324
pages
Français
Ebooks
2020
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Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
02 avril 2020
Nombre de lectures
91
EAN13
9782376767275
Langue
Français
Griff
J’ai appris très tôt que le moyen le plus simple d’éviter un cœur brisé est de toujours être le premier à franchir la porte. Prendre soin de quelqu’un ou de quoi que ce soit implique d’être déçu. C’est pourquoi j’évite les relations et je cours après les contrats freelances – écrivant des critiques culinaires en prête-nom et des articles sur l’efficacité des phrases de dragues ringardes – au lieu de courir après mes rêves.
En outre, les rêves ne se réalisent pas pour des gens comme moi. Et personne, pas même le barman sexy en diable du club ne peut me convaincre du contraire. Parce que je ne mettrais plus jamais mon cœur en danger.
Sam
En tant que barman, j’ai vu un million de dragueurs à l’œuvre, mais aucun n’a autant de talent que Griffin Marian. C’est un charmeur, promettant du bon temps. Sortir avec lui était censé n’être qu’une aventure. Je n’étais pas censé me soucier de son passé fracturé ou de ses rêves enfouis. Je dois seulement m’inquiéter de mon propre avenir, surtout après que ce stupide critique culinaire a sabordé mes espoirs d’ouvrir enfin mon propre restaurant.
Mais plus je passe de temps avec Griff, plus je commence à réaliser que mes projets ne signifient rien sans lui. Si seulement je pouvais le convaincre de nous donner une chance de poursuivre nos rêves ensemble.
Publié par
Date de parution
02 avril 2020
Nombre de lectures
91
EAN13
9782376767275
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Griffin
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Lucy Lennox
Titre original : Grounding Griffin
© 2017 Lucy Lennox
Traduit de l’anglais par Lorraine Cocquelin
Relecture française par Valérie Dubar, Miss Relect Addict
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : : 978-2-37676-727-5
Première édition française : avril 2020
Première édition : janvier 2017
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
La famille Marian
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
À mon mari qui pense que mes romans sont des menus
à partir desquels il peut passer commande.
Qu'il soit béni.
La famille Marian
Thomas et Rebecca Marian
Leurs enfants (du plus vieux au plus jeune) :
Pete , marié à Ginger – ils ont des jumelles.
Jamie (rencontre Teddy dans Teddy )
Blue (rencontre Tristan dans Blue )
Thad (fréquente la cousine de Tristan, Sarah )
Jude (rencontre Derek dans Jude )
Simone (hmm…)
Maverick (Tome 5)
Griff ( Griffin est son histoire)
Dante (Tome 6)
Tante Tilly – la tante de Thomas Marian
Mamie – la grand-mère de Tristan
Irene – la femme de Mamie
Griffin
Le clan Marian #4
Lucy Lennox
Prologue
GRIFF
Lorsque le plat arriva, cela ressemblait à une pile de scrotums – devait-on dire « scrota » au pluriel ? – empilés les uns sur les autres. Je clignai des yeux et regardai à nouveau la chose. Ouaip. C’était toujours une bonne grosse pile de burnes.
— Rappelez-moi ce que j’ai commandé, vous voulez bien ? demandai-je au serveur.
— Aubergines* déstructurées sur un nid de morilles ouvragées, associées à un soufflé de topinambour sucré et de choux de Bruxelles farcis, et agrémentées d’une mousse au citron.
Perplexe, je clignai à nouveau des yeux. Il avait dit quoi, là ?
— En anglais, c’est possible ? demandai-je.
— Aubergine, champignons, une espèce de racine originaire de Jérusalem, des choux de Bruxelles et un machin mousseux jaune, me murmura l’homme à l’oreille. Bonne chance, mon vieux.
Je poussai un soupir puis attrapai ma fourchette pour en goûter un morceau. Une promesse était une promesse, et je ne pouvais pas vraiment écrire une critique du restaurant sans en goûter la nourriture. Monte Mancini m’en devait une belle, pour me forcer à faire ça.
Hier, l’un de mes amis, critique culinaire pour le magazine San Francisco Nights , m’avait laissé un message. Monte m’avait appelé, paniqué, pour me supplier de prendre sa place et d’écrire cette chronique, car il devait absolument partir en Italie voir sa mère souffrante. J’avais plutôt l’impression que sa mère souffrante était en réalité une plage naturiste sur la côte est de son pays natal. Sale chanceux.
Cependant, j’avais accepté d’écrire cette critique à sa place et de la soumettre à son nom, de prendre sa réservation et de me pointer à l’heure. En tant que free-lance, j’avais déjà eu à écrire des critiques culinaires, mais j’étais loin d’être un expert de la bonne chère.
Afin de tromper les lecteurs pour leur faire croire que les tentatives peu convaincantes de Griffin Marian étaient en réalité les mots choisis avec soin par le célèbre Monte Mancini, j’allais devoir faire très attention à ce que je mangeais et prendre une montagne de notes dès mon retour chez moi.
Ce plat avait un goût de… Comment le dire poliment ?
D’une montagne gargantuesque de testicules.
La chronique que j’écrivis fut loin d’être plaisante, et je fis jurer à Monte de ne plus jamais m’envoyer au casse-pipe .
SAM
— Sale connard de mes deux, hurlai-je à l’intention de l’écran de mon ordinateur. Ce poseur prétentieux n’aurait pas pu choisir un autre soir pour écrire sa chronique ? Seigneur !
Jason, mon colocataire, émit quelques bruits inintelligibles réconfortants, sans queue ni tête. Non, tout n’irait pas bien. Le propriétaire du restaurant cherchait déjà une excuse pour me virer et me remplacer par un chef qui lui coûterait moins cher. Lui et moi n’avions jamais réussi à nous mettre d’accord sur les plats que nous devions présenter, de toute façon, et j’avais plus de mal ces derniers temps à tenir ma langue en sa présence.
Je savais que cette critique serait la goutte d’eau qui ferait déborder le vase.
— Écoute ça. « Une mascarade prétentieuse et inabordable » et « une substance gélatineuse se prenant pour de la mousse ». Il se fiche de moi ? A-t-il la moindre idée du prix des ingrédients de qualité ou du goût qu’un soufflé est censé avoir ? Je n’ai jamais rien préparé de gélatineux de toute ma vie. Je parie qu’il serait incapable de reconnaître une mousse délicate même si elle lui atterrissait comme par magie sur le bout du nez. Et s’il avait voulu de l’abordable, il n'avait qu’à aller chez McDonald’s.
Je poursuivis ma lecture. Ma seule consolation résidait dans le fait que le soir où il était venu était apparemment ce jour maudit où tout ce qui pouvait mal tourner avait mal tourné. J’allais devoir faire entendre raison à Franklin et lui expliquer le mauvais timing.
Pas de chance. Il s’avéra que Franklin se moquait comme d’une guigne que le critique culinaire soit venu le jour où l’Enfer s’était déchaîné, entre le problème avec notre fournisseur de denrées froides et l&