Grêlon mon amour
302 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Grêlon mon amour , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
302 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Un jeune journaliste et une jeune chef d'entreprise vivent une toute nouvelle histoire d'amour dans le contexte inédit de la lutte contre la grêle avec un avion révolutionnaire exploité par des professionnels de la météo dans le sud-ouest de la France, à Agen, en 1969. Combattre la grêle et ainsi surseoir aux désastres irréversibles sur les cultures : un rêve ou une réalité ?

Cette aventure est rigoureusement vraie, et pour le plaisir de la lecture, « légèrement romancée ! ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 août 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332961129
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96110-5

© Edilivre, 2015
Avant-propos
Dans la mythologie Grecque, les Telchires avaient le pouvoir de faire tomber la pluie, la grêle et la neige.
De nos jours, l’omniprésence de la technologie et le savoir des hommes prétendent faire mieux avec la conviction de réussir…
… Afin de protéger les vergers des ravages de la grêle, des scientifiques en météorologie vont exploiter, pour la première fois, un avion révolutionnaire… Toute la région va se mobiliser !
Pierre est journaliste à la Dépêche du Midi, Claire est cadre commercial dans une entreprise de conditionnement de fruits. Ils sont tous deux partie prenante, se rencontrent, s’aiment et leur amour naissant évoluera dans le contexte de cette extraordinaire épopée. Cette histoire vraie mais quelque peu romancée a le mérite de démystifier les idées préconçues, de tordre le cou aux mauvaises croyances tout en démontrant les limites humaines dans la lutte contre les catastrophes naturelles.
Notre histoire se déroule dans le Sud-Ouest de la France, à Agen, en 1969…
MK
Chapitre 1 Déclaration de guerre
A ma sortie de l’école du journalisme, après trois années d’études à Bordeaux, je suis entré comme stagiaire à La Dépêche du Midi d’Agen. Le recrutement se faisant sur des candidats à bac plus deux. Depuis, le journal qui semble apprécier mon travail, me fait suivre régulièrement de la formation au sein même de l’entreprise et sur le terrain avec ou sans collègues. Je suis tout à fait ravi, à ce jour, devant ce qui se trame du côté de «  La Garenne » , de pouvoir enfin renvoyer la politesse. J’ai, comme qui dirait, des démangeaisons à vouloir décoller avec mes propres ailes… Ce que l’on me propose avec cette guerre des grêlons, est assurément ce qui devrait changer mes rapports avec mon boulot au quotidien. Serait-ce cet ascenseur si désiré ? Et que dire de ce coup de foudre si délicieusement imbriqué avec Claire et Le Pruneau malin… ? Saurais-je entreprendre un tel amalgame sans faire d’impairs ? Percer radicalement au sein de mon boulot et construire un truc génial et solide avec Claire ? Et pourquoi pas ? Les coups providentiels font parfois avancer les choses d’un bond dans une vie ?
J’ai déjà une grande envie de partager tout ça avec mes proches… C’est tellement important. Bien sûr, qu’il est encore bien trop tôt pour vivre ces évènements avec mes parents, ma petite sœur Nicole et mon grand frère Jean… Cet amour qui me dévore et cette nouvelle perspective professionnelle… Mais qu’il est déjà si bon de leur garder au chaud ces nouvelles qui devraient désormais changer ma vie et ravir la leur…
Ce lundi matin, je gare ma DS Pallas sur le parking du journal. Je redescends sur terre et vais directement, la gorge nouée, au fond de la grande salle de la rédaction où se trouve, derrière une baie vitrée, le bureau de mon chef. L’accueil est à son ordinaire. Le boss doit être là depuis déjà un bon moment en regard des dossiers ouverts et étalés sur son bureau. Le nez garni de lunettes, perchées sur son extrémité, fait du rase-motte sur des feuillets dans quelques aller et retour bien appliqués. Je manifeste ma présence par un classique « Bonjour Monsieur ». Un vol rasant des yeux finit son passage et reprend de l’altitude, le fauteuil recule un brin dans un léger crissement et un regard fatigué se pose sur moi.
« Bonjour Pierre !
– ………
– Alors, quelles sont les nouvelles ?
– Je viens vous rendre compte de ma visite faite à l’aérodrome ce week-end en ce qui concerne la lutte anti-grêle.
– Raconte… »
Là, je lui débite tout ce que je sais. Il semble boire ce que je lui narre et ne m’interrompt pas. Cela dure un petit moment tout de même et une fois au bout de l’exposé, re-crissement quand il se recule encore un peu de son bureau et m’invite à m’asseoir… Enfin ! Il me pose quelques questions auxquelles je réponds de mon mieux. Puis, sur un ton assez paternaliste, il me donne son sentiment sur cette affaire. Il me fixe quelques garde-fous d’usage, me remémore quelques éléments concernant la déontologie du métier et m’annonce royalement me confirmer son feu vert et carte blanche tout en me souhaitant prudence et bonne chance.
« Bien entendu, vous me rendrez compte de tout au fur et à mesure. Je veux tout savoir en temps réel… Vu ?
– Oui… Merci… Monsieur ! »
Je quitte les lieux et rejoins mon bureau à l’autre bout de la rédaction. Dans la grande salle commune que je partage avec mes collègues, il n’y a pas grand monde. Ils sont sans doute sur le terrain. De mon petit bureau en bois, j’extirpe mon Nikon F2, de la pellicule et mon kit journalistique. Un collègue vient vers moi, intrigué par autant d’empressement.
« Alors Pierre, tu me racontes…
– Je suis allé aux nouvelles ce week-end, tu sais… Cette histoire de guerre déclarée aux orages… Tu es forcément au courant ?
– Oui, justement… Alors ?
– Le boss me confie l’affaire sans doute en regard de ma toute légère expérience des avions…
– Oui, c’est ça : nous avions, les collègues et le boss, pensé que toi seul était susceptible de prendre ce truc en main… Tu sais, nous et les avions…
– C’est sympa, nous aurons l’occasion d’en reparler mais là, il faut que je file, justement aux avions.
– Bien… Alors bon vent.
– Merci et à plus tard. » (Je pensais en moi même : bonjour les courageux)
Il n’y a plus à hésiter. Les choses étant bien claires, il est largement tant de filer sans retard vers l’aérodrome de la Garenne .
Gonflé à bloc, me voici devant le chalet en bois de l’ A ssociation C limatologique de la M oyenne vallée de la G aronne et du Sud-Ouest  ; il est 9 heures. Plusieurs voitures sont déjà garées. Je me propulse vers l’intérieur du bâtiment à la recherche de la personne rencontrée samedi après-midi. En fait je tombe directement sur un Monsieur d’une quarantaine d’années qui s’étonne de ma présence et vient à ma rencontre…
« Bonjour, vous désirez voir quelqu’un ?
– Bonjour, je suis passé samedi après-midi et l’on m’a alors conseillé de revenir ce matin. Je me présente, Pierre Blanchet de La Dépêche du Midi . Voici ma carte…
– Bonjour Monsieur Blanchet, Monsieur Delbourne ; je suis le Directeur de cette station météo, j’ai trouvé votre carte avec un petit mot ce matin sur mon bureau… Soyez le bienvenu, que puis-je pour vous ? »
Ce Monsieur Delbourne, doit avoir la quarantaine, des cheveux grisonnants, tirés vers l’arrière au ras du cuir chevelu et légèrement sur un côté. Il est petit, sec, nerveux et doté d’un solide accent du large Sud-Ouest. Son parlé strident est si rocailleux et si pointu que j’ai du mal à tout comprendre… il parle si vite… con ! ( Comme ponctue le bon gascon du coin… avec… l’accent  !)
Je ne me déconcentre pas pour autant et j’embraye :
« Il est arrivé aux informations de mon journal, que vous seriez sur le point d’intensifier votre lutte contre les ravages de la grêle avec des moyens tout à fait nouveaux ?
– Oui c’est exact !
– Est-il vrai aussi qu’un nouvel avion serait attendu à cet effet ?
– Oui, tout a fait. Mais il serait peut-être préférable d’attendre un moment que nos spécialistes météo en provenance de Toulouse arrivent. Vous avez de la chance car justement nous devions finaliser le sujet ce matin même. Voulez-vous assister à la réunion ?
– S’il vous plaît, juste le temps de téléphoner au journal afin de disposer de ma matinée et je serai bien volontiers ravi d’être des vôtres…
– Pour le téléphone c’est par ici… Suivez-moi.
– Merci Monsieur. »
Je le suis vers ce qui ressemblerait au secrétariat de l’association. Je retrouve, là, la personne déjà vue samedi. Nous échangeons des sourires discrets quand elle me passe le combiné du téléphone. Monsieur Delbourne s’éclipse par la même occasion.
La communication est vite obtenue et le feu vert de mon chef est tout aussi rapide. Je m’adresse aussitôt à cette charmante personne afin d’obtenir enfin une photo de l’avion en question. Le cliché tant convoité m’arrive sans détour et instantanément entre les mains sous la forme d’une enveloppe marron clair au format 21x27. Le temps d’en extraire la photographie et de la mettre dans le bon sens, vu l’étrangeté de ce que je découvre. Mais, moi qui suis un peu au courant des machines volantes du moment, je n’en crois pas mes yeux. L’engin aurait tout l’air d’une caisse à savon avec des ailes carrées, une queue verticale en forme de cheminée de transatlantique, un nez pointu, très long et une hélice au bout. Le tout posé sur un train d’atterrissage lui donnant l’apparence d’une sauterelle prête à bondir !
Rustique à souhait ou encore taillé à la hache. Du jamais vu. La secrétaire qui m’a suivi du regard semble s’amuser de mon étonnement. Elle ne croirait pas si bien penser… Puis elle vient vers moi avec l’intention de me donner des informations… sur cet avion.
« Il emporte 10 personnes et il grimpe très haut en un temps record ! J’ai à votre disposition la fiche des caractéristiques techniques et des performances de l’avion. Je vous confirme que son nom est bien « Pilatus ».
– Vous êtes vraiment très aimable, merci. »
A cet instant, Monsieur Delbourne revient vers moi et m’invite à faire le tour de la station météo avec lui. Nous passons d’un bureau à l’autre. Il y aurait bien une dizaine de personnes qui officieraient en ces lieux. Dans une grande pièce, il y a des téléscripteurs ou autres engins de télécopie ou télex qui font du bruit par intermittence et des cartes météo en quantité sur les murs et sur de grandes tables, sans doute prévues à cet effet. Il y aurait comme une petite odeur qui semble celle de l’ammoniaque flotte dans la pièce d’ammoniaque… forcément, avec tous ces tirages de cartes…

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents