Inconstance
358 pages
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Inconstance , livre ebook

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Description

Martin Akonga a pris ses fonctions depuis deux ans comme inspecteur des impôts. C’est un bel homme, soigné, âgé de 33 ans, mais qui est toujours célibataire. Son collègue et ami, Justin Matonga Bastong, l’invite régulièrement à dîner chez lui et l’encourage à trouver une compagne en lui donnant quelques conseils pour faire la cour avec aisance. Lui-même est marié à la jolie Justine, une épouse attentionnée, mais qui n’est guère heureuse en ménage. Un jour, Martin croise une ravissante jeune femme, prénommée Béatrice, et se décide à l’aborder. Très vite, le courant passe entre eux et après s’être fréquentés trois mois, il décide de la demander en mariage. Celle-ci accepte avec joie et le couple se rend chez les parents de Martin pour une présentation officielle. Mais ceux-ci n’apprécient guère les manières de Béatrice et font part de leurs réticences à leur fils. Pendant ce temps Justine, toujours malheureuse et frustrée, croise par hasard un ami d’enfance, Donatien. Prévenant, il invite la jeune femme à déjeuner dans l’hôtel où il réside entre deux voyages professionnels...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 juillet 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414197088
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-19706-4

© Edilivre, 2018
Chapitre I
Tout commença au Centre divisionnaire des impôts de la somptueuse ville de Kassite ; région du littoral, capitale économique de Piresse. Dans ledit centre, les agents de collectes s’empressaient à traiter les différents dossiers en cours. Certains étaient devant leurs ordinateurs à entrer les chiffres des différents recouvrements effectués la veille. D’autres s’entretenaient sur la politique à aborder sur le terrain qui, d’après le climat, moins chaud que la journée précédente, s’annonçait jovial.
D’autres enfin étaient dans leurs bureaux à ne rien faire, sinon, à faire des commentaires sur les dernières actualités comme, par exemple, les dernières affectations survenues aux ministères des Finances. Et pour couronner le tout sur le nouvel inspecteur des impôts qui avait pris ses fonctions il y avait tout juste deux mois. Le moment était alors propice aux premières impressions sur sa politique de recouvrement mise en place auprès des différents contribuables dans sa circonscription. Tout à coup, un homme de trente-deux ans, 85 kilogrammes de poids, sur 180 cm de taille ; cheveux bien coiffés ; arborant une veste noire sur un pantalon noir ; quitta son bureau. Il se dirigeait vers le secrétariat ; saluant les collègues au passage. Étant arrivé, il se renseigna auprès de la secrétaire afin de se rassurer de la présence du chef dans son bureau. Lui, c’était Justin Matonga Bastong, ami du chef de centre. Rassuré auprès de la secrétaire, dénommée Cynthia Manolla, il se dirigea vers la porte, toqua et entra. Derrière la porte, assis à son siège, se trouvait l’inspecteur ; âgé de trente-trois ans ; 83 kilogrammes de poids sur 176 de taille ; clair de teint ; cheveux bien coiffés. Il avait devant lui des dossiers qu’il traitait. Lui c’était Martin Akonga. Lorsqu’il vit Justin entrer en saluant, il prêta attention.
– Bonjour, Boss !
– Bonjour, Justin ! asseyez-vous, je vous prie, en lui montrant la chaise.
– Merci.
– Comment allez-vous ? Et je vous ai déjà dit de ne plus m’appeler Boss.
– À mon avis, cela ne me pose aucun problème. Mais, si vous insistez, je ne le ferai plus. Justin frotta ses mains ; alors, comment va le grand célibataire qui jusqu’à aujourd’hui ne décide pas de prendre une femme ?
– Je me porte bien merci ! ne vous en faites pas pour moi. S’il vous plaît, ne fait plus allusion à ma situation précaire d’homme célibataire, car, il n’est pas évident à une personne maniaque comme moi de trouver femme, vous le savez très bien.
– Aaah… ! laissez-moi cette excuse bidon ! Vous croyez être plus maniaque que qui ? Vous prétendez détester le fatras et la crasse pour justifier votre refus de prendre une femme. Moi je crois plutôt que la raison est ailleurs.
Martin sourit, s’adossa sur son siège.
– Et selon vous, où en est la raison ?
– Eh bien, je crois que vous avez plutôt peur de ne pouvoir être à la hauteur de cette responsabilité ô combien de fois difficile qu’est de partager sa vie avec une femme.
Martin mit le pouce et l’index de sa main gauche sur sa lèvre, massa et réfléchit un instant. Puis.
– Vous avez peut-être raison.
– Mais, bien sûr que j’ai raison. Et j’ai toujours raison.
– Écoutez Justin, en se mettant debout, l’autre véritable raison, il se dirigea vers le réfrigérateur où il prit deux canettes de jus de fruits revint à son siège ; est que je ne sais pas faire la cour à une femme. Il tendit une à Justin ; cela est dû au fait que je me dis toujours qu’il y a quelque chose en moi qui les repousserais. Justin éclata de rire et but une gorgée.
– Ce n’est pas drôle.
– Excusez-moi. Mais, qu’est-ce que vous racontez ? Attendez, quelle fille refuserait de sortir avec un homme comme vous ! vous avez tous les atouts. Vous êtes frais, amical, gentil, élégant, avec une situation sociale respectable ; je veux dire inspecteur des impôts. Que voulez-vous de plus ?
Martin piaffa et but une gorgée.
– Je ne pense pas que ce soit suffisant Justin.
– D’accord, il déposa sa canette, je vous comprends parfaitement. Et je comprends aussi que vous ne sachiez pas faire la cour à une femme. Cependant, je peux vous donner un coup de main.
Martin sourit.
– Et comment… ! ne me dites pas que vous irez au point de les draguer à ma place…
– Mais non, voyons… ! En vous donnant tout simplement quelques notions préliminaires.
– Et vous croyez que ça peut marcher ?
– Croyez-moi, ça marchera. Nous commencerons demain, en se mettant debout.
– Ok pour demain, en se mettant debout et tendit la main.
Justin prit sa main et ils se donnèrent une poignée de main ferme.
Au même moment, une femme était en cuisine apprêtant le repas. C’était Justine Pangou épouse Matonga, âgée de vingt-quatre ans. Elle se parlait à elle-même.
Je suis allé bien tard faire les emplettes. J’ai donc intérêt à me dépêcher. Tel que je connais mon mari, il viendra prendre le repas avec son ami de tous les jours. Puis, elle s’arrêta et s’enfonça dans ses pensées ; je n’avais jamais imaginé que le mariage était celui que je vis avec mon mari ! Si tous les couples vivent ce que je vis, ça ne vaut pas la peine de se marier ! En tout cas, en reprenant ses travaux, j’irai en discuter avec mon amie Liliane.
À trois heures de l’après-midi, Martin et Justin quittèrent le bureau. De passage, ils saluèrent la secrétaire qui leur souhaita une bonne après-midi. Arrivés au parc à voitures.
– J’ose espérer que vous viendrez avec moi à la maison, parce que j’ai demandé à ma dulcinée de nous concocter un bon plat comme vous les aimez !
– Vous savez, votre femme et vous faites beaucoup pour moi ; je ne voudrais pas en abuser.
– Pas du tout. Je trouve même cela normal. Il sortit les clés de la voiture de son sac. Vous êtes un ami et même comme un frère pour moi et Justine aussi vous considère comme tel.
– Oui, je le sais. Par contre, vous avez une femme remarquable.
– Merci.
Justin ouvrit la portière et entra ; Martin fit de même et Justin démarra la voiture, fit marche arrière, sortit du parc à voitures et prit la direction de l’appart. Quelque quarante-cinq minutes plus tard, Justin et Martin traversèrent le seuil de la porte et furent reçus par la dame de maison qui était assise sur le divan en train de regarder le téléviseur. Lorsqu’elle vit Justin et Martin entrer, elle se leva et alla les recevoir. Routine.
– Toujours aussi belle. Disait Martin.
Justine sourit.
– Merci du compliment.
– Justin, blaguait Martin, si votre femme continuait ainsi, je risquerais de perdre la tête ; je vous le dis.
Justin se mit à rire en s’assoyant sur le canapé.
– Essayez et vous verrez de quel bois je me chauffe.
Martin et Justine éclatèrent de rire.
Les deux hommes confortablement assis, Justine se dirigea vers la cuisine et s’activa à apprêter la table. Pendant ce temps, Justin et Martin papotèrent ensemble quelques instants.
– Justin, en ce qui concerne ce que vous m’avez dit ce matin, n’est-il pas possible que nous commencions cela de suite ?
– Maintenant ? Vous blaguez ou quoi… ! ah… ! je vous comprends, en hochant sa tête, vous aimerez vite fait bien fait rompre avec votre solitude ; n’est-ce pas ?
– Un peu oui. Je voudrais aussi faire plaisir à ma pauvre maman qui ne cesse de m’ennuyer avec ce problème.
Ils furent interrompus par Justine qui vint les inviter à passer à table. Chose qu’ils firent. Les trois assis, Justine se chargea du service en commençant par Martin qui lui dit merci. Ensuite.
– Et maintenant c’est au tour de mon gros bébé. Martin et Justin éclatèrent de rire. Mais, poursuivit Justine ; c’est vrai, tu es mon gros bébé si tu ne le savais pas. En déposant devant Justin son plat.
– Merci ma chérie, je le sais.
Justine prit ensuite de l’eau qu’elle versa dans les verres. Elle fit de même avec le vin dans d’autres verres. Puis, elle se servit. Et pendant son service, Martin ne la quittait pas du regard tellement, il était fasciné par l’adresse, l’amour et la finesse avec lesquelles elle s’appliquait au service. Il revint à lui lorsque Justine les souhaita bon appétit. Ils répondirent tous les deux « merci » et commencèrent à manger. Lorsque Martin et Justin vidèrent leur verre, elle les remplissait aussitôt. Elle faisait de même avec les verres de vin sous le regard admiratif de Martin ; qui brisa le silence.
– Justin, en déposant sa cuillère, me permettez-vous de complimenter votre femme ?
Justin s’étonna. Aussi, il regarda Martin un instant, puis Justine et sourit.
– Mais bien sûr… ! faite à votre guise.
– Vous avez une femme remarquable. Vraiment, vous avez de la chance. Elle a toutes les qualités d’une femme soumise, respectueuse et serviable. Si le Seigneur me donnait une femme comme elle, je serais un homme comblé.
– Je vous remercie beaucoup mon ami. Vous n’êtes pas le seul à le dire ; n’est-ce pas mon amour ? En regardant Justine.
Justine sourit.
– C’est trop de compliments Martin.
– Je vous en prie.
Le sourire quitta les lèvres de Justine juste après ; elle était enfouie dans ses pensées.
S’il pouvait un seul instant savoir la souffrance que je vis auprès de lui !
– Vous avez fini avec les compliments, j’espère ! Maintenant, mangeons sinon, le repas va refroidir.
Justin termina son plat, demanda la permission et se retira un instant dans la chambre pendant que Justine observait attentivement Martin et éprouva à son endroit de la commisération.
Pauvre Martin, comment un homme comme lui peut-il ne pas être marié et encore moins, avoir une petite amie ? Il a pourtant toutes les qualités que recherchent toutes les femmes ! Très attentionné ! il n’y a qu’à voir, comment il me complimente toutes les fois po

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