Healing desire

Vinie Léoz

Description

Nymphomane la nuit, Déborah multiplie les conquêtes. Sa devise : aucun avenir, aucun sentiment, aucune attache. Juste l’oubli. Infirmière le jour, Déb tente de maintenir sa carapace. Elle pense avoir trouver la solution en cachant ses blessures derrière un rôle de femme forte jusqu’à ce qu’elle rencontre Ange au détour d’une machine à café de l’hôpital.

Médecin, amateur de café, Ange est vite troublé par la jeune femme et ne veut pas la laisser filer. Au premier regard, il la désire plus que de raison. Si Déborah pense rester maîtresse de sa vie, c’était sans compter sur la détermination du jeune homme qui ne compte rien lâcher...

Et s’il devenait sa plus grande faiblesse ?

Précédemment édité sous le titre "Irrésistible désir".

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Suspense
• Suspenso

Informations

• Publié par: Butterfly EDITIONS SAS
• Date de parution: 10 juin 2022
• Nombre de lectures: 20
• EAN13: 9782376527275
• Langue: Français

Extrait

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Vinie Léoz
Healing Desire



ISBN : 978-2-37652-727-5
Titre de l'édition originale : Healing Desire
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © - Butterfly Éditions - Dépositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-727-5
Dépôt Légal : Juin 2022
20052022-1430-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
[e-mail]

Playlist



Tout le long de mon processus d’écriture j’ai beaucoup évoqué la musique.
Voici les titres qui apparaissent au fil de votre lecture :

Billie Holiday I’m a fool to want you
Aerosmith Dream on
Muse Feeling Good
Lady marmalade
Earth, Wind Fire September
Cat Stevens Sad Lisa
Nick Cave The Bad Seeds et Kylie Minogue Where the wild roses grow
Mungo Jerry in the summertime
Ray Charles What’d I say
Neil Young Hey hey, My my

Pour l’écriture de certains chapitres j’avais besoin de me mettre dans le bon état d’esprit, aussi plusieurs de ces titres ont été écoutés en boucle pour me permettre de ressentir ce que je voulais vous décrire. J’espère avoir réussi à faire naître des petites étincelles en vous. Je partage avec vous quelques titres.

Low Lullaby
Nick Jonas Close ft Tove Lo
Fleetwood Mac Go your Own
Lucius Two of us on the run
Chris Pureka Come back home
Passenger Ain’t no sunshine
Daughter Medicine
Coeur de pirate, Marc Lavoine, Arthur H, Qu’il est difficile
Pomme Sans toi
Jean Jacques Goldman Sache que je
Jacob Miller, Matt Naylor, Steven Stern Slipping Away
Agnes Obel Dorian
Metallica Nothing else matters
Christina Aguilera Save me from myself

Belle re-découverte si vous connaissez, sinon, bonne écoute, fermez vos yeux et laissez la musique vous emportez.
« Ne priez pas pour avoir une vie ordinaire, priez pour avoir la force d’en traverser une remplie de défis »
Bruce Lee

Cette romance est mon défi et si, le temps d’une lecture votre vie était moins
ordinaire.
Chapitre 1
Douloureuse nécessitée


Déb


Je te hais, je te déteste. Comment as-tu pu me faire ça ? À MOI ! Plus jamais je ne veux que tu m’adresses la parole. Tu ne fais plus partie de ma vie.
Et tu oses venir me voir, essayer de me parler, quel culot !
Mais comment peux-tu encore te regarder dans un miroir ? J’avais confiance en toi, j’aurais tout donné pour TOI !
Ma foi en toi était inébranlable. Et toi, tu m’as humiliée, blessée au plus profond de mon être. Jamais je ne me relèverai.
Maintenant, achève-moi…
N.O.N…

Jamais je ne m'habituerai au réveil en sursaut, à la sensation de mon cœur qui cogne contre ma poitrine, ni à cette chaleur qui m'envahit à chaque cauchemar. Des mauvais rêves qui hantent mes nuits depuis des mois. Quelques gouttes de sueur coulent le long de ma colonne vertébrale. J'essuie mon front, remonte mes cheveux sur le sommet de mon crâne. Ma main se pose sur ma nuque, je contemple un instant la tapisserie face à moi. Les lumières de la rue dansent sur le mur, je plisse les yeux, essayant de trouver quel animal se dessine. Mes pensées s'égarent vers des souvenirs d’enfance. Je me revois, allongée dans l'herbe, prenant le temps d’observer le ciel, ses nuages, puis je les laissais me chuchoter leurs histoires. Les images de mon passé sont vite brouillées par le réveil aux chiffres rouges trop lumineux qui m’indique quatre heures du matin. Il est temps pour moi de partir. Je ne m’attarde jamais longtemps.
Le beau gosse ténébreux dort toujours à mes côtés. Il étreint son oreiller, j’admire le dessin parfait de ses biceps. Le drap qui recouvre ses jambes retombe sur le bas de ses reins, la simple vue de son dos athlétique m’enflamme de désir.
HUM… Ça oui, il a été… endurant, limite infatigable.
Je ne vais pas m’en plaindre, c’est comme ça que je les préfère. Je ne suis pas sensible aux gravures de mode ambulantes, j’aime les hommes plutôt solides, rassurants et protecteurs. Grands, baraqués (attention pas genre Vin Diesel ou bodybuilder !), des bras costauds pour m’entourer, me contenir, m’étreindre pour un soir ! Et surtout sans attache, juste une nuit ou deux, jamais plus. Mais, si la couleur des cheveux m’importe peu, je reste en général loin des hommes blonds aux yeux bleus.
AH ! Oui, ceux-là, je les déteste. Même en manque de sexe… NON, jamais !
Quoi ? Je rêvasse depuis déjà quinze minutes.
Allez, ma grande, lève-toi. Il est temps de partir.
Le drap à imprimé fleuri me fait sourire, pas très viril ! Sa maman ou son ex a dû choisir cette parure quand même très féminine.
La fraîcheur du carrelage sous la plante de mes pieds m'aide à sortir du lit. Mes affaires sont éparpillées un peu partout autour de moi. Sur la lampe de chevet repose mon soutien-gorge en dentelle rose, je l’attache en même temps que je me lève. Ma robe est sur le canapé à moitié cachée derrière un coussin. Je cherche mon sac à main du regard. Je contemple l’appartement, encore une fois, je m’égare. C’est vrai que l’on n’a pas perdu de temps en rentrant du bar.
Je l’ai chauffé jusqu’à ce qu’il comprenne que ce soir il m’aurait dans son lit. Dans la cage d’escalier, les préliminaires ont été torrides. Si je m’étais écoutée, nous l’aurions fait là, entre deux étages. J’aime bien l’idée que l’on puisse nous surprendre.
Offerte à lui, mes retenues désinhibées, j'étais pantelante dans ses bras, lui offrant mon corps pour qu’il assouvisse mes envies. J'ai souhaité qu'il descende sa main pour me caresser plus bas, mais il en a décidé autrement et nous sommes rentrés dans son appartement.
Tout s’est alors précipité et mon sac a été abandonné là.
Oui, ma besace dans l’entrée.
Bon, maintenant que j’ai tout retrouvé, je me sauve. J'ouvre la porte qui ne possède pas moins de trois verrous et grimace.
Non, mais ce mec a peur de quoi ? Avec sa carrure, je doute que l’on ose l’emmerder. L'empressement de cette nuit à vouloir me baiser a cependant dû lui faire oublier ses craintes.
Je suis enfin dans la rue et m’en sens soulagée. Il ne s’est pas réveillé lors de mon départ. J'aime partir comme une voleuse sans avoir à m'expliquer. Une petite brise me caresse le visage, une nouvelle journée commence.
J’habite une ancienne grande maison de ville aux pierres apparentes. Elle a été retapée pour être divisée en plusieurs appartements. Les travaux ont été bien faits. Il y a seulement quatre logements dont deux au rez-de-chaussée, un local à poubelles et une cour. Un escalier dessert les deux autres habitations. La mienne ainsi que celle de Madame Paula, ma voisine, une sexagénaire célibataire et pleine de vie, comme elle aime se définir. Elle a raison de se déclarer en pleine forme. Je l’ai surprise un soir en rentrant du boulot, à moitié dénudée et complètement décoiffée, elle disait au revoir à son « visiteur » sur le pas de la porte. Ce jour-là, alors qu’elle enlaçait son prétendant, Madame Paula m’a souri. Depuis elle est devenue comme une grande-tante pour moi, surtout pas une grand-mère ou elle me fusillerait sur place.
Je pénètre enfin mon « home sweet home ». Ici, dans mon refuge, mon antre, ma carapace est mise au placard. Je peux me laisser aller, être moi-même, personne n’y vient jamais ! Je réussis constamment à esquiver les demandes de passage de mes amies et collègues. Durant mes quatre années d’études, j’ai toujours travaillé avec les différents groupes à la bibliothèque, au coin d’une terrasse ou chez les autres. Mais pas dans MON sanctuaire !
Voilà pourquoi j’apprécie Madame Paula, elle le comprend. De plus, j’adore sa cuisine et elle m’invite souvent chez elle.
La voix enrouée de Billie Holiday résonne dans l’appartement. « I’m a fool to want you », une chanson tout en émotions qui allie la tristesse à l'amour qu'elle éprouve, presque comme des remords.
L’une des rares choses que j’ai gardée de ma vie d’avant, c’est la musique. Elle ne peut pas m’abandonner. J’écoute presque tous les styles, du blues, jazz en passant par le rock, folk, et quelques chanteurs français. Rien de plus pour me combler après le travail, après mes cauchemars, pendant les repas, en somme tous les jours.
C’est peut-être ma façon à moi d’avoir comme une présence. Il y a du bruit, des voix douces, des histoires au travers des textes qui dansent autour de mes oreilles et dans ma tête. Plusieurs playlists sont toujours prêtes sur mon iPod. Celles que j’écoute quand je suis triste, en colère, pour m’aider à me détendre ou encore une spéciale pré et post sexe.
Pour l’heure, j’ai besoin de m’apaiser pendant ma douche. Et surtout retirer toute trace de fatigue et de sexe.
Je me déshabille et tends la main pour ouvrir le robinet. Après un rapide démaquillage, je me glisse sous l’eau chaude. J’aime l’effet qu’elle a sur mon corps en se frayant un chemin du haut