L’amour n’a pas de prix
64 pages
Français

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L’amour n’a pas de prix , livre ebook

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Description

Stanislas est un jeune héritier qui possède tout... Mais il est malheureux... Voilà qu’il part en quête de spiritualité dans les montagnes après une succession de malheurs... Là-bas, une nouvelle vie pour lui débute...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 janvier 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414023677
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-02365-3

© Edilivre, 2018
L’amour n’a pas de prix
1) Le « chanceux » de Saint Tropez
En cette fin de journée de septembre, Stanislas fêtait ses 30 ans. Ce bel héritier avait envoyé des messages d’invitation par internet à tous les jeunes gens de classe aisée des environs. Une longue file d’attente se pressait devant sa villa et rentrait au compte-goutte selon l’humeur des deux gardes du corps. Ainsi, l’immense « Villa des Roseaux », surplombant la mer méditerranée, accueillait des centaines de personnes dont Stanislas ne connaissait presque pas la moitié. De jeunes gens déjà bien arrosés plongeaient habillés en criant dans son immense piscine à l’eau turquoise, d’autres s’embrassaient à pleines bouches un peu partout dans chaque recoin du jardin, de la maison…
Stanislas aimait Saint Tropez, cette ville du Var bordée par la mer méditerranée, connue notamment grâce au « gendarme de St Tropez » avec Louis de Funès ou encore dans « Et Dieu… créa la femme » avec Brigitte Bardot. Aujourd’hui elle est un haut lieu touristique où se retrouve la jet set internationale.
A moitié saoul et enfumé, Stanislas regardait venir la haute et fière silhouette de Malena, sa plus belle conquête qu’il affichait avec orgueil devant tout le monde depuis quelques mois.
La longue chevelure rouge de Malena semblait s’envoler avec elle à chaque fois qu’elle posait un pied par terre. Elle marchait comme sur un fil malgré ses talons hauts. Il faut dire qu’elle était mannequin et savait prendre les poses presque chaque seconde depuis ses 25 ans de vie. Son visage se figeait en statue dès qu’elle sentait qu’on la regardait, puis elle bombait ses seins siliconés qui semblaient déborder de son soutien-gorge.
Elle l’embrassa à pleine bouche devant tout le monde (en lui laissant son rouge à lèvre carmin) et elle leva son verre dégoulinant de champagne en criant : « Trinquons à nos futures vacances à Ibiza mon chéri ! ». Stanislas songea qu’elle aurait pu dire : « Trinquons à tes trente ans mon chéri ! » mais il n’en tint pas rigueur. Elle lui donna son cadeau.
Il l’ouvrit et découvrit un parfum. Ce n’était pas son préféré, elle l’avait sans doute oublié. Pourtant il avait tenté de lui mettre la puce à l’oreille peu de temps avant. Il fit mine d’être content et la remercia en l’embrassant. Que lui avait-il offert, lui, peu de jours auparavant ? Une parure de bijoux en or et diamants de quelques milliers d’euros. Qu’elle s’était empressée de mettre en faisant mine de rien. D’ailleurs rien ne satisfaisait jamais suffisamment Malena. Il lui en fallait toujours plus, c’était plus fort qu’elle. Sa garde-robe regorgeait de tout mais il lui fallait absolument tout. Pareil pour ses chaussures. Stanislas lui en avait acheté de toutes les couleurs mais voilà il lui en fallait aussi de son propre style ! Elle s’était donc faite faire des chaussures sur mesure avec plusieurs mélanges de couleurs et elle avait même fait rajouter des petits nœuds qui la rendait un peu ridicule à chaque fois qu’elle les mettait. Beaucoup de gens riaient dans son dos mais n’osaient lui dire à quel point cela ne lui allait pas. « Je vais lancer ma marque de vêtement, mon chéri, et je vais devenir plus riche que toi ! » répétait-elle à Stanislas, alors qu’elle était déjà presque aussi riche que lui. Cela le faisait sourire car il voyait bien qu’elle n’avait pas vraiment bon goût mais il aimait son côté enfantin et son caractère qui sait ce qu’il veut.
Le soir tombait et la villa grouillait encore plus de monde même si les gardes du corps en refusaient toujours plus. Stanislas prit un peu de cocaïne afin d’avoir une nuit encore plus inoubliable. Cependant il lui sembla alors qu’un grand vide aspirait sa vie et il ne savait pas pourquoi. Il avait tout : une immense villa dans un endroit les plus cotés, de superbes voitures, une compagne magnifique… il avait presque fait le tour de la terre en allant d’hôtel de luxe en hôtel de luxe, de fêtes en fêtes… mais pourquoi se sentait-il si vide intérieurement ? On aurait dit qu’il n’avait plus vraiment goût à la vie et pas de réelles raisons de se battre ? Il lui semblait alors de plus en plus qu’il meublait ses journées et ses soirées où rien ne se passe dans des fêtes superficielles et folles afin de lui rendre la vie plus émoustillante…
Le lendemain matin, Stanislas se réveillait avec un énorme mal de tête et ne se rappelait même plus de la fin de sa soirée de la veille ! Il était seul dans son grand lit. Malena devait sans doute être déjà levée ? Il se rappelait de leur rencontre… Il l’avait déjà aperçu dans une publicité pour un parfum et il l’avait trouvé tellement belle ! La publicité disait que quiconque portait ce parfum était en Or ! Il se demandait alors s’il n’avait pas perdu plus d’or qu’il n’en avait eu après sa rencontre avec elle ? Peu importe ! Il avait fait en sorte de l’inviter dans une de ses soirées à Ibiza et avait tout fait pour la conquérir. Celle-ci le sachant très riche et le trouvant beau garçon ne résista pas longtemps ! D’autant plus qu’il lui offrit une magnifique bague en or et diamant qui était un peu une façon de la demander en fiançailles ! Ibiza était donc leur lieu de rencontre il y avait presque un an en arrière et ils devaient y retourner bientôt… Là-bas, Stanislas envisageait de la demander en mariage…
2) La demande
Quelques jours plus tard, ils se retrouvèrent dans leur premier lieu d’amour à Ibiza, en bordure de plage, attablés au même restaurant où Stanislas avait offert sa première bague à celle qui faisait chavirer son cœur presque un an plus tôt.
« Malena, dit-il tendrement à celle qu’il voyait alors comme sa future femme, et si nous nous marions, si nous avions des enfants ? »
Il lui prit la main, prêt à lui offrir une nouvelle bague avec un diamant encore plus gros que celle précédente… Mais celle-ci la retira rapidement.
Elle écarquilla les yeux, le regardant sans vraiment le regarder, posa du bout de ses longs ongles rouges sa coupe de champagne qu’elle tenait de l’autre main, puis elle lança en souriant enfin :
« Mon chéri ! Nous marier, pourquoi pas ? Mais… Te rends-tu compte de l’engagement d’un tel acte ? Sommes-nous sûr de vouloir vieillir ensemble ? Et des enfants… Voyons ! Mon chéri, penses-tu à ma carrière ? Je ne peux pas me permettre de grossir ou même de prendre une ride ! Je ne peux détruire ma carrière avec un enfant maintenant, mon chéri ! Et puis regardes comme nous sommes jeunes et beaux ! Ce serait du gâchis ! Dans quelques années peut-être… mais là, non ! Ce n’est pas possible, mon chéri ! »
Déçu, Stanislas essaya donc de chasser cette pensée. Il pensait pourtant qu’elle aurait été touchée par cette déclaration et sans doute l’était-elle ? Elle avait peut-être raison ! Il ne sortit pas cette bague de sa poche… Après tout, lui-même ne savait pas vraiment ce qu’était une famille… ce mot-là même l’écœurait presque ! Son père, millionnaire, n’avait quasiment jamais été présent depuis son enfance et les avait presque abandonnés lui et sa mère. Il avait d’ailleurs quitté cette dernière pour une autre alors que Stanislas avait à peine 3 ans et il leur avait laissé quelques milliers d’euros pour compenser un peu son absence. Mais cela ne semblait pas combler le besoin d’amour d’un enfant, d’autant plus que très vite sa mère s’était éprise d’un autre homme, pas aussi riche que son père, certes, mais avec lequel elle avait fini par avoir un autre enfant. Stanislas était allé de nounous en nounous, d’une école à une autre, d’un déménagement à un autre, puis d’un beau-père… à un autre ! Oui, car sa mère avait fini par se séparer du père de son deuxième fils ! Et ce dernier en avait la garde et coupa presque les ponts avec le pauvre Stanislas qui s’était malgré tout attaché à lui ! Stanislas ne connut donc presque pas son demi-frère ! Le jeune garçon grandit alors dans un monde baigné d’argent et de solitude.
Dernièrement, Malena voulait montrer à tout le monde qu’elle n’était pas qu’une Bimbo. En effet, elle voyait bien que la plupart des gens se moquaient plus d’elle qu’ils ne l’admiraient. Peut-être aussi parce qu’ils l’enviaient ? Elle en souffrait de plus en plus et elle se mit en tête qu’elle était une artiste. Du moins, elle voulait l’être. Et pour le prouver, elle décida d’acheter une des toiles les plus chères et des plus connues qu’elle pouvait trouver aux enchères. Mais elle ne connaissait aucun peintre. Alors elle écoutait tout le monde et voulut le tableau que tout le monde voulait, forcément. Ainsi, elle pourrait dire à quel point elle en avait aussi dans le crâne. D’ailleurs, son plus grand complexe était son manque de culture. Alors, comme elle n’en était pas moins intelligente, elle essayait d’en jouer avec son côté...

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