Devoir & Dévotion
119 pages
Français

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Devoir & Dévotion , livre ebook

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Description


La suite directe de Nouveau départ !


Après un dénouement heureux dans Nouveau départ, Matt et Evan entament un nouveau chapitre de leur vie, autant dans leur chambre qu'en dehors. Mais de nouveaux rebondissements les attendent...
Evan a du mal avec les étiquettes et n'arrive pas à exprimer ses sentiments.

De son côté, Matt, devenu le parfait homme au foyer du Queens, fait face à ses propres interrogations: qui est-il désormais ? Que désire-t-il, de quoi a-t-il besoin ?
Quand son ami et coup d'un soir Jim Shea leur rend visite, la jalousie d’Evan menace leur nouvelle vie.


« Les étiquettes n'ont aucune importance. Mais la honte, si. »



#Romance #MM #Famille



Il est conseillé de lire Nouveau Départ avant Devoir et Dévotion.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2020
Nombre de lectures 9
EAN13 9791038109469
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tere Michaels 
Devoir et dévotion
T.3  




Traduit de l'anglais par  Cassie Black      
MxM Bookmark
Mentions légales
Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
Duty & Devotion  
MxM Bookmark © 2022, Tous droits réservés
MxM Bookmark est un label appartenant aux éditions Bookmark.
Illustration de couverture ©  Aaron Anderson
Traduction © Cassie Black 
    Suivi éditorial  ©  Margaux Villa
  
  Correction ©   Relis-tes-râtures

Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal. 
ISBN : 9791038109469
Existe en format papier


Prologue
 
Queens, New York
 
—  Je crois que c’est ce canapé qui m’excite.
— Et le lit, il te fait quel effet ?
Matt en resta coi.
— Je crois qu’il me… surprend.
— J’aimerais que tu viennes à l’étage avec moi.
— Dans une minute.
Il devait s’occuper de quelque chose avant cela. Il posa la main sur le torse d’Evan, ses cicatrices, les battements de son cœur, ses muscles, puis le repoussa juste assez pour avoir accès à sa braguette. Il ne lâchait pas Evan du regard et adorait ce qu’il voyait : la timidité, un peu de crainte, mais surtout beaucoup de désir.
Peut-être même quelque chose de plus.
— Si jamais tu romps à nouveau avec moi, je vais devoir faire quelque chose de drastique, genre déménager au New Jersey.
Il murmurait tout en ouvrant la braguette, savourant le bruit de la glissière.
— Je ne peux pas… te laisser faire ça, répondit Evan, le souffle court, la voix rauque.
— Alors n’en venons pas là.
Matt attrapa le membre d’Evan et il ne fut rapidement plus l’heure de débattre.
 
***
Evan laissa son tee-shirt au pied de la poubelle de la cuisine.
Il éteignit les lumières et monta l’escalier en direction de la chambre où Matt se trouvait déjà.
Matt. Dans sa chambre.
Evan ne paniqua pas. Un instant, Sherri lui manqua, puis il repoussa tendrement la pensée de son esprit. Pas définitivement, car jamais elle ne quitterait totalement sa mémoire, sa vie, mais il y avait assez de place pour eux deux.
Il posa la main sur la poignée, inspira, puis ouvrit. Matt était à côté du lit, entièrement nu, un peu perdu.
— Tu, heu… tu as redécoré la chambre ?
— Ouais, je me suis dit qu’il était temps.
Evan ferma la porte et verrouilla.
— Ça me plaît.
— Merci. Les draps sont propres, ajouta-t-il, à la fois sérieux et taquin.
Matt éclata de rire et secoua la tête. Il grimpa sur le lit et tapota l’oreiller comme s’il comptait faire une très longue sieste. Ou comme s’il s’installait, tout simplement.
— Ils ne le resteront pas longtemps. Grimpe.
Le jean d’Evan se retrouva rapidement jeté contre le placard.
 
***
Quelques heures après cet instant de bonheur éternel
 
—  Alors, commença Evan, le regard porté vers les recoins sombres de son plafond.
À côté de lui, son... il allait devoir trouver un mot qui ne le fasse pas grimacer... son Matt était affalé au bord du lit, gigotant légèrement pour trouver une place confortable.
Apparemment, si l’on se basait sur les occupants du lit, la théorie selon laquelle les hommes s’endormaient après le sexe était valide à cinquante pour cent.
— Alors ? Je te l’ai dit, si tu essaies encore de me jeter, je file vivre dans le Midwest.
— Tu as parlé du New Jersey.
— Le New Jersey, c’est dans le Midwest.
— Pas du tout, non.
— Tout ce qui se trouve au-delà du Washington Bridge est le Midwest, rétorqua Matt.
— Tu ne vas pas aller au New Jersey. Encore moins dans le véritable Midwest.
— Alors ne me plaque pas.
Matt se tourna sur le côté pour le scruter du regard. Ils avaient subi un véritable grand huit émotionnel ces derniers mois ; entre le fait de tomber amoureux sans l’avoir voulu, la blessure au travail d’Evan, les enfants, tout semblait les conduire droit dans le mur. Il pouvait parfaitement bien traduire ce regard scrutateur.
— Je ne vais pas te plaquer, idiot. Les enfants ne me le pardonneraient pas, dit Evan avec légèreté.
Et je n’arriverais plus à respirer.
—  J’allais juste demander... Maintenant, qu’allons-nous faire ?
— Tu me cites des paroles de chanson ?
Le ton sarcastique masquait quelque chose qu’Evan ne pouvait ignorer – son insécurité. Il roula sur le côté pour lui faire face et passa un bras autour de lui.
— Je ne fais pas exprès. J’essaie juste de comprendre.
— Tu ne peux pas te détendre genre vingt minutes ? soupira Matt.
— J’en ai tenu trente, j’ai vérifié, s’amusa Evan.
— Tricheur.
Ils avaient la même position, face à face, leurs nez se touchant presque. La chaleur qu’ils créaient aurait pu leur faire économiser des milliers de dollars en chauffage pour l’hiver.
Cela voulait également dire que leur temps était compté.
— Que veux-tu arriver à régler ?
— On est à nouveau ensemble et les enfants... ils sont très heureux, commença Evan. J’aimerais m’assurer que tout soit clair entre nous.
— Ça me va, dit Matt avant de marquer une pause. Par contre, je n’ai aucune idée de ce que tu veux dire.
— C’est juste que... avant tout ça, nous étions amis et c’était bien, agréable. Mais maintenant...
— Mais, maintenant, je suis l’ami très très intime de papa et ça risque d’être un problème ?
— Je pense raisonnable d’imaginer que les enfants puissent ne pas être à l’aise.
Evan n’était pas sur la défensive, ce dont il était extrêmement fier, mais l’inquiétude commençait à nouveau à monter en lui.
— Je ne veux pas que les enfants s’affolent, dit Matt en s’écartant légèrement. Parle-leur, demande-leur comment ils veulent que nous fassions, et ça m’ira.
— Ils t’adorent, dit Evan. Je t’adore. Ce sont des enfants géniaux, mais je ne peux pas présumer qu’ils accepteront facilement.
— Et ça risque d’être un problème pour toi également.
Le regard de Matt se fit plus sombre.
— Pour les voisins, le travail.
— Mon patron et ma partenaire sont au courant. Les enfants sont heureux. L’avis des autres, je m’en fiche.
— Ta belle famille...
Evan soupira.
— Sofia est au courant et elle n’a rien à redire.
— Ce n’est pas...
— Je sais que ce n’est pas ce que tu veux dire. Merde, est-ce que tu comptes m’empêcher de dormir ?
Evan roula sur le dos et se couvrit le visage avec son avant-bras. L’idée que ses anciens beaux-parents, Josie et Phil, découvrent la vérité était son plus grand cauchemar ces derniers jours, quand bien même il était décidé à faire en sorte que les choses marchent avec Matt et à avancer dans sa vie.
— Le moment serait malvenu pour faire une remarque graveleuse, hein ? demanda Matt d’un ton très sérieux.
Evan répondit avec un grognement.
— Écoute, je sais que je suis un enfoiré avec tout ça, mais je dois me protéger, déclara Matt, la voix à nouveau rauque et basse. Peut-être qu’au bout du compte on réalisera que ça ne fonctionne pas et qu’on se séparera. Ou peut-être qu’on vieillira ensemble. Dans tous les cas, je ne peux pas recommencer ça à l’aveugle.
— C’est normal, c’est normal.
Evan dégagea son visage.
— On veut tous les deux ce qu’il y a de mieux pour les enfants, continua Matt. On veut être ensemble. Les détails s’arrangeront avec le temps.
— Je ne suis pas doué pour laisser les choses se faire d’elles-mêmes, fit Evan en riant. Tu as dû le remarquer.
— Figure-toi que je trouve ta manière de toujours vouloir tout contrôler très séduisante.
— Ooooh, voilà que tu fais le beau parleur pour me mettre dans ton lit.
Matt glissa la main sous les couvertures, jusqu’à l’élastique du pyjama d’Evan.
— Et ça fonctionne ?
Evan déglutit.
— Plutôt bien, ouais.
 
***
Evan se réveilla d’un profond sommeil, le corps entier tendu de surprise. Il reconnaissait sa chambre (ce même endroit où il avait eu du mal à dormir depuis la mort de Sherri). Il reconnaissait la personne endormie près de lui (ce n’était clairement pas Sherri et clairement pas un rêve). Pendant quelques minutes, il écouta son cœur qui battait à toute allure et les bruits nocturnes de la maison.
Il n’y avait rien d’anormal.
Matt ronflait légèrement contre l’oreiller, pressé contre son corps, profondément endormi et semblant appartenir à cette pièce.
Après un moment, il s’enfonça sous les couvertures sans rompre le contact intime entre Matt et lui. Cette relation, c’était la bonne décision. Elle aidait à rendre les choses tellement meilleures depuis la mort de sa femme, plus qu’il ne l’aurait imaginé. Les gens qui lui importaient le plus soutenaient cette relation, il n’avait pas à s’inquiéter pour ses anciens beaux-parents, ses voisins ou des étrangers.
Il ne devait pas s’inquiéter.
Bien sûr, c’était plus facile à dire qu’à faire. Il savait qu’il réfléchissait bien trop et ne remarquait le monde extérieur que quand il y avait une raison de paniquer. Pendant bien longtemps, Sherri l’avait aidé à garder ces tendances sous contrôle, mais sans elle... Eh bien, il ne lui était pas facile de fermer la porte à tous ces démons.
Le psychiatre aidait. Ses amis aidaient.
Matt aidait bien plus que toutes ces personnes réunies.
Evan résista à l’envie de se tourner dans tous les sens. Il voulait un nouveau départ pour eux, pour eux tous, mais retirer les enfants d’un quartier où ils avaient vécu toute leur vie semblait cruel. Il ne voulait pas les forcer à changer d’école. Et au-delà de ça, pourrait-il vendre la maison pour laquelle Sherri et lui s’étaient privés, avaient économisé le moindre centime afin de l’acheter ?
Était-il possible de trouver un cerveau neuf à la vente ? De trouver un programme pour effacer toutes les pensées folles et ne garder que les bonnes choses ?
La ma

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