L Héritier des Mytakis
128 pages
Français

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L'Héritier des Mytakis , livre ebook

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Description

Vicky O'Connor, jeune trentenaire, voit sa vie basculer après le retour de Démétrios Mytakis, milliardaire crétois.

En effet, l'apparition surprise de l'homme d'affaires remet lourdement en question la vie sagement rangée de la jeune femme. Cinq ans auparavant, Vicky vécut une histoire d'amour avec Démétrios lors d'un séjour en Grèce.

De cette relation, Vicky ne garde que de douloureux souvenirs, mais la vie lui sourit en lui donnant un fils, Tony qui n'est autre que l'enfant caché de Démétrios. Celui-ci, bien décidé à récupérer son fils, n'hésite pas à imposer à la jeune femme un mariage et à la ramener chez lui en Crète.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 février 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334096713
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-09669-0

© Edilivre, 2016
1
Vicky arriva en retard à son travail. La veille, son fils Tony n’arrivait pas à s’endormir. En effet, Tony couvait depuis une semaine une bronchite et le médecin avait conseillé à Vicky de laisser le repos le plus complet à son fils. Cela faisait quelques jours que Tony ne pouvait se rendre à l’école. Vicky essayait de concilier son travail et sa vie de famille comme elle le pouvait. C’était difficile : heureusement, que Sonia, sa voisine était à ses côtés. Vicky travaillait depuis cinq ans chez MITCHELL & Co, en plein cœur d’Athènes. Elle était secrétaire et son patron Peter MITCHELL avait une énorme confiance en ses capacités professionnelles. La société était située dans le quartier d’affaires à Athènes et se spécialisait depuis une vingtaine d’années dans la fabrication de pierres artificielles. Fort de son expérience et un diplôme de secrétaire bilingue en poche, elle avait postulé pour un emploi de secrétaire et obtenu rapidement un rendez-vous avec Peter MITCHELL, le PDG de la société. Malgré un salaire raisonnable, elle avait quand même du mal à joindre les deux bouts. En effet, en plus du loyer à payer, les charges alimentaires et autres charges afférentes ne lui laissaient pas l’occasion de voyager ou de se faire plaisir ainsi qu’à Tony. Il va falloir un jour que je songe à chercher un loyer un peu plus modéré, pensa-t-elle. Mais d’ici là, le travail l’attendait.
8 H 30 déjà, elle franchit le seuil de la réception et salua rapidement Stella la réceptionniste et se dirigea vers son bureau d’un pas lent.
– Le patron souhaiterait te voir Vicky ! lui lança Stella avec un large sourire. Mais je te préviens, Monsieur MITCHELL n’est pas seul, il est accompagné d’une gravure de mode.
– Pardon ! Une gravure de mode ! Tu es bien observatrice Stella, surtout pour un lundi matin. Moi, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Allez, je file vite en espérant que le boss ne s’est pas rendu compte de mon retard.
Décidément, il suffit qu’on soit en retard pour que le patron soit déjà là, fulminait Vicky. En général, il arrive en milieu de matinée. Chemin faisant, Vicky arriva devant sa collègue et amie, Lynda, qui l’accueillit avec un regard étonné.
– Bonjour, Vicky, c’est bien une première fois que cela t’arrive. En général, tu es là avant le patron.
– Oui, je sais, dit Vicky. Mais que veux-tu ? La famille avant tout. Bon, quelles sont les news ? Stella m’a parlé d’une gravure de mode.
– Oui, Vicky, répondit Lynda avec un sourire en coin. Enfin gravure de mode. Je te laisse le soin d’apprécier. Monsieur MITCHELL t’attend dans son bureau avec un client, un certain Démétrios MYTAKIS, tu connais ?
En entendant ce nom, Vicky se demandait si elle rêvait ou si elle avait bien entendu. Mais après tout, beaucoup de familles grecques portaient ce nom, alors pas de panique. Peut-être est-ce une vieille connaissance du patron.
Revenue à la réalité, elle se lança vers son bureau, déposa son sac à main, prit son bloc note et se dirigea vers le bureau de Peter MICHELL. Arrivée devant la porte du bureau, elle prit une longue inspiration et afficha son plus joli sourire et frappa à la porte. Comme à son habitude, elle n’attendait pas la réponse de Peter MITCHELL et entra dans la pièce.
– Ah, entrez Vicky, dit Peter. J’aimerais vous présenter un de nos clients, ma chère.
– Vicky, je vous présente Démétrios MYTAKIS. C’est le fils d’un de mes amis. Il a été recommandé par son père car il a une affaire urgente à régler.
Vicky s’avança vers le bureau de son patron, bloc notes dans sa main gauche et tendit sa main droite pour souhaiter la bienvenue au futur client.
A ce moment là, l’homme qui était assis face au bureau de son patron se leva et se retourna vers Vicky. Il la regarda avec colère et lui tendit sa main.
– Bonjour ! Voilà donc la fameuse Vicky dont Peter n’arrête pas de vanter les mérites.
L’homme rajouta :
– Je suis enchanté de faire votre connaissance Vicky O’CONNOR.
– Je vois que vous vous connaissez déjà, intervint Peter MITCHELL. Travailler avec Démétrios MYTAKIS est très bon pour les affaires. Dis-moi Démétrios, tu restes longtemps dans la capitale ?
– Non, juste le temps de récupérer mon fils. N’est-ce pas Vicky ?
– Alors dans ce cas, je pense que je vais vous laisser parlementer, dit Peter. Je vois que vous avez beaucoup de choses à vous dire. Je vous laisse donc le bureau cher ami !
Peter se leva et regarda Vicky avec un regard affectueux et lui fit un clin d’œil malicieux.
Vicky se laissa tomber dans le fauteuil devant le bureau en silence.
– Je vois que vous êtes bien silencieuse ma chère. Mais dites-moi, vous sentez-vous bien ?
– Que venez-vous faire ici, Monsieur MYTAKIS ? Il me semble qu’on s’était tout dit la dernière fois que nous nous sommes vus.
– Vous croyez ? Oh Vicky, je n’ai rien oublié de vous. Tout est resté intact. Pourquoi avez-vous fui ? Vous voyez, votre action m’a semblé plutôt inutile, puisque aujourd’hui je vous ai retrouvée. Et là, vous ne pouvez plus me fuir.
– Que voulez-vous de moi, Monsieur MYTAKIS ?
– Je crois que j’ai été clair, il me semble. Je veux récupérer mon fils et le ramener chez moi en Crète. Ma mère, Mélina, a hâte de voir son petit-fils. Quel âge a-t-il à présent, Vicky ? Trois ans ! Oui, c’est cela ! Eh ne me mentez surtout pas ! N’allez pas me dire que ce n’est pas mon fils !
– Je vois que vous n’êtes guère loquace en ma présence Vicky ! reprit-il. Je vous fais peur ?
– Bien, je ne vais pas vous ennuyer plus longuement dans votre travail Vicky. Je vais aller au plus simple. Je suis à Athènes pour quelques jours et je vous propose de vous inviter à dîner ce soir. On aura plus de temps devant nous pour discuter plus longuement. Laissez-moi votre adresse et je passerai vous prendre ce soir à partir de 19 heures. Soyez à l’heure, ma chère et ne changez pas d’avis. A ce soir, Vicky.
Vicky, qui jusque là avait très peu parlé se leva d’un bond de son fauteuil, griffonna rapidement son adresse sur son bloc et la remit à Démétrios, impatient.
Elle voulait sortir à tout prix de ce bureau devenu trop étroit pour elle et surtout se retrouver seule pour rassembler toutes ses idées et réfléchir comment sortir de ce mauvais pas.
Vicky retourna rapidement vers son bureau, s’affala sur sa chaise et plaça sa tête entre ses mains. Non vraiment, la journée commençait très mal.
– Eh bien dis donc ! Tu en fais une tête ! Tu ne te sens pas bien Vicky ? demanda Lynda.
– Non, lui répondit Vicky. Je crois que je vais prendre un café et me calmer un peu.
– Si tu peux me dire ce qui se passe Vicky, je pourrai peut-être t’aider, après tout ce n’est peut-être pas si grave que cela, lui dit Lynda.
Lynda travaillait chez MITCHELL & CO depuis une vingtaine d’année et faisait figure de référence maternelle aux yeux de Vicky dans des moments de désarroi. Lynda était mariée à Déandros depuis quelques années et avait deux charmants garçons, deux adolescents, Léandros et Dimitri. Elle habitait dans le quartier nord d’Athènes dans une coquette maison. Lynda, petite et blonde, n’était pas particulièrement attirante mais savait se distinguer quand l’occasion se présentait. Armée de son plus beau sourire et d’une efficacité à toute épreuve, les clients de MITCHELL & CO trouvaient toujours une opportunité pour s’adresser à elle dans des cas d’urgences. Elle possédait cette patience et cette rigueur qui lui ont valu le poste de secrétaire de direction auprès de Peter MITCHELL. Elle possédait des yeux d’un vert de jade, rieurs et elle était toujours pleine d’entrain pour attaquer d’épineux dossiers. Par ailleurs, ses capacités d’écoute lui ont donné souvent l’occasion de pouvoir aider VICKY quand celle-ci en avait le plus grand besoin. Et aujourd’hui, Dieu sait, qu’elle en avait besoin. Lynda était anglaise et eut le bonheur de rencontrer Déandros, son mari au cours d’un voyage d’affaires. Déandros possédait un cabinet d’Avocat en plein cœur de la capitale et vivait auprès de son épouse, Lynda et leurs deux fils des moments de tranquillité.
Vicky regarda Lynda et pour la première fois ne sut comment aborder le sujet avec sa collègue et amie.
– Voilà ce que je te propose Vicky. Si pour le moment, tu n’as envie de parler, on pourrait peut-être tout à l’heure manger chez moi et discuter plus calmement. Qu’en penses-tu ?
Vicky approuvait d’un signe de tête et commençait à revenir à la réalité du lundi matin. Pendant toute la matinée elle essaya de se concentrer sur la rédaction d’un rapport mais sans grand succès. A l’heure du déjeuner, elle se leva et fit signe à son amie Lynda. Elles se dirigèrent à l’arrière du bâtiment et prirent l’ascenseur au sous-sol. A ce moment, Lynda prit la main de Vicky, comme pour la rassurer et la dirigea vers sa voiture, une Duster que son mari lui avait offert à l’occasion de leur dixième anniversaire de mariage. Vicky s’y installa, prit une longue inspiration et regarda Lynda s’installer au volant.
– Tu sais Lynda, je ne veux pas t’embêter avec toute mon histoire mais heureusement que tu es là. Le type que tu as vu tout à l’heure dans le bureau du patron…
– C’est le père de Tony, n’est ce pas ?
– Comment le sais-tu Lynda ?
– Mon flair Vicky. Tu sais Tony est le portrait craché de cet homme. Ils se ressemblent tellement que tu ne pourrais même pas me mentir. Je suis sûre que M. MITCHELL s’en ai rendu compte.
Lynda conduisait à une vitesse folle car elles reprenaient leur travail à quatorze heure et craignait de ne pouvoir avoir assez de temps pour écouter l’histoire de son amie. Au bout de quinze minutes, Lynda emprunta une allée bordée de rosiers et gara sa vo

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