Impossible... vraiment ?
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Description

Sélène est ce que l'on appelle « une héritière » ; elle s'efforce depuis toujours d'être la jeune femme « parfaite » que l'on attend, qu'elle soit fille, sœur, élève, femme, puis employée modèle... Personne n'avait jamais eu à lui faire la moindre réprimande.








Son existence « dorée » était « parfaitement » tracée, organisée, au point d'en devenir clairement ennuyeuse, un tantinet pathétique même.








Sauf que l'on ne décide pas « sa vie », on la reçoit, on s'adapte, on la mérite !








Son quotidien morne, sans surprise, réglé comme du papier à musique, va littéralement se transformer, du jour au lendemain, la bousculer, puis l'aspirer dans une spirale à la fois passionnante et dangereuse.








Dans un monde fait d'apparences, elle va brutalement réaliser que tout n'est pas ce qu'il est à première vue. Distinguer les « méchants » des « gentils », le bien du mal, le vrai du faux, ce n'est pas si simple qu'on pourrait le croire...








Dès lors, plus rien ne sera comme avant. Les rencontres qu'elle va faire vont tout bouleverser.








Entre Provence et Italie, amour passionnel et impossible, sensualité et austérité, Sélène va connaître des moments tout aussi sublimes que tragiques...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 juin 2021
Nombre de lectures 13
EAN13 9782414528127
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52813-4

© Edilivre, 2021
Exergue

« C’est lorsqu’on est environné de tous les dangers, qu’il n’en faut en redouter aucun. »
L’art de la guerre – Sun TZU
*****
-1-
Mercredi 12 juin 2006
Tout ce que Sélène portait ce soir là, appartenait à sa défunte mère, « Hermine Debrasy »… Oh, ce n’était pas par choix, mais simplement parce qu’elle n’avait pas eu le temps, ni même l’énergie, de faire du shopping, depuis leur venue…
Se rendre à cette soirée « ultra-sélect », avait été chose relativement facile, en tant qu’« héritière officielle » ; En revanche, la suite promettait de l’être nettement moins…
Rester calme, garder la tête froide, lorsque tout devient complètement dingue, autour de soi… pas si simple…
Les mains affreusement moites, la gorge sèche, le cœur serré… le stress prenait inexorablement le pas sur sa motivation… Faisant naturellement grossir ses doutes, plus que justifiés en de pareilles circonstances…
Si au moins, elle avait pu bénéficier d’un entraînement, ne serait-ce que d’une formation quelconque… rien !
Au lieu de ça, on l’envoyait, purement et simplement à l’abattoir, sans la moindre considération et au pied levé de surcroît…
La seule raison pour laquelle ils lui avaient confié cette « mission suicide », était son nom de famille… tel un sésame aussi rare que précieux… Grâce à lui, la plupart des portes de la Riviera, leurs seraient grandes ouvertes…
Maigre consolation, pour une jeune femme à des années lumière de tout ceci… Les mondanités, les faux-semblants, le luxe tapageur, la célébrité, très peu pour elle.
Néanmoins, en dépit de ses innombrables craintes, Sélène n’avait d’autre choix que de réussir, au péril de sa vie…
Sans quoi, toutes leurs belles promesses fonderaient, comme neige au soleil ;
Sans quoi, son père serait envoyé directement à la case prison, sans passer par la case départ ;
Quant à l’entreprise familiale, ce serait celle de la banqueroute, et sans délai !
Les enjeux étaient beaucoup trop importants, pour qu’elle se permette le luxe d’échouer… Sinon, trop de gens en seraient impactés et en pâtiraient durablement.
Comment pouvait-on être aussi aveugle, aussi naïve, aussi stupide ? Elle n’en revenait toujours pas… Elle, que tout le monde plaçait continuellement sur un piédestal…
Et bien, elle tombait de haut, c’était le moins que l’on puisse dire ! Logique, s’il en est… plus haute est la marche, plus haute est la chute !
Son « petit monde parfait », était sur le point de s’écrouler lamentablement, alors que le matin même, son chemin « doré », semblait tracé d’avance…
Sauf que le temps n’était pas au bilan, encore moins aux règlements de compte…
Sur le trajet angoissant, qui la menait vers cette villa sordide, de Saint-Jean-Cap-Ferrat, Sélène, repensait à cette entrevue surréaliste, qui avait eu lieu en début de matinée…
Si seulement, elle pouvait se réveiller subitement, que ce ne soit qu’un mauvais rêve… que tout reprenne instantanément sa place…
Pourtant, la journée avait commencé normalement, dans le strict respect de sa routine parfaitement « huilée » :
Arrivée à son bureau, à neuf heures précises, elle s’apprêtait à partir faire son inspection habituelle, lorsque deux inconnus firent irruption, sans avoir été annoncés.
— Sélène Debrasy ?
La voix de cet homme restait étonnement gravée dans sa mémoire… glaciale, abrupte, sans aucune émotion apparente ; Déstabilisée, par cette entrée peu banale, elle resta assise.
— C’est bien moi… nous n’avions pas rendez-vous, il me semble ?
— Non, en effet mademoiselle… Inspecteurs JACOB et RUSSO d’Interpol !
Ils venaient chacun de lui présenter leurs insignes, au même instant : deux plaques représentant un globe terrestre, posé sur une balance et transpercé par un glaive, le tout entouré par des branches d’oliviers… elles semblaient authentiques…
— Interpol ? Messieurs, je ne vois pas en quoi je pourrais vous aider, enfin, asseyez-vous, je vous prie.
Ils prirent place, tout en détaillant chaque recoin de la pièce, d’un air faussement blasé…
Après un échange de regards, passablement discrets, entre les deux collègues… le plus âgé, s’exprima de nouveau…
— Nous n’allons pas tourner autour du pot… Nous sommes là dans un but précis, mademoiselle… Vous donner une chance de sauver votre père, ainsi que votre patrimoine familial !
Il marqua un temps d’arrêt, assez long, de manière à capter entièrement son attention, après une entrée en matière disons… théâtrale.
En réalité, tout ceci n’était qu’un « coup de poker », pour lui… chacun de ses mots avaient été soigneusement préparé au préalable, avec l’aide de son équipe… s’il réussissait, ce serait assurément le « coup de sa carrière »… et l’assurance d’un avancement, bien mérité…
— Pardon ?
Sa réaction était exactement, celle qu’il espérait…
— Mademoiselle, nous savons que vous n’êtes pas au courant des agissements de votre père…
Sinon, je peux vous assurer que nous ne serions pas là, à vous offrir cette généreuse opportunité…
— Je ne comprends pas…
Quel délice de voir son plan se dérouler, tel qu’il l’avait imaginé, pour une fois…
A présent, il s’apprêtait à lui asséner le coup de grâce…
Il prit un ton volontairement cassant, brusque, afin de lui expliquer de quoi il en retournait précisément…
— Que savez-vous, à propos de votre « vieux laboratoire abandonné », dans l’aile Nord ?
— Le… euh… comme vous venez de le préciser, il est abandonné… du moins, pour le moment… il n’y a pas grand chose de plus à en dire…
— Faux ! Il fonctionne toujours et à plein régime, même…
Son collègue pouffa de rire.
— Voyez-vous, on y fabrique des substances illicites, en tout genre… Opioïdes, héroïne, psychotropes… et ce, toutes les nuits, sans exception… bref, inutile de vous en faire la liste détaillée.
— N’importe quoi ! Je le saurais si c’était…
Le second inspecteur, venait de l’interrompre, en posant différents clichés, juste sous ses yeux… tout en la dévisageant, d’un air méprisant…
On pouvait y voir des camions en train d’être chargés de nuit, devant l’entrepôt… son entrepôt ; Des individus, certains en tenue de laboratoire, qui déambulaient dans ses propres locaux… c’était tout bonnement surréaliste.
— Impossible ! Ce sont des montages pitoyables…
— Oh, je vous en prie… ne nous insultez pas ! Sinon, je vais également changer de ton…
Après le décès de votre mère, cette entreprise croulait littéralement sous les dettes, c’était d’ailleurs de notoriété publique… Et, depuis sept ans, comme par magie, non seulement tout va bien… mais en plus, vous êtes très largement bénéficiaire… incroyable… n’est-ce pas ?
Vous ne vous êtes jamais demandé, comment votre père, s’y était pris pour redresser la barre ?
— Et alors ? Les affaires se portent mieux, rien d’étonnant à cela ! Toutes les entreprises, sans exception, connaissent des périodes de crise…
— Non mademoiselle, ce n’est pas aussi simple… je poursuis… J’imagine que vous n’êtes pas sans savoir, qu’il vient d’ouvrir une galerie d’art à Monaco…
— Et ? Mon père est un passionné d’art, ce n’est un secret pour personne… Ce n’est pas illégal à ce que je sache…
— Non, évidemment… Ce qui l’est par contre, c’est d’utiliser cette dite galerie dans le but de blanchir de l’argent sale !

Devant l’expression totalement ahurie de Sélène, l’inspecteur continua ses explications, persuadé à présent, d’obtenir ce qu’il était venu chercher…
Sélène, exsangue, n’était plus en état de réagir correctement.
— Je m’explique, vous allez voir c’est d’une simplicité enfantine…
Donc, monsieur Debrasy, « achète » par le biais de sa rutilante galerie, des œuvres sans réelles valeurs, et les revend jusqu’à cent fois leurs prix d’achats !
Je vois que vous ne saisissez encore pas, où je veux en venir, mademoiselle… votre naïveté est touchante, je dois bien l’avouer…
Ne croyez pas que les « pseudos clients » de votre père, soient des « imbéciles heureux », pas du tout… En fait, ils ne paient pas pour obtenir ces fameuses croûtes sans intérêt, mais plutôt pour leurs commandes de narcotiques… C’est bon ? Vous saisissez, maintenant ?
Sélène, choquée, accusait péniblement le coup…
— C’est vraiment ridicule… mon père ne ferait jamais ça ! Vous vous trompez lourdement, notre entreprise est reconnue et respectée, sur le plan international…
Nous travaillons avec les plus grands parfumeurs… les plus grands groupes de cosmétiques.
C’est mon arrière grand-père qui l’a fondée, il y a plus de cent ans…
Nos collaborateurs travaillent avec nous de générations en générations…
Ce que vous me dîtes, est juste… absurde !
Tout en s’exprimant, Sélène revivait intérieurement les séquences marquantes de ces dernières années… Tentant vainement de trouver un sens à tout ça…
— Sachez que nous disposons de toutes les preuves nécessaires… bon, je termine…
Voyez-vous, notre plus gros problème, est que dans ce « milieu », la règle d’or est l’omerta :
« Pas de témoin – Pas de preuve… Je ne sais rien – Je n’ai rien vu – Je n’ai rien entendu – Je n’ai rien fait ! ». La rengaine habituelle quoi, et gare à celui qui oserait violer cette règle… Il en subirait aussitôt les conséquences, ainsi que sa famille, afin de servir d’exemple aux autres… dur mais diablement efficace !
Ce soir, le chef de ce réseau, notre « cible », organise une soirée dans sa somptueuse villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat ; Malgré nos nombreuses tentatives, il nous est malheureusement impossible de l’approcher… vous si !
— Vous plaisantez ? Je ne sais même pas de qui vous parl…
Le second inspecteur, venait à nouveau de poser une photo directement sur les précédentes ; A croire, qu’il n’était là que pour ça, celui-l

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