Jeux d attentions
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Jeux d'attentions , livre ebook

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Description

Damien Raines a joué avec moi et il m’a perdue...
Nous nous sommes fréquentés durant le lycée comme nos parents respectifs le souhaitaient. J’étais persuadée à cette époque qu’il était mon preux chevalier et moi sa belle princesse. Notre relation me faisait songer à celle d’un conte de fées... Nous nous aimions, du moins c’est ce que je pensais jusqu’à ce qu’il intègre le quatuor. Il y a pris le pseudonyme de D’Artagnan. En fait, de sentiments il n’y en avait peu. Il obéissait simplement aux lois que notre milieu aisé exige de nous. J’ai été trahie et meurtrie profondément. Damien m'a fait souffrir et l'enfer s'est ouvert sous mes pieds. Aujourd'hui, nous sommes devenus des étudiants. Mais rien n'a vraiment changé, puisque nos parents nous ordonnent de reprendre une relation qui liera nos familles de la plus intime des façons. Pourtant, cette fois-ci le mousquetaire pourra bien essayer de me séduire de toutes les manières possibles, il n'arrivera pas à me faire retomber dans le piège de l'amour. Hors de question. Je ne crois plus ses mensonges.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 décembre 2017
Nombre de lectures 15
EAN13 9782377440139
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JEUX D’ATTENTIONS
 
Tome 2 Série « Des jeux »
 
 
Angel.B
 
 
 
Avertissement sur le contenu : cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre une femme et un homme ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs.
 
 
 
 
 
© 2015 Angel B.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744-013-9
E-mail : angelesse.angieeditions@gmail.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Existe en format papier
 
 
 
 
CHAPITRE 1
 
CATHY
 
Le bonheur tient à peu de choses dit-on…
Eh bien, le mien ne tient à rien du tout, sauf peut-être à ce que je suis capable de faire vraiment. J’ai voulu suivre des études afin de m’enfuir de cette vie qui m’étouffe. Résultat, je suis toujours là et je me tais une fois de plus devant mes parents. Mon père est un aristo, il est comte. Il investit en prenant d’énormes commissions, il vend son carnet d’adresses. Malgré sa notoriété et ce qui en découle, je ne veux plus vivre selon les lois de mon géniteur. Je souhaite seulement respirer.
Pourtant, me voilà encore dans l’obligation de suivre la voie que lui et ma mère m’ont choisie.
Franchement et au risque de choquer, quand j’entends les gens se plaindre de la pauvreté, j’aimerais quelques fois qu’ils prennent ma place, vraiment. Certes, je suis pourrie gâtée, mais à côté de ça, je ne suis rien qu’une coquille vide.
Je n’ai aucune personnalité, je suis un mouton qui suit le beau troupeau, du moins qui obéit aux directives de papa et de maman.
Tout est faux en moi. Mes cheveux blonds et même mes seins. Et encore, je n’ai pas accepté d’avoir des obus comme beaucoup d’étudiantes du campus. Notre milieu huppé est composé de pouvoir et il est noir. Il y est la principale préoccupation de tous, il est suivi de très près par le sexe et le pognon qui lui régit le premier point.
Mes parents ne dérogent pas à la règle. J’ai été élevée par des filles au pair pendant que ma mère passait sous les doigts experts des chirurgiens esthétiques. Mon père quant à lui, ne semblait heureux qu’en brandissant son titre de noblesse.
Évidemment, au fil du temps, ses adversaires sont devenus ses amis et les épouses de ces derniers, ses maîtresses.
La première fois où je l’ai surpris dans les bras de l’une d’entre elles, c’est parce que je m’étais enfuie de la surveillance de l’employée qui s’occupait de moi afin de le rejoindre dans son bureau. J’étais tellement fière de lui montrer mon carnet de notes que je n’avais pas frappé à la porte, comme il me l’avait ordonné et que je faisais habituellement. C’est ainsi que j’ai découvert pour la première fois, mon père culbuter une femme… et ce n’était pas ma mère. Je n’avais que sept ans à l’époque.
Ma mère de son côté, se fiche carrément d’être trompée tant qu’elle peut se payer ses soins, ses vêtements et avoir la paix. J’ai grandi dans cette vision de la femme : sois belle et tais-toi.
J’aurais aimé être choyée, mais je n’ai jamais connu ce bonheur non plus, du moins avec mes parents.
Le seul m’ayant apporté ce genre d’émotion a été Damien Raines. Nous fréquentions la même école privée puis le même collège. Si bien qu’au fil des années, notre amitié est devenue pour moi en tous cas, un amour insubmersible.
Comme nous n’avons que deux ans d’écart, nous sommes vite sortis ensemble. Nos familles étaient aux anges, nous formions le couple idéal. Évidemment, nos parents parlaient déjà de la réception de notre mariage et cela même au début de notre relation. Et moi, l’idiote crédule, j’ai suivi ce chemin tout tracé, heureuse d’avoir trouvé l’amour.
Mes parents ont été bien déçus quand je l’ai plaqué sans ménagement lors de ma première année de lycée. Cette année-là, Damien a rejoint les trois connards de service. Ces abrutis régnaient en maîtres vis-à-vis des autres jeunes de notre milieu.
Leur Quatuor était composé de Benjamin Coster, un guignol arrogant plus âgé que nous. Il jouait avec le pouvoir de l’argent de son père, tout comme ses deux comparses, Terence Sieller et Jacques Briffin. En vérité, ces petits fumiers de la pire espèce, mais ô combien respectés de nos pairs fortunés, étaient le summum des relations amicales à éviter, du moins si on voulait garder une certaine moralité. Pour ma part, je n’avais eu aucune envie de traîner avec eux. Pourtant, mes parents m’y encourageaient et vu que leurs familles respectives pouvaient rapporter énormément pour s’infiltrer au sein de la glorieuse notoriété genevoise, mon refus avait été plutôt mal accepté par mes géniteurs avides de gloire.
C’est ainsi que le garçon en qui j’avais placé toutes mes attentes de liberté face à notre milieu pourri, me décevait lui aussi. Damien avait préféré une vie de mousquetaires, comme aimaient se faire appeler Ben et ses deux potes. Sa famille était heureuse et lui aussi je présume.
Mes espérances ont changé ainsi, quand Damien est devenu le pseudo d’Artagnan de ce jeu immonde. Oh bien sûr, ce dernier ne voyait aucun inconvénient à ce que l’on continue de sortir ensemble. Ainsi nous pouvions faire plaisir à nos paternels tout en faisant ce que Damien voulait. Pour cela, il me suffisait tout bonnement d’accepter qu’il mène une vie de libertin connard en attendant que nous nous mariions.
En y repensant, je suis bien contente d’avoir refusé de coucher avec lui à l’époque, sinon j’aurais fait partie d’une liste énorme de nanas baisées, au sens propre comme au figuré.
L’année dernière, lors de ma première année au campus, Damien avait semblé me voir intéressante de nouveau. À la seule différence et pour ma part, je ne voulais plus entendre parler de lui.
Ce mec m’avait fait souffrir à un point que je ne pouvais plus l’encadrer.
Il m’avait informée du jeu des perles. Ce divertissement, si on pouvait appeler cette connerie comme ça, consistait à choisir parmi les étudiantes, celles qui méritaient de devenir une de leurs conquêtes.
Le prix à gagner était d’avoir la grande opportunité, si la nana choisie gagnait, de peut-être devenir la fiancée et certainement l’épouse de l’un d’entre eux.
Tout bonnement le rêve de n’importe quelle femme de notre milieu.
Comme trophée, les filles arboraient fièrement un collier orné d’une perle. Elles devenaient avec ce bijou propriété exclusive des mousquetaires et potentielle future épouse.
Quand Damien avait osé venir me demander de rejoindre son harem, j’avais été écœurée. Ma seule réponse possible avait été de lui envoyer un coup de genou bien placé. Ce qui, à ce qui paraît, l’avait forcé à faire une diète complète de ses instincts primaires pendant trois jours. Ce pourri n’avait aucun droit de me réclamer quoi que ce soit. De toute façon, leurs jeux débiles avaient aussi des règles. Et comme seules les filles qui les sollicitaient pouvaient faire partie de leur liste immonde, il pouvait toujours courir pour que je postule pour devenir l’une de ses perles.
Damien avait joué avec moi et s’il pensait pouvoir me récupérer ainsi, il rêvait totalement.
J’avais eu peur d’être vraiment emmerdée, mais fort heureusement, j’avais terminé mes semestres sans encombre. Et même si ce quatuor de salauds avait un pouvoir extrême sur les autres étudiants grâce à la notoriété et l’argent de leur famille.
Tout allait au mieux jusqu’à la rentrée. Ils avaient avec Terence Sieller, réussi à ce que ma meilleure amie Bridget et moi, nous nous retrouvions dans un traquenard. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que ma coloc de l’époque et maintenant deuxième meilleure amie fasse son entrée dans notre université. Elle avait à elle seule, réussi à briser le quatuor.
Effectivement, le capitaine des mousquetaires était tombé sous son charme et pour l’avoir, eh bien, Benjamin Coster surnommer Aramis avait quelque peu changé ses convictions.
Ce qui pour ma part m’avait bien arrangée car Damien alias d’Artagnan, malgré ses charges de séduction, était reparti la queue entre les jambes. Nous étions tout de même redevenus presque des amis et il n’avait pas trop à se plaindre.
Malheureusement, je n’avais pas pensé une seule seconde que finalement, il comptait encore pour moi. Je m’étais aperçue que mes sentiments n’avaient pas totalement disparu comme je m’en étais persuadée.
J’avais oscillé entre pardon et capitulation pour ce que je ressentais encore pour lui. Pourtant, il restait à mes yeux le mec le plus canon que je n’aie jamais connu, il était difficile que je puisse lui pardonner le mal qu’il m’avait fait en préférant l’opulence et la luxure à moi.
Damien avait été celui qui avait changé ma vie à une époque mais désormais c’était une autre histoire. Et me voilà maintenant, obligée de me le coltiner.
Tout a commencé le week-end dernier lorsque mes parents m’ont conviée à un repas très attendu. Même si j’avais préféré rester avec mes amies au campus, j’avais été obligée plutôt qu’invitée, d’y aller. En fait oui, il s’agissait bien d’une convocation et je déteste les ordres.
J’aurais mieux fait de suivre mon instinct et rester au campus pour aider ma coloc à se remettre du kidnapping qu’elle venait juste de subir. En effet, Steph avait fait face une terrible épreuve.
Gilles un ancien élève du Lycée français où elle étudiait avant de rentrer à notre université actuelle, New-Bachelor , l’avait enlevée avec l’aide de Jessica. Celle-ci était une des perles favorites des mousquetaires et garce jusqu’au bout de ses ongles. Fort heureusement, l’horreur n’avait duré que le temps d’une nuit.
L’histoire de Stéphanie était tellement glauque qu’elle aurait pu sortir tout droit d’un genre littéraire qui fait sensation en ce moment.
Elle avait fréquenté un petit dealer de bas étage en France, qui, en plus de ses affaires avec des produits illicites, forçait contre chantage, ses copines à se prostituer. La pauvre avait cru à l’amour elle aussi, et s’était fait bêtement prendre dans ses filets. Un des clients de son mec avait payé cher pour se taper Steph. Le pourri

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