In Memoria
173 pages
Français

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Description

Bienvenue à Harvard !


Parker Montgomery est la star de l’équipe de basket, il est beau, riche, sûr de lui, son avenir est tout tracé.


Hannah Davis, la vedette du club de chant, a des amies en masse, une vie un peu folle, et un gros crush pour Parker.


Au sein de la prestigieuse université, ils auraient tout pour être un de ces couples modèles.


Enfin ça, ce serait si lui était capable de s’attacher à quelqu’un, s’il ne la considérait pas comme hors limites, et si elle n’avait pas ce terrible secret à protéger.


Peut-être que ce voyage entre le Texas et le Montana qu’ils vont partager leur offrira une dernière chance.


Encore faut-il la saisir...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juin 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9782379932182
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

IN MEMORIA
Ne jamais dire jamais.
 
 
 
 
ISABELLE FOURIÉ
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : In Memoria
Auteur : Isabelle FOURIÉ
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal juin  2021
 
Couverture © Black Ink Éditions.
Réalisation  Juliette BERNAZ .
Crédit photo : Ebraheem Davids, Photographe
Modèle : Kevin Stranart
 
ISBN 978-2-37993- 218-2
 
Black Ink Éditions
23 chemin de Ronflac – 17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À Maryse,
Tu es la douleur qui a façonné ma vie.


AVANT-PROPOS
PROLOGUE
01 — Parker
02 — Hannah
03 — Parker
04 — Hannah
05 — Parker
06 — Hannah
07 — Parker
08 — Hannah
09 — Parker
10 — Hannah
11 — Parker
12 — Hannah
13 — Parker
14 — Hannah
15 — Parker
16 — Hannah
17 — Parker
18 — Hannah
19 — Parker
20 — Hannah
21 — Parker
22 — Hannah
23 — Parker
24 — Hannah
25 — Parker
26 — Hannah
27 — Parker
28 — Hannah
29 — Parker
30 — Hannah
31 — Parker
32 — Hannah
33 — Parker
34 — Hannah
35 — Parker
36 — Hannah
37 — Parker
38 — Hannah
ÉPILOGUE
REMERCIEMENTS


AVANT-PROPOS
 
 
Chers vous qui ouvrez ce livre…
 
J’ai pris l’habitude, dans mes trois premiers romans, de vous dédier quelques mots, à vous lectrices et lecteurs qui rendez l’aventure de l’édition possible.
Certains récits sont faciles, presque «   simples   » à écrire. D’autres proviennent du plus profond de vos entrailles et vous déchirent à chaque mot. IN MEMORIA est de ceux-là. Compliquée à coucher sur le papier, l’histoire de Parker et d’Hannah me tient particulièrement à cœur. Elle me parle parce qu’elle me rappelle quelqu’un qui a quitté ma vie bien trop tôt.
S’inscrivant dans la lignée de VE.RI.TAS , ce récit peut se lire totalement indépendamment de mon premier roman. J’espère qu’il garde le caractère des héros intact et qu’il donnera envie à ceux qui ne connaissent pas encore Astrid et Léo de les découvrir.
Bien sûr, je ne dérogerai pas à la tradition en dédiant ce récit aux personnes qui ont permis à mon rêve de devenir réalité.
À toi, mon amour pour être là dans les bons et surtout dans les mauvais jours.
À toi, maman… Nous savons que les années estompent la douleur, mais ne l’effacent jamais.
À Paulette, pour votre soutien inestimable.
À Sarah, pour l’amour que tu portes à tes auteurs.
Aux lectrices fidèles qui m’ont encouragée à finir cette suite.
Mais surtout à vous… rêveurs du réel ou de l’imaginaire qui croyez toujours en l’impossible.
PROLOGUE
Boston, octobre…
 
Le 33 est bondé ce soir. Le célèbre pub bostonien déborde d'étudiants de Harvard venus pour parader. Il faut dire qu’avec son entrée ultra sélective pour adhérents seulement ou sur invitation, le gérant a su transformer cet ancien bar irlandais en club à la mode.
Je suis un Montgomery. Les Montgomery sont membres.
Une évidence pour quiconque sait que nous sommes les autres Kennedy de Boston. Mi-irlandaises, mi-italiennes, nos racines sont sur les docks, ancrées dans des histoires de mafia et de combats de rue. Aujourd’hui, nous sommes connus pour être une famille de pouvoir et d’argent. Mon père est un PDG respecté, mon oncle, le sénateur du Massachusetts.
Je suis l’un des leurs. Le bâtard de la famille. Le fils né d’une autre femme. Le petit dernier, même si seulement quelques mois nous séparent mon frère — je devrais d’ailleurs dire demi-frère — Léo et moi. Je suis le garçon solitaire qui préfère voyager au bout du monde avec sa moto, un sac sur le dos, plutôt que de s’amuser avec la jet set sur la Côte d’Azur. Malgré mon âme rebelle, je reste un Montgomery.
Tout comme les hommes de ma lignée, je suis grand. Genre très grand. Genre un mètre quatre-vingt-quinze. Genre avec des yeux clairs. Les miens ont une légère différence, l’un étant turquoise et l’autre bleu. Mes épaules larges et mon physique de basketteur soulignent aussi la tendance familiale à être bien foutu.
En parlant de la famille, j’observe mon frère se frayer un chemin jusqu’à moi en suivant deux étudiantes que je n’ai pas croisées avant. La blonde ressemble étrangement à la description qu’il m’a faite du super canon qu’il a rencontré dans l’avion entre Paris et Boston. La seconde : inconnue au bataillon.
Rousse, tout en courbes, elle possède des yeux d’un vert incroyable. Pas émeraude, trop commun. Malachite. Voilà, la fille dont les hanches impriment à sa démarche un balancement des plus sexy possède des prunelles malachite exceptionnelles. Ses longs cils ne papillonnent pas. Son regard est franc. Elle affronte le monde, le combat. Pas de doute, c’est une guerrière. 
Si sa copine blonde a revêtu une robe bleue plus moulante, elle a opté pour une chemise de cowgirl à carreaux verts, cintrée, qu’elle porte sur une jupe en jean. Sa paire de bottines en daim clair complète sa tenue. Elles lui permettent de se faufiler jusqu’à notre table sans risquer une cheville tordue. Cette fille est magnifique, faite pour ma taille. J’ai horreur des petites choses fragiles. Elle en est l’opposé. Grande sans être masculine, elle a des jambes interminables que j’imagine sans mal autour de mes hanches.
— Parker, Astrid. Astrid, Parker. Et, elle, c’est Hannah, nous présente mon frère. 
Léo pousse la blonde au fond du box qui nous est réservé et me tourne le dos, histoire de fricoter tranquille avec sa nouvelle proie.
La rousse — Hannah — se glisse à côté de moi. D’un mouvement, elle replace l’une de ses mèches souples derrière son oreille, puis penche la tête sur le côté. Son sourire timide ne laisse absolument pas présager ce qui va sortir de sa bouche.
— Montgompetitdernier, qu’est-ce que tu m’offres à boire   ?
Je hausse les sourcils, surpris. Non seulement elle est sans gêne, mais en plus son accent texan est à couper au couteau.
— On peut pas vraiment dire que tes manières t’encombrent, la Texane.
— Quoi   ? Tu préfères que je t’appelle Montgommignon ou Montgomsuperstar   ?
— Et si tu essayais Parker   ?
— Très bien, concède-t-elle. Merci de m’offrir un mojito, Parker.
Je déteste ce genre de filles. Trop sûres d’elles et de leur charme, elles se croient tout permis. Pourtant, quelque chose au fond de son envoûtant regard m’intrigue. Une fêlure, peut-être   ?
Je me suis déplacé pour soutenir mon frangin, pas pour me battre avec une étudiante de première année malpolie, aussi, d’un mouvement de l’index, j’appelle le serveur. Il prend immédiatement note de notre commande, puis tourne les talons au moment où les potes de Léo, ceux du hockey, font irruption au 33 .
Sur le banc en face de nous, la blonde attrape le col de la chemise de mon frère et l’attire vers elle. Elle l’embrasse avec une tendresse et une douceur infinie tandis que les gars de l’équipe se mettent à siffler.
— Hannah, c’est Montgomery qui me ramène. Tu veux te joindre à nous   ? demande Astrid.
Ma voisine semble stupéfaite. Elle pose un index sur ses lèvres qu’elle tapote dans une pseudo-réflexion avant de souligner :
— En clair, le taxi c’est pour ma pomme.
— Pas forcément, répond mon frère. Parker se fera un plaisir d’être ton chevalier servant pour la soirée.
Le regard acéré de Léo m’explique qu’il est sur le point de conclure et que c’est sérieux. Je lui transmets d’un clin d’œil qu’il n’a pas de souci à se faire. La peste malpolie qui est assise à mes côtés ne risque rien, ni maintenant ni jamais. On ne sort pas avec les amies de nos copines, c’est une règle d’or chez les frères Montgomery.
— Ils sont mignons tous les deux, tu ne trouves pas   ? me questionne Hannah une fois Léo et Astrid partis.
— Ils sont assortis en tout cas, on dirait Ken et Barbie.
Elle me frappe violemment sur l’avant-bras en rouspétant :
— C’est vraiment pas gentil, ça   ! Ne te moque pas d’eux sinon qui sait ce qu’ils diront de nous quand nous serons mariés.
Je recrache ma bière.
— Mariés   ! m’exclamé-je sous les huées des coéquipiers de Léo. T’es dingue ou tu as déjà trop bu   ?
Elle hausse les épaules dans un mouvement désinvolte.
— Pas la peine de lutter, c’est le destin.
— Donc t’es folle   !
— Et toi, tu n’as aucun humour   ! bougonne-t-elle avant de me tirer la langue. Détends-toi, Montgomrigide, sinon la soirée va être longue.

01 — Parker
Boston, novembre…
 
Ce soir, je joue un rôle… celui du parfait connard, celui que les midinettes adorent. Il faut dire que pour me fondre dans la masse des étudiants de dernière année présents à cette soirée, c’est la seule solution. En temps normal, je n’affectionne pas les fêtes données par les différentes associations qui régissent Harvard. Pourtant, je me suis déplacé spécialement pour une fille du club de chant : Hannah Davis, la meilleure amie de la copine de mon frère. Mon paternel n’apprécie pas beaucoup la Française avec laquelle Léo fricote. Aussi, comme il possède quelque chose que je souhaite, il m’a proposé un échange de bons procédés. Je lui trouve les infos qu’il désire, il me donne accès à celles qu’il me manque. Donnant-donnant.
Edward Montgomery n’est pas un « papa » aimant. C’est un requin assoiffé de pouvoir et de reconnaissance. Malheureusement, je suis un de ses trois rejetons et, pour le moment, je n’ai d’autre choix que de composer avec lui.
Donc… je vais séduire la fille Davis en la mettant dans mon lit. Puis, quand elle sera épuisée par une nuit torride, j’en profiterai pour fouiller son téléphone portable. Un pote du club d’informatique m’a téléchargé une appli qui devrait sans problème craquer son code si elle en avait un.
Un seul truc m’étonne, elle n’a pas de copain attitré. D’ailleurs, qua

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