Il est grand temps de se réveiller pour goûter au bonheur...
102 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Il est grand temps de se réveiller pour goûter au bonheur... , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
102 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


  • Un black-out de cinq ans.



Un futur mari qui s'est fait la malle.



Une vie entière à reconstruire.



Quand Alix, fraîchement trentenaire, se réveille d'un long coma, après un accident, cinq années se sont écoulées. Son avenir, envolé ; son fiancé, éclipsé ; sa grand-mère chérie, décédée. Bref, rien ne va.


Rebondir ? Oui, mais comment quand on a tout perdu ? Quand vos parents vous couvent comme une enfant de cinq ans ? Quand votre ex, désormais marié et père de famille, cherche à renouer ? Quand votre sœur jumelle n’a qu’un objectif : vous sortir de votre « hibernation sexuelle » ?


En se cachant derrière un humour douteux, elle essaie de renouer avec un quotidien la laissant complètement désemparée. Jusqu’au jour où Logan, un sexy croque-mort, arrive à choper son numéro de téléphone grâce à – ou à cause de – sa sœur et s’immisce doucement mais sûrement dans sa vie.




Prédemment édité sous le titre la Belle au Bois Dormant et le croque-mort.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 décembre 2022
Nombre de lectures 3
EAN13 9782376526964
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Merci d’avoir acheté ce roman !

L’équipe de Butterfly Editions est heureuse de vous accueillir parmi ses lecteurs, en espérant que cette histoire vous captivera et vous passionnera.

Si vous souhaitez rester au courant de nos sorties et avoir accès aux premiers chapitres gratuits de nos romans, n’hésitez pas à vous abonner aux différents comptes officiels de Butterfly Editions.

Facebook : @editionsbutterfly
Instagram : butterflyeditionsfrance

Suivez-nous sur TikTok, pour avoir accès à du contenue inédit sur nos ouvrages.

TikTok : butterflyeditions

N’oubliez pas de vous inscrire à notre newsletter pour vous tenir au courant de toutes nos sorties, événements et autres surprises… Pour y avoir accès, rendez-vous sur notre site www.butterfly-editions.com !

Bienvenue dans notre communauté !
Julie Will
Il est grand de se réveiller pour goûter au bonheur...



ISBN : 978-2-37652-696-4
Titre de l'édition originale : Il est grand temps de se réveiller pour goûter au bonheur...
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-696-4
Dépôt Légal : Décembre 2022
15122022-1030-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

À mes grands-parents. <![endif] --> Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE <![endif] --> <![endif] --> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Calibri",sans-serif; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} <![endif] -->
À ceux qui sont partis et qui me rappellent chaque jour de vivre, au présent, de regarder le passé avec fierté, et l’avenir avec confiance.
Prologue - Ou comment poser les bases de manière… fracassante

Ce jour-là, comme les jours précédents depuis vingt-quatre ans, je pensais que rien de grave ou d’irréversible ne pouvait m’arriver. Comme la plupart des matins, je me suis levée, j’ai englouti mon petit déjeuner et le demi-litre de thé au citron indispensable à mon réveil, tout en pensant à ma thèse en sciences de l’alimentation, laquelle m’emmenait à réfléchir H 24 sur les différences gustatives et psychologiques entre l’arôme naturel et synthétique de la mangue. Vous vous dites sûrement que je n’avais rien d’autre à faire de ma vie pour étudier ces différents processus, d’autant plus sur un aliment non accessible à une bonne partie de la population mondiale. Eh bien, croyez-le ou non, mais j’étais persuadée que mon avenir était là, dans un labo, à rechercher des informations dont les 99,9 % de l’humanité n’en auraient jamais rien à faire. Et je le croirais encore aujourd’hui, si ma vie n’avait pas brutalement changé.
— Pas encore partie ? me surprend la voix de Chris, mon fiancé.
Je consulte ma montre et me lève d’un coup, manquant au passage de renverser mon précieux thermos de thé de la journée :
— Zut et flûte, et j’en passe ! Je n’ai pas vu l’heure !
Je rassemble mes idées et mon petit déjeuner, enfouis les premières au fond de mon crâne et dépose le reste dans l’évier avant d’attacher mes cheveux bruns en chignon rapide pour courir vers mes chaussures. Je les enfile, puis me ressaisis et vais enlacer l’homme de ma vie avant de l’embrasser. À son habitude, il secoue la tête et ses cheveux mi-longs bruns volettent autour de son visage. Il n’essaie même pas – ou plus – de dissimuler sa fausse exaspération à me voir encore à la bourre.
— N’oublie pas de passer au drive en rentrant du boulot, je lui rappelle en attrapant mon sac à main et mon thermos. J’essaie de rentrer tôt, ça serait bien qu’on passe la soirée ensemble !
Il lève son pouce, puis nous nous détournons et prenons chacun une direction : lui vers la cuisine, moi vers la rue et le tram. Que je vois partir juste avant d’arriver au quai.
— C’est bien ma chance, encore une fois, je grommelle en attendant le prochain avec ma coutumière impatience.
Je consulte les réseaux sociaux pour m’occuper, mettant des pouces bleus par-ci par-là sur quelques photos ou posts, sans réellement aimer ou m’intéresser à la vie des uns et des autres. Il faut dire que quand on est doctorant, le quotidien des autres est plutôt loin du nôtre. Essayez de penser pendant des mois au même sujet au point de n’y trouver plus beaucoup de plaisir et vous comprendrez. Je crois qu’à ce moment-là de ma vie, seules la ténacité et l’envie de boucler cette thèse me faisaient poursuivre. C’est un étrange processus que l’envie d’aller au bout simplement pour ne pas abandonner. Ce que l’humain peut être bête quand il est englué dans ce qu’il doit faire et pas dans ce qu’il veut faire !
Je like , encore et toujours, sans prendre le temps de mettre des commentaires. J’ai juste besoin de faire défiler le temps pour ne pas réfléchir à ma thèse et pour oublier durant quelques secondes que mon habituelle manière de me faire désirer finira bientôt par devenir légendaire, si je me borne à continuer ainsi.
Enfin, le prochain tram arrive. En y entrant, je fais biper mon pass et me tiens debout contre l’une de ses nombreuses vitres. Autour de moi, l’ambiance classique de la grande ville opère : téléphones scotchés aux mains, écouteurs greffés aux oreilles, visages fermés et graves de mise, reniflements sexy et bulle de mise à l’écart du reste du monde bien en place. À l’extérieur, c’est le même manège, voitures, klaxons et injures en sus. Ah, les joies de la métropole aux heures de pointe !
Je prends mon mal en patience en voyant les minutes défiler sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour amoindrir ce fichu retard. Si j’avais chopé ce tram, cinq minutes auparavant… ! Mon directeur de thèse commence à avoir l’habitude et ne m’en tient pas rigueur parce que je suis bosseuse, mais quand même, ce n’est pas très sérieux. J’aimerais éviter d’être de ceux qui ont sans cesse le nez rivé dans leurs recherches, le genre d’études qui peut – et doit ! – changer le monde, de ceux qui se permettent donc d’arriver quand bon leur semble, simplement parce qu’ils ont le statut de scientifiques accomplis. Autant dire que pour l’instant, je m’y prends très mal. Mea culpa , je ne le fais pas exprès !
Pour faire passer les dix minutes de voyage, j’envoie un message à Alexa, ma jumelle. Je lui propose de nous retrouver le temps d’un week-end dans le mas cévenol appartenant à notre famille depuis trois générations, et actuellement occupé par notre grand-mère paternelle. C’est difficile pour moi de décrocher de ma thèse durant deux jours, mais ça l’est encore plus d’être loin de celle m’ayant toujours complétée.
Mon téléphone vibre dans ma main quand elle me répond. Je m’apprête à ouvrir le message quand une anomalie entre dans mon champ visuel. J’ai juste le temps d’apercevoir un énorme poids lourd se dirigeant droit vers nous, avant d’entrer en collision avec le tram à une quinzaine de mètres de la rame dans laquelle je suis. Je me sens projetée dans tous les sens et perds la notion de temps et d’espace en sentant la douleur fulgurer dans mon corps.
Ce sont mes derniers souvenirs de cette vie. 
1. Le réveil
Ou comment revenir d’entre les morts avant de rencontrer un de ses humbles serviteurs

Six ans plus tard…

Le soleil de juin brûle mes rétines quand j’entre dans la voiture d’Alexa, ma sœur. La chaleur est déjà écrasante en ce début de matinée, et j’essaie tant bien que mal de profiter de sa sensation sur ma peau en me disant que je suis enfin libre. À vrai dire, je suis perturbée, oscillant entre l’appréhension de me jeter à nouveau dans le bain du commun des mortels, et l’impatience de fuir cet hôpital à tout jamais.
Six ans.
Six ans sont passés depuis ce tragique accident. Pourtant, il est toujours aussi vif. Et pour cause, j’ai passé cinq des six dernières années dans le coma. Un miracle que je sois en vie. Un fait extraordinaire, également, que je me sois réveillée si longtemps après avec si peu de séquelles. Étrange comme la vie est faite. Elle vous fauche en plein vol pour tester votre résistance à ses caprices. Elle vous en fait voir de toutes les couleurs, puis vous montre qu’il y a pire que vous. Car oui, il y a pire que moi. Il y a ces gens qui n’ont pas survécu à cet accident. Leurs familles qui ne s’en remettront jamais totalement. Il y a aussi ces personnes qui se retrouvent en situation de handicap plus ou moins lourd. Ces êtres meurtris dans leur chair, qui ne guériront jamais. Ceux torturés psychologiquement par cet accident au point de ne plus arriver à vivre en société de manière « normale ».
Je ne fais pas partie des plus chanceux, mais je suis loin de faire partie des pires. En dépit de mes cinq ans de coma, je n’ai pas de gros handicap physique. Simplement un manque d’amplitude sur certains mouvements de ma jambe gauche, comme monter des marches. Quelques douleurs reviennent bien de temps à autre. C’est « tout ». J’ai également quelques séquelles linguistiques. En somme, rien d’insurmontable à côté de ces gens plus amochés que moi.
Du moins, c’est ce que je me dis lors de mes meilleurs moments. Mais rater cinq ans de vie, c’est énorme. Se réveiller à vi

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents