Gloire et richesse à tout prix
284 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Gloire et richesse à tout prix , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
284 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Olivia Kwame est une jeune femme issue d'une famille aisée qui va faire la rencontre d'un jeune homme d'une trentaine d'années dont elle va tomber amoureuse. Ayant vécu plusieurs déceptions amoureuses par le passé, Olivia va donc se voir s'imposer des principes pour que l'homme, dont elle s'amourachera, la mérite. Car devenir une nouvelle proie pour quelqu’un qui n’en voudrait qu'à la fortune de sa famille est la dernière chose qu'elle souhaite. Malheureusement pour elle, malgré les efforts et les conditions qu'elle a pu consentir pour s'assurer que l'homme qu'elle allait épouser était le bon, il va s’avérer que ce dernier est le pire des hommes qu'elle n'ait jamais connu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 octobre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414367740
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Blowdy
Gloire et richesse à tout prix
(L’avidité)

----------------------------INFORMATION---------------------------Couverture : Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages : 284 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 15.5916

---------------------------------------------------------------------------Gloire et richesse à tout prix
(L’avidité)
Blowdy
16 962563
2
Article 1 :
Le vol
Je monte dans l’avion la boule au ventre, c’est le grand
saut, ma nouvelle vie commence, il n’y aura plus de papa ni
de maman sur mon dos.
Je vais réellement commencer ma vie d’adulte, loin de
tout et de tous ceux qui m’ont vu devenir la jeune femme
que je suis devenue, et lorsque je reviendrai je ne serai plus
celle que je suis aujourd’hui, et tout ce que je laisse
aujourd’hui aura changé, et tous ceux que je laisse ici ne
seront plus comme je les ai laissés.
Il y aura des naissances derrière moi, il y aura des
mariages derrière moi, il y aura des décès derrière moi et il
y aura des rides sur le visage de ma maman et encore plus
sur celui de ma grand-mère.
Ouf ! enfin je trouve ma place, au moins c’est à côté du
hublot, c’est parfait je pourrai tranquillement voir défiler les
paysages au décollage et à l’atterrissage sans compter les
nuages en transition.
Pendant que je m’installe, je me rends compte qu’il y a
une personne derrière moi.
En me retournant, je tombe nez à nez avec un jeune
homme élancé à la tête de crapaud et aux yeux gris. Il me
sourit et me dit bonsoir.
3 Légèrement gêné par son sourire indéchiffrable, je lui
rends son bonsoir puis retourne ma tête du côté du hublot.
Je me perds de nouveau dans mes pensées en repensant
à cet au revoir difficile avec les miens, jusqu’à ce que mon
voisin de bord décide d’interrompre le calme qui règne.
Il me demande si je me sens bien, et si je n’ai besoin de
rien.
Étonnée par cet élan de gentillesse à mon égard, je
réagis de manière agacée en lui répondant que tout va bien
et que je n’ai besoin de rien.
Ma réponse suffit à lui faire comprendre qu’il a été un
peu envahissant le temps d’une seule seconde.
L’instant d’après l’hôtesse de l’air passe et nous
demande ce que nous aimerions manger pour le dîner.
Mon voisin aux yeux gris semble connaître du coup ce
qu’il voudrait mais pas moi.
Je demande alors à l’hôtesse un petit moment afin de
décider du menu qui me conviendrait.
C’est ainsi que mon voisin de bord me propose de
prendre le menu de poisson parce que selon lui le menu de
viande serait très difficile à digérer en plein vol.
Je décide alors de suivre son conseil et je prends le
menu de poisson.
Il s’avère que l’entrée me plaît bien, mais le plat en
luimême, il me plaît moins.
Je décide alors de le mettre de côté et d’entamer
directement le dessert.
4 �
En savourant ce dernier avec grand appétit, je constate
que mon plat de poisson mis de côté a été dérobé, il est
désormais entre les mains de mon voisin de bord.
À ce moment-là, mon sang ne fait qu’un tour et je lui
dis que la Bible dit : « demandez et on vous donnera », et
dans Or et Ro, il est dit : « prenez ce qui est à autrui et vous
serez mis à votre place ».
Je finis alors par lui dire qu’il est impoli de prendre un
plat qui ne vous appartient pas et ce sans demander à qui de
droit.
Mais mon voisin de bord aux yeux gris semblait avoir
mangé l’audace à sa naissance et ne semblait pas être
intrigué par ma remarque ; bien au contraire, après avoir
terminé de manger nos deux plats, il prit un grand verre
d’eau puis se mit à roter comme un porc qui annonçait
qu’il était sur le point de faire son besoin.
Ceci me dégoûta au plus haut point et je lui fis savoir
qu’il était indispensable qu’il apprenne à se tenir dans les
lieux publics avec des inconnus. Il me regarda et puis me fit
de nouveau son sourire comme celui de tout à l’heure qui
me parut laid.
L’hôtesse de l’air fit le second tour pour nous
débarrasser de nos plateaux puis s’en alla.
J’eus envie de faire un besoin et je me suis levée.
En me levant, j’ai demandé le passage à mon voisin de
bord aux yeux gris et aux manières de porc : « svp
pourriezvous me laisser passer ? » ; il me répondit que ça ne lui
plaisait pas ; je me suis retenue de lui dire que cet avion
n’était pas celui de ses ancêtres.
5 Il finit par me laisser passer avec son même sourire.
À mon retour des toilettes, il n’était plus là. Les
lumières de l’avion commençaient à s’éteindre et je me mis
en position de sommeil.
Lorsque j’ai de nouveau ouvert les yeux, le revenant
avait fait son retour et était encore plus souriant que la
dernière fois.
Je me suis alors dit que, vu que j’aurai à le supporter
durant tout le vol, je ferais mieux d’essayer d’échanger avec
lui pour détendre cette atmosphère du gentilhomme et de la
fille sur la défensive.
Je pris l’initiative de dialoguer avec lui en lui
demandant qui il était ce qu’il faisait et ce qui le rendait aussi
souriant, parce que à le voir il était du genre à avoir ses dents
du devant dehors à tout va tel un castor.
Il me répondit qu’il était un homme qui croquait la vie
à pleine dent et que son métier était son hobby favori.
Sur le coup je ne pus le prendre au sérieux, parce que
simplement il ne se montrait pas sérieux dans ce qu’il avançait.
Je me suis sommairement présentée à lui et nous avons
continué à nous raconter des histoires sans queue ni tête.
Jusqu’à ce que le sommeil me prît de nouveau et que je
me retrouve à dormir sur son épaule.
Eh oui !
Je m’étais endormie sur l’épaule du voisin de bord aux
yeux gris et aux manières de porc.
Au moment où on annonçait l’atterrissage, je me
réveillais et c’est ainsi que je me suis rendu compte que
6 j’avais dormi sur son épaule durant un long moment et j’ai
également pu constater que j’avais été recouverte par un
deuxième plaid qui n’était pas à moi.
J’eus un petit pincement au cœur parce que je me suis
rappelé comment au début de ce vol j’avais été plus ou
moins désagréable avec lui.
L’atterrissage est vite arrivé et je me suis rendu compte
que je n’avais rien avalé pour le petit déj à mon réveil.
Mais il était trop tard parce que les hôtesses de l’air
étaient déjà en train de ranger les plateaux.
J’entendis mon ventre gargouiller et je crois que mon
voisin de bord aussi a entendu mon ventre gargouiller parce
qu’il finit par m’inviter à prendre mon petit-déjeuner dans
un café gourmet de l’aéroport.
Je ne fis plus ma difficile parce que j’ai eu envie de
connaître d’avantage qui était ce personnage qui était à la
fois sans manière et galant.
En nous rendant dans un café nous nous sommes mis
à nous raconter nos vies, nous nous sommes dit que vu que
nous ne nous reverrions certainement plus, nous pouvions
nous raconter toutes les pires conneries de nos vies
respectives.
On pouvait affirmer qu’il avait un palmarès de bêtises
vraiment à plaindre.
Quand est venue l’heure de se séparer parce que
visiblement nous avions tous deux des correspondances à
prendre.

7 �


Article 2 :
La correspondance
Nous nous sommes rendu compte que nous avions la
même correspondance.
Nous nous sommes levés de nos chaises et nous nous
sommes dirigés vers le terminal E3 de l’aéroport de Roissy
CDG où nous nous trouvions et avons embarqué pour
Nice.
La correspondance a été plutôt calme, nous étions
exténués par le voyage que nous commencions à trouver
long.
Le jeune homme aux yeux gris et au comportement de
porc me semblait plus posé et un peu plus sérieux qu’au
début de notre rencontre dans le précédent vol.
Pour briser le silence qui régnait, je vins à lui demander
pourquoi il était soudain devenu si sérieux.
Il me répondit :
– C’est le retour à la vraie vie que j’appréhende, fini les
vacances et les moments de détentes, je remets ma veste de
combattant ( Clin d’œil à Or).
– OK, je vois ! lui dis-je.
Puis je lui ai laissé son moment à lui.
8 �
***Oups***
Comme vous le constatez, j’emploie des pronoms
personnels (je et j’ai)… ce qui est un peu impoli, n’est-ce pas ?
Je suis Olivia Kwame, Ivoirienne de 30 ans et
commerciale au compte de la compagnie Or et Ro Project,
basée dans mon pays d’origine, la Côte d’Ivoire.
C’est la première fois que la compagnie m’envoie en
France en tant que représentante et ce pour un contrat de 5
ans renouvelable.
Mon travail consiste à vendre des projets
immobiliers… ***
En regardant les nuages à travers le hublot, j’ai fini par
m’assoupir.
*
* *
Je suis Marc Sodjavi, Franco-Togolais de 35 ans. Né à
Vogan au Togo dans la région du Lac.
P.-D.G. du groupe Birman (promoteurs immobiliers).
Je me retourne vers elle et je me rends compte qu’elle
s’est assoupie, c’est à croire que les avions la bercent , en
la regardant ainsi je ne peux m’empêcher d’avoir des idées
tordues qui me passent par la tête.
Mais tout à l’heure lorsque nous attendions nos
correspondances respectives sans savoir que ce serait la même,
elle m’a dit qu’elle venait en France au compte de la
compagnie Or et Ro (cette fichue compagnie ivoirienne qui
m’a fait perdre 500 mille euros en Côte d’Ivoire) ; je n’ai pas
9
E

F

C

D
pu cacher mon sérieux lorsqu’elle a prononcé le nom de
cette compagnie de merde. Et de ce qu’elle m’aurait appris, agnie s’installerait maintenant en France et
comme si le hasard existait vraiment, son point de chute
serait Nice.
Ce serait peut-être là un signe , oui ! oui ! un signe
pour pouvoir récupérer mes 500 mille euros que j’ai perdus
à cause d’eux.
Et ce qui m’a fichu dans une merde terrible.
J’ai frôlé la faillite à cause de cette somme perdue, de
plus les actionnaires étaient contre CE projet-là, le projet de
construire une cité en Côte d’Ivoire.
Je ne crois pas au hasard, mais je crois plutôt à la
chance.
Eh oui ! la chance de pouvoir récupérer mon argent et
ce grâce à Olivia Kwame.
Pour cela, je vais devoir cerner le genre d’homme qu’elle
aime, puis devenir cet homme-là et jouer de mes autres

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents