Et maintenant ? Tome 2 : Catch me
217 pages
Français

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Et maintenant ? Tome 2 : Catch me , livre ebook

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Description

Vous croyez au grand amour ? Ce moment où le centre de votre univers devient une seule et unique personne ? On se réveille le matin pour voir la femme qu’on aime nous sourire, pour entendre le son de sa voix ou tout simplement pour la serrer dans nos bras. Angélique représente tout ça et plus encore à mes yeux. Toutefois, j’ai bien peur que la réciprocité ne soit plus d’actualité, désormais.



En ce qui me concerne, je suis l’abruti qui l’a laissé filer. Je lui ai menti, je l’ai trahie, en plus de lui briser le cœur de la plus horrible des façons. Pourtant, toutes mes actions, tous mes gestes n’avaient qu’un seul but : ne pas la faire souffrir. Au final, c’est l’inverse qui s’est produit, puisqu’elle m’a quitté.



Maintenant, je vais vous montrer comment on regagne le cœur de l’amour de sa vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 juillet 2021
Nombre de lectures 4
EAN13 9782379932359
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Et maintenant ?
 
Tome 2 : Catch me
 
 
Gen MARTIN
 
 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Et maintenant, tome 2 : Catch me
Auteur : Gen MARTIN
Suivi éditorial : Emma Landas
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal juillet 2021
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Claire ASTIER
Crédit photo : Shutterstock
ISBN 978-2-37993-235-9
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
Référence musicale :
Broken, par Seether
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Épilogue
Remerciements

 
 
À la meilleure des addictions; M, D, M, A
Ma raison de vivre, ma famille, mon tout.
Je vous aime plus que plus.
 
 
 
Référence musicale :
Broken, par Seether
 
'Cause I'm broken when I'm open
Parce que je suis brisé quand je suis ouvert
And I don't feel like I am strong enough
Et je n'ai pas l'impression d'être assez fort
'Cause I'm broken when I'm lonesome
Parce que je suis brisé quand je suis seul
And I don't feel right when you're gone away
Et je ne me sens pas bien depuis que tu es parti
Prologue
 
 
Je m’appelle Olivier Conley, j’ai presque vingt-cinq ans et je suis jaloux.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
Angélique
 
— La course est pour moi, mademoiselle. Allez vous reposer, vous n’avez pas l’air bien, m’avise le chauffeur de taxi en se garant devant chez moi.
Je dois faire peur s’il ne veut même pas que je lui règle le trajet. Je n’ai pas la force de décliner son geste, pas plus que je n’ai celle de développer mes remerciements.
— Merci beaucoup, murmuré-je en reniflant d’une manière tout sauf sexy.
Je file chez nous, en fait, chez moi, je ne sais plus. Je suis bouleversée à cause de tout ce qui s’est passé ce soir. Tout ce que j’ai découvert , plutôt. Je suis blessée et en colère, je me sens trahie de la pire des façons par des personnes que j’aimais. Comme si ce n’était pas suffisant de savoir que mon mec est marié, j’ai dû en plus apprendre que ma meilleure amie était au courant. Mon Dieu, ça fait tellement mal   !
Mon tigre vient à ma rencontre à l’instant où je glisse au sol pour m’appuyer contre la porte d’entrée. C’est fou comme les animaux peuvent ressentir votre détresse quand ils sont attachés à vous. Horizon ne cesse de miauler et de me caresser avec des petits coups de tête sous le menton, comme s’il compatissait à mon chagrin. Je prends quelques minutes pour souffler un peu tandis que mon téléphone fait des siennes dans mon sac calé contre ma cuisse. Cela doit être la centième fois qu’il vibre depuis que je suis partie du Grunge, mais je m’en fiche, car ils ne méritent pas que je leur accorde mon attention.
Je me relève avec détermination en gardant mon chat dans mes bras. Il est hors de question que je reste chez moi, parce que si ce n’est pas Oli, c’est Emma qui va rappliquer tôt ou tard, et je n’ai pas envie de les voir ni l’un ni l’autre. C’est con, je sais, car c’est mon appart et pourtant, je m’apprête à fuir.
— Prépare-toi, mon bébé, on va faire un tour, informé-je mon tigre avant de l’embrasser entre les deux oreilles.
Je fonce dans ma chambre, puis je m’empare de mon sac de piscine qui contient tout ce qu’il me faut niveau hygiène corporelle. Je le remplis à la va-vite de vêtements, de quoi tenir trois ou quatre jours. Je prends la cage de transport d’Horizon dans le fond de mon placard, puis le fais entrer dedans, sans qu’il se plaigne. Mon chat me suivra partout où j’irai, même si en réalité, j’ignore où je me rends. Enfin, je fourre dans mon sac gamelles et nourriture, puis me précipite dehors. Mon bagage de fortune en main, je m’engouffre dans ma voiture et file dans la nuit comme une âme en peine.
Alors que, lancée sur la route, je réfléchis à une destination, je constate que mon cercle social est à chier. En dehors de mon frère et de mes parents, je n’ai – ou plutôt n’avais – qu’Emma et Oli dans ma vie. Et là, tout de suite, je n’ai aucune envie de passer cette nuit ni les prochaines dans ma famille. Je décide alors de me rendre dans un motel de l’autre côté du pont Jacques-Cartier, un établissement où m’avait emmenée un mec une fois. Durant une trentaine de minutes, je sillonne la chaussée tout en écoutant la radio. Au départ, j’avais mis ma propre musique, jusqu’à ce que cette voix, la sienne , emplisse l’intérieur de l’habitacle. Sans attendre, j’ai appuyé sur l’autoradio avant d’avoir un accident tant ma vue était brouillée par les larmes, car l’entendre est au-dessus de mes forces. J’aurais aimé aller plus loin encore, mais je suis crevée, je dois vraiment me poser. L’endroit me semble propre et sécurisé, c’est le minimum de mes exigences. Je fonce m’inscrire à l’accueil en omettant de mentionner la présence de mon chat. Ils n’en sauront rien tant il est tranquille, et de toute façon, je ne compte pas rester des semaines.
Je prends une chambre modeste   : un lit double, une commode et une télévision. Je vais pouvoir regarder des films à la pelle, car je n’ai pas l’intention de sortir, mais plutôt de réfléchir à ma médiocre existence. On pourrait croire que j’exagère, mais je ne le vois pas de cet œil. La situation est… compliquée, comme c’est le cas depuis toujours avec cet homme. Pour ma part, ce n’est pas le fait qu’il soit marié qui me dérange, mais plutôt qu’il m’ait menti, et en me regardant droit dans les yeux qui plus est. Si Olivier l’avait mentionné, j’aurais eu, certes, de la difficulté à l’accepter, mais qu’il m’ait fait croire que la bague n’était pas ce qu’elle représentait réellement est le plus dur à avaler. La première fois que je lui ai parlé d’une certaine marque à son doigt, c’était à nos tout débuts. Depuis, Oli a eu amplement le temps de m’avouer la vérité, mais il n’a pas eu les couilles de le faire. Quant à toute cette histoire de bébé, ça me met littéralement à l’envers. Quand Alice a dit ce qu’il s’était passé chez sa cousine, j’ai pensé mourir de chagrin sur place. Je ne peux même pas concevoir qu’il m’ait fait un coup pareil. Lui-même a été trompé par cette conne. C’est juste… impardonnable.
Couchée sur le lit dur de cette affreuse chambre, je regrette d’avoir laissé mon portable à l’appart. Toutefois, je ne voulais pas craquer. Je l’ai abandonné exprès sur mon matelas afin qu’il sache que je refuse toute discussion avec lui. Si j’ai une urgence, j’ai le téléphone du motel à ma droite sur la table de nuit.
J’enlève ma robe ainsi que mes sandales, puis je me mets en pyjama avant d’allumer la télé, Horizon enroulé contre mon flanc. Les sanglots ne tardent pas à arriver et je ne peux les retenir, car je me sens tellement perdue, en plus d’avoir peur. Oui, je l’admets, j’ai la trouille, mais pas parce que je suis seule. Ce sont davantage les cauchemars que j’appréhende, tout comme mon réveil sans lui. Je finis par m’endormir, l’oreiller baigné de larmes, épuisée par cette merveilleuse journée d’anniversaire de merde.
À mon réveil, je suis courbaturée comme ce n’est pas permis. J’ai mal dormi tant le bruit des voitures qui circulaient près du motel était assourdissant. Comme j’ai faim, je me fais livrer de quoi tenir toute la journée, puis je passe mon temps à regarder des films d’action et de sang qui me divertissent, m’empêchent de penser. Une fois le dernier long métrage terminé, il est plus de 20 heures. Oli me manque tellement, et je me sens idiote. Il faut le dire, l’envie de l’appeler m’a effleuré l’esprit plus d’une fois. Néanmoins, je me retiens, je suis encore trop en colère. Mes sentiments sont contradictoires, je le sais, mais ils se battent à l’intérieur de moi et je ne peux rien y faire. Je dois absolument parler à quelqu’un sinon je vais finir cinglée.
— Allô   ?
— Dam, c’est moi.
Il ne répond pas tout de suite, mais je l’entends inspirer très fort.
— Bordel, ma sœur, on te cherche depuis près de vingt-quatre heures   !
— Je ne veux même pas savoir qui me cherche, le coupé-je sans attendre. Dis-moi, t’es seul   ?
— Ouais, je suis chez moi, mais j’ai passé la journée à recevoir des textos d’Oli. Tu devrais l’appeler, tu ne peux pas continuer à te cacher. Et d’ailleurs, t’es où   ?
J’ai peur de le lui balancer et qu’il vende la mèche, je me méfie de tout le monde en ce moment.
— Quelque part. J’avais… j’avais besoin de réfléchir, tu vois.
— Je suis au courant, Emma m’a contacté ce matin en pleurant. Elle est bourrée de remords, mais tu sais, Angélique, elle a raison, ce n’était pas à elle de te l’annoncer.
J’en ai maintenant conscience, car j’ai eu la nuit pour cogiter sur le sujet. C’était plutôt à Olivier de tout me dire, mais je me sens mal à mon tour de lui avoir craché qu’elle était la pire des meilleures amies. J’étais en colère et sur le coup, les mots ont dépassé mes pensées.
— Je sais, Dam.
— T’es où   ? Je peux venir te voir   ? Je te promets de ne le dire à personne, mais Angélique, ne disparais plus comme ça, putain   ! Avec ce qui s’est passé, ton agression, j’ai cru devenir fou en attendant de tes nouvelles.
— Je

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