d’endroit.
— Sinon, on va faire les courses et nous cuisinons au retour, mais je te préviens un truc rapide, hors de question de passer des heures dans la cuisine. Parce que, comme tu le dis si bien, nous sommes en vacances ! répondis-je.
— Ça marche et si vous voulez, je vous fais la cuisine ! s’exclame-t-elle.
Nous nous regardons avec Raph en nous demandant si c’est vraiment une excellente idée. Non pas qu’Apolline ne sache pas faire à manger, mais s

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