Fille des pures consciences
420 pages
Français

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Fille des pures consciences , livre ebook

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Description

La passion amoureuse prolifère sans guides ni remparts, rien ne peut endiguer pareille émotion. L'amour c'est comme le feu aux poudres, mais par le geste volontaire du sentiment. Ce que femme veut, l'amante Marilem le veut aussi, et en persuade son amant. L'humour n'est convenable qu'à celui qui croit avoir pleine mainmise sur sa destinée. Le plaisir n'est légitime que par la bonne conscience. Voilà bien des défis qui s'érigent sur la joue des deux amants, aguerris par leur discernement et par la fièvre en distribution libre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 septembre 2011
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748391794
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Fille des pures consciences
Philippe Jaroussault
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Fille des pures consciences
 
 
 
 
À Marie-Hélène Bouvette
Mon instinct, mes sens, ma fine chériesse, l’auteure d’une grande partie du présent ouvrage. L’instigatrice des si gravides fontalini de notre printemps en tourmente, qu’elle a habité si finement et intensément, et qui ont irrigué ensuite mon exil loin d’elle, tout autant que nos saisons des démesures que nous avons reconduites et réamorcées ensemble, à la faveur de notre paupière baignée par la douce pluie magnanime.
 
 
 
L’argument narratif
 
 
 
Chers lecteurs, lectrices, vous avez dans les mains, le talisman du cœur et de la pensée de Marilem. Riche de toutes les consciences, pur de toutes les abnégations. Vous pourrez partir comme les deux amoureux du roman, à la recherche d’une aventure que rien ne laisse présager. Une semblable passion recomposée par la seule force des cœurs tenus à l’impossible. Toute cette entreprise étant la pierre d’assise d’un érotisme, malléable comme la volonté, aussi éveillé que leur discernement, qui nous fait marcher main dans la main, à l’abri de l’usure du temps et des fatalités.
 
Quelle est donc à ses propres yeux la véritable Marilem, vivement émue dans les bras de Roucoul, quand elle est transportée par l’ivresse du souvenir, accueillant le bonheur des féminités, abaissant ses yeux par pudeur, ou par le réflexe des félins dans la repaisance, pour mieux contenir hors des distractions, les fresques de son âme et de son cœur, préservant ainsi une voie royale vers ses talents et aptitudes, sous le voile d’un prochain silence complice, dans le secret du prochain épisode qu’elle détrousse en elle-même, lorsqu’elle joue de son personnage énigmatique devant l’entière méprise de Roucoul.
 
Combat singulier en son sein même, qui lui fait préserver le dilemme qui l’habite, et qu’elle n’ose répéter à sa conscience, en faisant équipe avec son amoureux de circonstances, se délectant de leur plan impitoyable, capable de repousser le complot que la vie elle-même a jeté à leurs trousses, et qui porte atteinte à ce qu’ils ont de plus précieux dans l’Intime. Aux yeux des amants volontaires, il n’y a d’impérieux que cette véhémence d’être ces personnages dont ils ont tracé les contours, dans les termes de leur ontologie et selon les conditions de santé de leur âme.
 
Cette malversation des forces obscures, comme le sort malveillant, cette mordacité qui s’insinue dans la fantaisie ou dans la bonne conscience, n’engagera aucun des amants, s’ils apprennent à en assurer bonne vigile, s’ils tiennent conseil dans une pleine complicité. La fièvre de leur enfance préservée, gardera ainsi toutes ses affriolances, leurs jeux toutes leurs affriandises. Rien ne pourra donc les empêcher de s’aimer l’un et l’autre dans la nuit des Perséides comme dans celle d’Artémis, puisqu’ils gardent pleine mainmise, sur leur progression,
dans L’IMMANENCE
Expérience par la nature des sens et de l’être
 
dans LA CONSCIENCE
Connaissance subjective de soi par les sensations ou par l’Intime
 
dans LA TRANSCENDANCE
Principe extérieur à l’expérience et aux consciences
 
Leurs deux personnages jouant la pleine mesure de leurs forces et faiblesses, consentant l’étourderie dans ce qu’elle a de plus candide, et préférant le salaire de leurs peurs plutôt que les saufs-conduits. Des amants qui s’aiment par le forfait des détresses, sans éconduire aucune bigarrure ou alliance.
 
 
 
Préface
 
 
 
Quelle libre aventure que cet ouvrage sur la conscience, nous menant au centre des difficultés à dessiner avec précision, les contours de la pensée et du cœur. Le récit prend corps et racines dans l’attachement amoureux. Le couple de Marilem et Roucoul ne ressemble à aucun autre, mais tous les amoureux s’identifieront à eux, surtout leur désir de se surpasser vers leur conquête de la vérité qui les sépare. L’amitié ne les interpelle aucunement, seul le foisonnement de leur tendresse, trouve clémence et secours à leurs yeux. Le périple qu’ils entreprennent l’un vers l’autre, les mène vers une complète métamorphose de leur intimité. Leur seul but : parvenir l’un à l’autre sans rien emprunter des us et coutumes de leur société. Est-ce réel ou utopie ? Avançons l’expression : fine sarabande à mon point de vue, élargisseuse des perspectives qui s’offre à l’être agissant.
Mon cheminement tout en éclipse, s’apparente à celui de ces deux personnages du roman, dont j’ai cru saisir la part fameuse d’une urgence d’être et de langage, à toutes les étapes de leur vie. L’auteur et moi ensemble, avons été noyés dans la même enfance des mots fabuleux en courte périphérie de gendarmes de tout acabit, mais c’est surtout sur la scène théâtrale, que nous nous sommes retrouvés, sans surtout l’avoir recherché, pour reconduire des dénégations et d’autres impériosités de l’âme. Nous avons renouvelé nos lettres de créance inextinguibles, nous faisant consommer à nouveau cette haine en vente libre, et en toute légitimité. « Qu’est-ce qu’il dit ? Qu’est-ce qu’il entend ? » C’est ce qu’on s’est demandé toujours l’un en face de l’autre. Pourquoi déplorer l’heure qui nous sépare, si l’on ne sait pas l’abolir. Un jour proche qui sait, nous nous rencontrerons encore malgré nous, dans le court éclair, dans les libres évidences, qui interdiront, moi j’y consens, toute brûlure ancienne ou nouvelle.
Jean Saint-Pierre, comédien, musicien

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