L espoir ne meurt jamais
169 pages
Français

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L'espoir ne meurt jamais , livre ebook

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Description

DU M ME AUTEUR Les Fleurs du repentir , L Archipel, 2017. Si loin des siens , L Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017. Les Orages de l t , L Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017. Et le ciel sera bleu, L Archipel, 2015 ; Archipoche, 2016. L Ile aux mille couleurs, L Archipel, 2015 ; Archipoche, 2016. L Or du bout du monde , L Archipel, 2014 ; Archipoche, 2015. Les Pionniers du bout du monde , L Archipel, 2013 ; Archipoche, 2014. La Terre du bout du monde , L Archipel, 2012 ; Archipoche, 2013. L H riti re de Jacaranda , L Archipel, 2011 ; Archipoche, 2012. Le Chant des secrets , L Archipel, 2010 ; Archipoche, 2011. clair d t , L Archipel, 2009 ; Archipoche, 2010. La Derni re Valse de Mathilda , L Archipel, 2005 ; Archipoche, 2007. Ce livre a t publi sous le titre Keep Smiling Through par Arrow Books, Londres, 2012. Si vous souhaitez prendre connaissance de notre catalogue : www.facebook.com/larchipel Pour tre tenu au courant de nos nouveaut s : www.editionsarchipel.com E-ISBN 9782809823417 Copyright Ellie Dean, 2012. Copyright L Archipel, 2017, pour la traduction fran aise. Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Cher lecteur, Bienvenue dans le monde de Peggy, Jim Ron Reilly, et de tous ceux qui ont trouv refuge la pension du Bord de Mer aux temps troubl s de la Seconde Guerre mondiale. J esp re que vous prendrez autant de plaisir lire cette nouvelle saga que j en ai pris l crire.

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Informations

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Date de parution 07 novembre 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782809823417
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DU M ME AUTEUR

Les Fleurs du repentir , L Archipel, 2017.
Si loin des siens , L Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017.
Les Orages de l t , L Archipel, 2016 ; Archipoche, 2017.
Et le ciel sera bleu, L Archipel, 2015 ; Archipoche, 2016.
L Ile aux mille couleurs, L Archipel, 2015 ; Archipoche, 2016.
L Or du bout du monde , L Archipel, 2014 ; Archipoche, 2015.
Les Pionniers du bout du monde , L Archipel, 2013 ; Archipoche, 2014.
La Terre du bout du monde , L Archipel, 2012 ; Archipoche, 2013.
L H riti re de Jacaranda , L Archipel, 2011 ; Archipoche, 2012.
Le Chant des secrets , L Archipel, 2010 ; Archipoche, 2011.
clair d t , L Archipel, 2009 ; Archipoche, 2010.
La Derni re Valse de Mathilda , L Archipel, 2005 ; Archipoche, 2007.

Ce livre a t publi sous le titre Keep Smiling Through
par Arrow Books, Londres, 2012.

Si vous souhaitez prendre connaissance de notre catalogue :
www.facebook.com/larchipel
Pour tre tenu au courant de nos nouveaut s :
www.editionsarchipel.com

E-ISBN 9782809823417

Copyright Ellie Dean, 2012.
Copyright L Archipel, 2017, pour la traduction fran aise.
Sommaire
1
2
3
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Cher lecteur,
Bienvenue dans le monde de Peggy, Jim Ron Reilly, et de tous ceux qui ont trouv refuge la pension du Bord de Mer aux temps troubl s de la Seconde Guerre mondiale.
J esp re que vous prendrez autant de plaisir lire cette nouvelle saga que j en ai pris l crire.
Bien vous,

Tamara McKinley
1
Cliffehaven, juin 1940
Comme son p re l treignait, Rita retint ses larmes, la joue contre l toffe rugueuse de l uniforme. Jack Smith, qui venait d achever sa formation d incorporation, s appr tait rejoindre l un des r giments des Ing nieurs royaux, stationn dans les Midlands. Plusieurs mois, plusieurs ann es peut- tre, s couleraient avant leurs retrouvailles et Rita se cramponnait sa veste pour lui faire comprendre, sans qu il f t besoin de parler, combien elle le ch rissait.
Elle n entendait plus qu peine le grondement des moteurs : une rang e de camions militaires patientait le long du front de mer lourdement prot g . Les cris du sergent-major, les pleurs des b b s, les sanglots des femmes ou le bruit des bottes ne lui parvenaient plus que de tr s loin, tandis que, l oreille coll e la poitrine de son p re, elle concentrait toute son attention sur les battements de son c ur. Elle devait faire preuve de courage, elle devait sourire et s exprimer sans chagrin, car rien d autre n importait plus que de dissiper les doutes qui, en cet instant, assaillaient Jack la perspective de la quitter.
Ce dernier se lib ra de son treinte pour prendre son visage entre ses grandes mains calleuses. Il posa sur elle un il noisette singuli rement brillant.
- C est aussi difficile pour moi que pour toi, d clara-t-il d une voix alt r e par l motion. Ma brave petite ch rie. Inutile de cacher tes larmes, tu sais. Je reviendrai le plus vite possible. Promis.
Rita cligna des yeux, r solue ne pas pleurer.
- Je sais. Et ne te fais pas de souci pour moi. Tante Peg s est engag e passer chaque semaine. Et puis il y a Papa Tino et Louise qui habitent juste c t .
Il lui tapota la joue, et son sourire vacillait.
- Dieu b nisse Peggy Reilly et les Minelli, soupira-t-il. J ignore comment nous nous serions d brouill s sans eux apr s la mort de ta maman. Le fait est que j ai le c ur un peu moins gros de savoir qu ils veilleront sur toi en mon absence.
- J ai dix-sept ans, protesta-t-elle doucement. Je n ai plus besoin de baby-sitter.
- Je m en rends compte, r pondit-il en bouriffant les courtes boucles brunes de l adolescente. Mais je n ai que toi au monde, et j ai besoin de savoir que tu ne prendras pas de risques inconsid r s.
- Ne sois pas b te , murmura-t-elle.
- Rassemblement !
L officier qui venait d aboyer pr s d eux les fit se raidir.
Rita se jeta de nouveau au cou de son p re, agrippa une derni re fois sa veste.
- Fais bien attention toi. Et ne joue pas les h ros. Je tiens ce que tu me reviennes en un seul morceau.
Il l embrassa sur le sommet du cr ne avant de s carter.
- Les Ing nieurs royaux ne sont pas des casse-cou, la rassura-t-il en rajustant son b ret avant de jeter son paquetage sur son paule. Je vais passer le plus clair de mon temps r parer des engins dans un garage plein de courants d air.
L moi de Rita se r v lait tel qu elle en avait perdu l usage de la parole. Elle se contenta de piquer un baiser sur la joue que Jack avait soigneusement ras e avant son d part.
Il l treignit en h te une derni re fois.
- Sois prudente avec la moto, chuchota-t-il en lorgnant la Norton ES2 qu ils avaient restaur e ensemble. Je ne serai pas l pour te surveiller, mais ce n est pas une raison pour foncer l -dessus comme une d rat e.
Elle lui adressa un sourire tremblotant. Ils savaient tous deux qu elle continuerait rouler tombeau ouvert. Apr s tout, c tait Jack qui avait fait de sa fille un pilote m rite, lui encore qui l avait encourag e, ainsi que May, sa meilleure amie, participer ces courses effr n es qui, avant la d claration de guerre, se d roulaient dans l ensemble du comt sur des pistes de terre.
- Les camions sont pr ts partir ! brailla encore le sergent-major au visage empourpr . Le dernier monter sera de corv e de pluches pendant une semaine. Magnez-vous, bande d andouilles, ou c est mon pied au derri re !
- Au revoir, ma ch rie, lan a Jack avec un clin d il, et il courut vers le v hicule le plus proche, d o , une fois hiss son bord, il adressa un dernier geste de la main Rita.
Les camions s branl rent dans un rugissement de moteurs et d paisses fum es d chappement. La jeune fille leva la main, alors que les larmes roulaient enfin sur ses joues.
- Au revoir, papa, souffla-t-elle. Reviens-moi sain et sauf, je t en prie
Apr s que le dernier v hicule eut disparu sa vue, l adolescente coiffa son casque en cuir et chaussa ses lunettes de moto. Il se trouvait l des femmes qu elle connaissait bien. Peggy Reilly se f t trouv e parmi elles si Rita n avait insist pour se rendre seule ici : l heure n tait pas aux bavardages, pas m me aux gestes de r confort, que l adolescente n aurait pas support s. Elle se contenta de saluer d un hochement de t te ses compagnes d un jour, aux sourires braves et tristes, qui, avec lenteur, sans un mot, quittaient pr sent le bord de mer pour s en retourner chez elles, o l absence d un p re, d un poux ou d un fils ne manquerait pas de se faire cruellement sentir.
Comme elle attachait la jugulaire de son casque et ajustait ses lunettes, Rita regarda ces femmes se disperser ; elle se sentit submerg e par la d tresse. Son p re tait parti, et d ici la fin de la guerre, elle devrait faire front en se passant de son amour, de ses conseils et de leur complicit .
Le littoral prot g par des pi ces d artillerie, h riss de barbel s et de chevaux de frise, se brouilla derri re ses larmes, et la jeune fille dut bander sa volont pour ne pas se pr cipiter la pension du Bord de Mer, puis s y jeter dans les bras maternels de Peggy Reilly, sur l paule de laquelle elle e t alors pleur tout son saoul. Il lui fallait au contraire se montrer forte, prouver qu elle tait capable d affronter l adversit ; elle ne devait pas flancher la premi re emb che.
R solue prouver tous que son p re avait eu raison de croire en elle, elle quitta le bord de mer sur son engin, dont le bruit raill du moteur couvrit ses lourds sanglots, de m me que le cri lugubre des mouettes.
Barrow Lane comptait parmi les petites rues pav es qui se d ployaient en ventail depuis le haut mur de briques du d p t de marchandises, l arri re de la gare. Le gazom tre qui dominait les lieux emp chait les rayons du soleil d y p n trer durant le plus clair de l ann e, y jetant la place son ombre paisse et longue. Ici ne cessaient de r sonner le bruit des locomotives vapeur, le cliquetis des roues sur les rails, que les habitants n entendaient plus.
Au contraire de ce qui se donnait voir dans le quartier chic de Havelock Gardens, on ne d couvrait dans Barrow Lane ni arbres, ni pelouses, ni parterres de fleurs soigneusement entretenus. Ici ne s alignaient que de petites maisons aux courettes sombres o se dressaient les toilettes ext rieures. Il avait t question de raser ces bicoques d labr es aux briques noircies par la suie et la fum e des trains, aux peintures caill es, crasseuses, mais la guerre avait contraint la municipalit suspendre ses projets. Au grand soulagement de ses occupants, qui formaient une communaut extr mement soud e et dont la plupart, comme Rita, n s dans ces parages, n envisageaient pas de vivre un jour ailleurs.
La jeune fille avait emprunt le chemin des coliers pour regagner son domicile, dans l espoir de se ressaisir un peu avant de retrouver Louise et Papa Tino. Mais la douleur demeurait trop vive, et trop p nible la perspective de retrouver une maison vide - sans compter le garage familial d sert , ferm jusqu la fin du conflit.
Elle finit n anmoins par garer la Norton devant les grandes portes de bois que Jack avait cadenass es le matin m me. Situ e l extr mit d une rang e d habitations, la maison jouxtait sur son flanc libre un terrain embroussaill , ombrag tout le jour par le mur de la gare de triage. Le grand-p re de Rita avait jadis reconverti le rez-de-chauss e de la demeure en garage. Le terrain attenant, grossi rement pav , accueillait une pompe essence, le reste de la parcelle se voyant r serv des usages divers. L adolescente laissa le moteur refroidir en contemplant la pompe vide, le terrain abandonn Comme soudain elle se sentait seule Elle crut bien verser d autres larmes.
Elle se reprit, sortit la b quille de sa moto d un coup de botte et coupa le contact. Puis elle ta ses lunettes en reportant son attention sur les sons qui accompagnaient la tomb e de la nuit. Elle avait jou dans ces rues, fr quent l cole voisine Elle tait devenue un membre part enti re de ce quartier o l existence, pour rude qu elle f t p

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