Franchir la ligne
476 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Franchir la ligne , livre ebook

-
traduit par

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
476 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Et si vous aviez travaillé toute votre vie pour réaliser un rêve, celui de jouer au rugby dans l’équipe sportive la plus titrée de la planète, les All Blacks de Nouvelle-Zélande ?


Et si ce rêve était si proche que vous pouviez le sentir ?


Et si vous rencontriez quelqu’un ?


Et si vous tombiez amoureux ?


Et si votre rêve vous coûtait l’homme qui a volé votre cœur ?


Et que se passerait-il si le rêve changeait ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 novembre 2021
Nombre de lectures 17
EAN13 9782382282496
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Franchir la ligne
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2019 Jay Hogan
Titre original : Crossing the Touchline
© 2019 Jay Hogan
Traduit de l’anglais par Clara Gay
Relecture et correction par Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Y’All. That Graphic
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-249-6
Première édition française : novembre 2021
Première édition : décembre 2014
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Franchir la ligne
Auckland Med #2
 
 
 
 

 
 
 
Jay Hogan
 

 
Prologue
 
REUBEN
 
 
Un an auparavant…
La porte de sortie se referma dans mon dos, réduisant au silence la minable tentative du chanteur essayant d’atteindre une note aigüe à des années-lumière de sa portée. Il existait bien un Dieu, apparemment, après tout. Le vacarme de la foule en délire se dissipa miraculeusement en même temps que ce dernier, et j’envisageai alors la possibilité d’une étrange manifestation angélique. Je m’avançai alors dans le parking sombre, aspirai l’air frais de la nuit, et essayai de faire le vide dans mon esprit. Vie. De. Merde.
La poignée de la porte se mit alors à cliqueter, faisant grimper mon pouls. Putain de merde. Quelques minutes de paix, c’était trop demander ? La porte resta fermée, et je laissai échapper un soupir. Je n’avais pas envie d’avoir de la compagnie, mais je n’avais pas non plus été très subtil dans ma tentative de fuite. Jess, ou Tess, ou, quel que soit son nom, ne m’avait pas laissé me défaire d’elle si facilement. Elle avait glissé sa main au creux de mon bras à la minute où j’étais arrivé à ce dîner d’après-match, et avait continué la soirée en déblatérant sans cesse, mais à propos de quoi, je ne saurais vraiment le dire.
Après m’avoir traîné de force sur la piste de danse, elle s’était trémoussée de haut en bas contre ma peau moins qu’intéressée, sous les encouragements enthousiastes de mes coéquipiers, eh oui, c’était vraiment gênant. Mais on nous le répétait assez souvent : « N’énervez pas les fans, soyez polis et donnez-leur de votre temps ». Oui, c’est ça. Je suis presque certain que les petites lignes n’incluaient pas d’avoir les doigts d’une fan inconnue enroulés autour de ma queue. Alors, lorsqu’elle avait glissé une main sur le devant de mon pantalon, j’étais sorti de là en un clin d’œil.
Le bus des Chiefs était garé sur le côté du parking et éclairé par une étrange lumière, à côté de celui des Blues, alors que les logos des deux franchises se fondaient dans la bruine grisonnante. Je me demandai alors si je pourrais appeler un Uber pour rentrer chez moi, mais non, cela ne pourrait jamais arriver. Les rencontres d’après-match n’étaient pas vraiment optionnelles, surtout pour les aspirants All Black. Pour être remarqué par les sélectionneurs, il fallait être visible sur le terrain et en dehors. L’ironie que deux de ces sélectionneurs se tenaient actuellement à l’intérieur, en train de se faire amadouer par d’autres prétendants au titre, alors que je me trouvais dehors sur le parking comme un idiot ne m’échappait pas. Je jetai alors un coup d’œil vers la porte fermée. Putain.
L’équipe signifiait tout pour les All Black, ou les ABs comme on aimait les appeler. Si vous vouliez faire partie de ce qui était sans doute l’équipe sportive la plus performante de la planète, avec plus de cent ans d’histoire et un taux de réussite de plus de 78 pour cent, il ne suffisait pas d’être follement doué, mais il fallait aussi avoir la bonne attitude.
Les ABs accordaient une attention particulière à la façon dont les joueurs comprenaient la signification du mot « équipe ». Peu importe que vous ayez du talent à revendre ou que vous soyez capable de donner du fil à retordre à un cheval de course, si vous étiez une prima donna, un connard qui cherchait à être au centre de l’attention, ou un loup solitaire, vous ne feriez pas long feu au sein des ABs, s’ils prenaient même la peine de vous appeler. Ils avaient une politique officielle de « pas de cons autorisés ».
À vingt-trois ans, j’avais déjà obtenu une place convoitée d’arrière dans l’équipe des Chiefs deux années de suite. Oui, le genre de trucs qu’on ne croit possible d’arriver que quand les poules auront des dents. Le contrat était plus que ce que je n’avais osé espérer en tant que gamin débrouillard qui avait grandi dans une ferme délabrée et dans la misère, dans la campagne de Whakamaru, une région pauvre et reculée. Mais c’était toujours moins que ce dont j’avais rêvé.
J’avais fait une bonne première saison, et celle en cours s’annonçait encore meilleure, car les gros titres me présentaient comme « l’un des arrières les plus prometteurs du jeu contemporain ». Mais je n’avais toujours pas été appelé. Si cela avait été n’importe quelle autre année, j’aurais eu la chance d’obtenir au moins un essai, mais l’équipe actuelle des ABs comptait déjà deux arrières phénoménaux, dont aucun ne semblait vouloir laisser sa place.
Mon minutage était vraiment pourri, et à moins de saboter ces joueurs à l’aide d’une potion magique, tout ce que je pouvais faire était d’attendre et de rester hors de toute histoire. Ce qui signifiait que je ne pouvais pas esquiver les événements de l’équipe ni faire de vagues, encore moins déclencher le tsunami qui s’abattrait sur la terre si j’expliquais exactement la raison pour laquelle j’avais abandonné ladite fan.
Je baissai les manches de ma chemise et enroulai mes bras autour de ma poitrine pour repousser le frisson qui parcourut tout mon corps. Bon sang, il faisait froid. Après avoir couru une dizaine de mètres dans les environs, je trouvai refuge sous l’entrée des traiteurs et me glissai le long d’un groupe de poubelles de recyclage. Parfait. L’endroit idéal pour l’arrière le plus prometteur de Nouvelle-Zélande, ou du moins l’arrière le plus prometteur, complètement gay et toujours dans le placard. Voilà, c’est dit. Oui, j’étais un vrai cliché ambulant.
Les fans de rugby néo-zélandais seraient-ils un jour prêts à ouvrir cette boîte de Pandore, malgré le politiquement correct débité dans les médias ? Qui pouvait bien le savoir ? Les All Blacks n’avaient jamais eu un joueur ouvertement gay, et je n’avais pas vraiment envie de lever la main pour être le premier à arborer ce rôle, et cela pour un certain nombre de raisons. Je tapotai mes poches vides par habitude, à la recherche d’une cigarette. Deux ans plus tard, et bon sang, l’envie était toujours aussi vive.
Je secouai la bruine de mes cheveux et repliai mes bras contre mon torse pour lutter contre le froid. Après dix minutes, Mlle Blonde-et-agaçante serait sûrement passée à autre chose, pas vrai ? Des projecteurs éclairaient de manière éparse le parking, soulignant les brefs filets de pluie scintillante, potentiellement comme une métaphore de toute ma carrière de rugbyman : une lueur sous les projecteurs avant d’être perdu dans la grisaille. Je soupirai, et pour une fois, je me laissai aller dans mon pessimisme au lieu de le combattre.
— Tu cherches une cigarette ?
Qu’est-ce que… ? Je me retournai, et mon souffle se bloqua dans ma poitrine alors que je me retrouvai face à face avec un homme extraordinairement beau. Même à moitié caché dans l’ombre de la porte, il m’était impossible de ne pas remarquer cette peau couleur olive, ces pommettes aiguisées et ces lèvres pulpeuses. Et, putain de merde, ces yeux. Reflétant la lueur terne des lumières autour de nous, ils scintillaient d’un or fauve séduisant. Bon sang.
La bouche de l’homme se recourba en un sourire amusé, puis il leva les mains en l’air.
— Désolé, je ne voulais pas te faire peur.
Je fronçai les sourcils, et le souffle que je retenais se libéra dans un halètement de gêne. J’avais réagi comme une adolescente.
— Mais qu’est-ce que tu fais à te cacher ici ?
Il leva un sourcil, et un souvenir me revint en tête. Je le connaissais, ou du moins, je l’avais déjà vu. Lors d’un dîner de

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents