Il suffit d un pas...
168 pages
Français

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Il suffit d'un pas... , livre ebook

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Description

On dit souvent qu’il ne suffit que d’un pas entre la haine et l’amour...


Cela est vrai !


La jeune Félicity, après le décès de ses parents, s’est bâtie ne carapace et son objectif est d’intégrer la gendarmerie, son rêve le plus cher.


Après une nuit torride, elle retrouve Thomas en tant qu’instructeur.


Celui-ci va tout faire pour briser cette carapace, peu importe les moyens.


Il a fallu un pas pour y parvenir...


Je vous invite à découvrir leur histoire...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 février 2023
Nombre de lectures 21
EAN13 9782493997357
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Il suffit d’un pas…
Marine Jacob
Il suffit d’un pas…
© Jenn Ink Éditions 2023
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteur, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENT
Ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènements réels n’est que pure coïncidence pour laquelle l’auteur(e) décline toute responsabilité.
Ce livre contient des scènes à caractère sexuel, pouvant heurter la sensibilité du lecteur.
Il est destiné à un public averti.
Résumé
On dit souvent qu’il ne suffit que d’un pas entre la haine et l’amour…
Cela est vrai !
La jeune Félicity, après le décès de ses parents, s’est bâtie ne carapace et son objectif est d’intégrer la gendarmerie, son rêve le plus cher.
Après une nuit torride, elle retrouve Thomas en tant qu’instructeur.
Celui-ci va tout faire pour briser cette carapace, peu importe les moyens.
Il a fallu un pas pour y parvenir…
Je vous invite à découvrir leur histoire…

Prologue
— Bonjour à toutes et à tous, je me présente, je suis le maréchal des logis-chef Simon, je serai un de vos instructeurs de MSAA*…
Ce n’est pas possible, il ne peut pas être là, je ne veux pas y croire. Pourtant, il est devant nous, debout sur l’estrade en contrebas de l’amphithéâtre, dans son uniforme.
Il surplombe la salle du regard puis s’arrête sur moi, je le vois me fixer avec un sourire qui en dit long sur ce qui m’attend.
Cela fait trois ans que je me prépare pour rentrer dans l’école et lorsque j’atteins enfin mon but, un obstacle se dresse sur mon chemin.
Je sens que je vais devoir prendre beaucoup sur moi pour essayer de mettre de côté le fait qu’il soit là… C’est parti pour de longs mois de torture.
*Maitrise Sans Arme de l’Adversaire
Chapitre 1
— Veux-tu bien cesser de bouger, Alexandra ?
— Excuse-moi, Félicity, je stresse tellement.
— Tu n’as aucune raison de stresser, Alex ; Hugo et toi, vous êtes faits pour être ensemble, il est temps de passer à l’étape supérieure.
Je regarde ma cousine dans le miroir, je peux sentir son stress par la lueur de ses yeux. Aujourd’hui est un grand jour, ma cousine s’apprête à dire oui à l’homme de sa vie.
— Je sais bien, mais je ne peux pas m’en empêcher, tu verras le jour où cela t’arrivera.
— Ce n’est pas pour tout de suite, je rentre dans trois semaines à l’école, j’ai autre chose à penser que de me trouver un compagnon ou un mari.
— Tu risques d’avoir des surprises, c’est tout ce que j’ai à dire.
Le sourire malicieux de ma cousine et son haussement de sourcil me font lever les yeux au ciel.
On se met à rigoler et Alex commence à se détendre.
— Alex… Tu sais très bien que ça fait bientôt trois ans que je me prépare pour intégrer la gendarmerie, j’atteins enfin mon but.
— Oui, désolée, ma puce, je suis si fière de toi.
Alex me sourit tandis que je finis d’attacher ses cheveux en chignon. Alexandra est ma cousine plus vieille de trois ans, aujourd’hui elle s’apprête à s’unir à Hugo, avec qui elle est depuis cinq ans.
Je pose la dernière fleur et je regarde mon chef-d’œuvre qui sera sûrement le dernier.
— Voilà, la coiffure est finie, maintenant le maquillage.
— Tu as un vrai don pour la coiffure, ta patronne va te regretter.
Ma cousine regarde sa coupe avec des étoiles dans les yeux.
— Elle n’arrête pas de me le dire, mais elle sait à quel point c’est important pour moi.
— Je peux la comprendre, mais tu mérites de réussir et je sais que tu y arriveras.
Un léger goût amer me monte dans la gorge en pensant à mes derniers instants en tant que coiffeuse. Mais le sourire d’Alex chasse ces images négatives.
— On sera toujours derrière toi, Féli.
Ma cousine me prend dans ses bras avant de se réinstaller pour que je finisse de la préparer.
Pendant dix minutes je fais de ma cousine la plus belle des mariées. Alors que je termine par le rouge à lèvres, on toque à la porte.
— Entrez.
La porte s’ouvre sur mon parrain, le père d’Alexandra. Il sourit en voyant sa fille.
— Tu es magnifique, Alex.
— Merci, papa, c’est Féli qui a fait un travail merveilleux.
Mon parrain prend sa fille unique dans ses bras, submergé par les émotions de la voir se marier.
— Mais non, je n’ai rien fait de particulier.
— Féli, Alex a raison, tu as fait un travail magnifique. Il vous reste encore trente minutes pour enfiler vos robes.
— Allons-y, Alex.
C’est les larmes aux yeux que Benoît quitte la chambre, j’attrape la housse qui contient la robe de mariée d’Alexandra.
J’aide ma cousine à l’enfiler et je termine par le laçage dans le dos.
Sa robe est composée d’un bustier en dentelle, suivi d’une traîne blanche qui souligne sa morphologie. Pour compléter sa tenue, elle porte des escarpins à petits talons.
Je me recule pour admirer ma cousine dans sa belle robe blanche.
— Tu es la plus belle, je suis si heureuse pour toi, j’ai confiance en Hugo.
— Merci, ma puce, tu seras toujours la bienvenue à la maison, tu le sais ?
— Oui.
— Bon, c’est ton tour d’enfiler ta robe de témoin.
Je rigole tandis qu’Alexandra me pousse vers la housse qui contient ma robe, je retire doucement cette dernière de sa protection pour l’enfiler.
Étant donné que le thème du mariage est la mer, je porte une longue robe de couleur bleu pastel avec un dos nu qui laisse apparaître mon tatouage, fait il y a un mois. Alexandra fait le nœud derrière mon cou, puis se place devant moi pour m’admirer.
— Tu es splendide, Féli.
— Merci, Alexandra, tu es prête ?
— Allons-y.
Nous quittons la chambre pour rejoindre mon parrain dans le salon, il se lève quand il nous voit arriver.
— Qu’elles sont belles, mes filles ! Alexandra, tu es la plus belle des mariées, ta mère serait si fière de voir la belle femme que tu es devenue.
À l’évocation d’Anne, ma tante, ma cousine verse une larme et prend son père dans ses bras.
— Merci, papa.
— C’est la vérité, ma chérie, j’ai promis à ta mère de veiller sur toi comme j’ai promis à Frank et Maria de veiller sur Félicity.
Ils me regardent et je fonce dans leurs bras pour éviter de craquer tant les souvenirs de leur disparition ont douloureux.
— Je serai toujours là pour vous, les filles, d’ailleurs, tiens, ma chérie, ta mère aurait voulu que tu le portes.
Benoît sort de sa poche un étui à bijoux, il l’ouvre et nous trouvons un collier en forme d’étoile de couleur bleue.
— On dit qu’une future mariée doit porter quelque chose de vieux et de bleu, le voici, mais c’est surtout le collier…
— Que maman a porté le jour de votre mariage… Merci, papa, tu me le mets ?
La voix d’Alex tremble à l’évocation de ma tante.
Benoît attache le collier et nous sommes fin prêts à partir direction la mairie. Mon parrain est un fan de vieilles voitures, c’est donc tout naturellement qu’il a sorti sa coccinelle décapotable de couleur bleu marine, elle est joliment décorée avec des rubans blancs et des petites fleurs bleu clair.
— Tu as sorti ta coccinelle ?
— Oui, une belle voiture pour la plus belle des mariées.
— Merci, papa.
— Tu peux dire merci à Féli, c’est elle qui l’a décorée.
Ma cousine se tourne vers moi pour me prendre dans ses bras, je lui embrasse la joue et je l’aide à monter à l’arrière de la voiture avant de m’installer.
Après quelques minutes de route, nous arrivons devant la mairie de Dinan, une ville sur la côte bretonne.
Tout le monde attend avec impatience la mariée, c’est donc rapidement que je l’aide à sortir de la voiture tandis que Hugo s’avance vers nous. Je remarque tout de suite les étoiles qui brillent dans ses yeux en voyant ma cousine dans sa robe.
— Je… Je n’ai pas de mots, tu es absolument magnifique, ma chérie.
— Merci, mon trésor, tu es à tomber.
— Merci, pour compléter ta tenue, voici ton bouquet.
Hugo donne le bouquet composé de rose blanche et de petites fleurs bleues. Ils se regardent dans les yeux et le temps est comme arrêté. Nous pouvons ressentir l’amour qu’il y a entre eux.
Après un bisou, il est temps de rentrer dans la mairie, les invités prennent place. Étant le témoin de ma cousine, je dois rentrer dans la mairie au bras du témoin de Hugo. Je cherche des yeux ce qui pourrait ressembler au frère de mon beau-cousin quand, soudain un homme qui porte un uniforme de cérémonie typique de la gendarmerie se pointe devant moi. Je lève la tête pour voir son visage, étant donné qu’il est plus grand que moi : je découvre un homme brun, avec des yeux ténébreux, ainsi qu’une barbe et une carrure impressionnante. Je me sens frissonner face à lui. Mais je perds mon sourire devant son arrogance.
— On m’attendait ?
— Je vous demande pardon ?
— Vous êtes bien la témoin d’Alexandra ?
— Oui, et vous êtes ?
— Thomas Simon, pour vous servir.
Thomas s’incline en se prenant pour un prince, j’aurais pu trouver cela charmant, mais son sourire narquois m’en empêche.
— Vous êtes le frère d’Hugo ?
— Oui.
— Ne vous croyez pas invisible, Monsieur le Maréchal des logis.
— Maréchal des logis-chef, je n’ai pas encore reçu les épaulettes de mon nouveau grade.
— Que grand bien m’en fasse.
Son expression de visage change après ma réplique piquante.
— Si madame a fini de se plaindre, peut-on entrer afin de laisser la place aux mariés ?
— Gros con… dis-je tout bas.
— Qu’avez-vous dit ?
— Rien qui vous concerne.
Thomas retrouve son sourire arrogant et c’est avec regret que je passe mon bras autour du sien tandis que la musique se met en route.
Nous avançons dans l’allée

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