L’Histoire d une vie
338 pages
Français

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L’Histoire d'une vie , livre ebook

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Description

« Tony lui tend la main, Constance l’attrape et le suit sur la piste de danse. Une fois serré contre lui, elle sent son corps vibrer : pourquoi Tony lui fait tant d’effet ? Elle pose sa tête sur lui, appréciant la sensation d’amour qui l’envahit et ne se doute pas que Tony ressent la même chose, il a l’impression que son corps est en train de brûler et serre un peu plus la jeune fille contre lui. Constance lève la tête quelques secondes, le fixe et a soudain envie de se mettre sur la pointe des pieds et de déposer un baiser sur ses lèvres. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 novembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748395969
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Histoire d'une vie
Blandine Verhulst
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
L’Histoire d'une vie
 
 
 
 
Remerciement
 
 
 
Tout d’abord, je remercie la Société des Écrivains d’avoir accepté de publier mon livre.
 
Je remercie également mes parents pour leur soutien, leur patience et leur aide ; désolée de ne jamais être là à l’heure des repas.
 
De plus, je remercie ma grande sœur Ludivine pour tout le temps qu’elle m’a consacré et l’aide qu’elle m’a apportée.
 
Finalement, je remercie toutes les personnes qui m’ont poussé à réaliser mon rêve.
 
 
 
 
Prologue
 
 
 
Dans un petit quartier de Villeneuve-d’Ascq, dans le Nord de la France, deux sœurs de dix ans et leur voisin du même âge jouent dans un jardin. Assis tranquillement sur l’herbe, ils s’amusent avec de petits bonshommes et des voitures.
Dans sa cuisine, la mère des filles prépare des crêpes pour le goûter des enfants. De temps à autre, elle jette un regard aux petits pour s’assurer qu’ils ne font pas de bêtises ; ses filles ont le don d’en faire dès qu’elle a le dos tourné. Cela fait une heure que les trois têtes brunes jouent et Clara est étonnée que l’une de ses filles n’ait pas encore décidé de tout arrêter pour trouver un jeu plus animé. Ses jumelles aiment changer régulièrement d’activité, enfin sauf s’il s’agit de regarder la télévision.
Clara retourne près de la cuisinière et prépare une autre crêpe quand quelqu’un frappe à la porte. Après un dernier coup d’œil aux enfants, elle va ouvrir.
Dans le jardin, Constance s’allonge sur l’herbe et observe le ciel, sous le regard de ses deux compagnons de jeu. Sa sœur abandonne les petits bonshommes qu’elle à en main et l’imite, les deux petites s’amusent à trouver à quoi ressemblent les nuages. Le petit garçon s’intéresse peu à peu à ce qu’elles font, puis se joint à elles.
— Là, c’est un ballon ! lance le garçonnet.
— Mais non, c’est une montgolfière ! réplique Linda.
— Ça doit être chouette de pouvoir aller si haut que le monde vous semble tout petit ! affirme Constance.
Les trois jeunes gens regardent le nuage se déformer peu à peu, puis Linda se redresse et se tourne vers sa sœur.
— C’est pour ça que tu es montée dans l’arbre la dernière fois, pas pour me montrer que tu grimpais mieux que moi !
Constance lui fait un grand sourire et ne répond pas.
— Je vais te prouver que je suis plus forte que toi !
— Tu vas te faire punir ! réplique Constance.
Linda se rapproche de la maison, sa mère n’est pas dans la cuisine.
— Maman n’est pas là ! Tu vas voir !
— Je grimpe en premier ! lance le garçon en essayant de trouver le meilleur endroit où monter.
— Vous allez vous faire punir !
— Tais-toi et regarde si Maman arrive !
— Comme vous voudrez.
Le garçon et la fillette grimpent difficilement à l’arbre, puis atteignent une première branche. De là, ils s’amusent à passer de branche en branche, allant de plus en plus haut.
— Vous feriez mieux de descendre ! lance Constance inquiète, vous allez tomber !
Les deux enfants s’arrêtent sur une même branche et regardent la petite fille.
— Mais non ! Regarde-nous ! rétorque Linda.
Cette dernière s’apprête à se hisser encore plus haut, quand un craquement se fait entendre : elle a juste le temps de jeter un regard inquiet à son ami avant de chuter avec lui.
D’en bas, Constance les voit tomber, elle recule d’un pas, mais n’arrive pas à éviter les pieds du garçon et tombe. Elle a juste le temps de se pousser en entraînant Tom pour éviter que sa sœur ne leur tombe dessus. Constance tend la main vers sa sœur :
— Linda !
Celle-ci ne répond pas. Elle tente de faire bouger le garçonnet allongé sur elle.
— Tommy ? Tommy ?
Comme il ne répond pas non plus, elle le déplace et court jusqu’à chez elle, en appelant sa mère. Elle attrape le téléphone de la cuisine et compose le numéro d’urgence quand sa mère arrive.
— Qu’est-ce qui se passe ?
Clara découvre du sang sur le visage de sa fille, cette dernière tremblante répond tout en lui tendant le combiné :
— Tommy et Linda sont tombés de l’arbre.
Tout en courant dans le jardin, Clara parle aux services de secours qu’elle a au téléphone. Constance reste figée à côté d’elle regardant ce qui se passe.
 
Les secours ne tardent pas à arriver, s’occupent directement des deux enfants et alors qu’ils s’apprêtent à les emmener à l’hôpital, Constance aperçoit au loin une fumée noire qui s’élève dans le ciel. Elle attrape le bras de sa mère pour lui montrer, puis perd connaissance. Dans la panique, personne n’a remarqué que la petite fille était blessée à la tête.
 
Les heures suivantes sont une vraie torture pour les parents, ne sachant pas si leurs rejetons allaient survivre à ce tragique événement.
Plus tard, les médecins annoncent à Melissa, la mère du petit garçon, qu’il s’en sortira avec un bras, une jambe et quelques côtes cassés, et qu’ils préféreraient tout de même le garder quelque temps en observation.
Quant à Clara et Karl, on leur apprend que Constance a perdu la mémoire et qu’ils ne peuvent pour le moment pas se prononcer pour Linda : elle est dans le coma et risque de ne pas se réveiller. En apprenant cela, Karl prend une décision qui va changer la vie des deux petites filles. Alors que Clara s’apprête à se rendre au chevet de ses filles, Karl l’attrape par le bras.
— Attend Clara.
— Quoi ? demande-t-elle en le dévisageant.
— Il faut qu’on parle !
— Le moment est mal choisi, Constance a besoin de nous !
— Justement ! Il faut qu’on réagisse ! Ça fait des mois que nos filles jouent à qui mieux mieux, ça ne me dérangeait pas tant que c’était anodin, quand c’était qui dessine le mieux, qui court le plus vite, mais depuis quelque temps, ça devient trop dangereux ! La semaine dernière, on a puni Constance pour être montée sur un arbre et regarde ce qui est arrivé aujourd’hui !
— Que veux-tu faire ? On ne peut pas les attacher sur une chaise ! On leur a déjà fait la leçon, rien n’y fait… On ne peut que les surveiller davantage.
— Aujourd’hui on a l’opportunité, une chance de tout changer !
— Que veux-tu dire ?
— Constance ne se souvient plus de nous, il est probable qu’elle ne se souvienne jamais, alors dès qu’elle pourra sortir d’ici, emmène-la loin et ne reviens jamais ! J’appellerais ta mère pour que tu aies des nouvelles de Linda, mais pour leur bien, il faut qu’on les sépare !
Sous le choc, Clara s’assoit sur la chaise, répétant les mots que son mari vient de prononcer : comment pouvait-il penser qu’elle laisserait Linda ? Comment pouvait-il croire qu’elle pourrait tout quitter ? Peut-être qu’il savait tout simplement que l’amour d’une mère pour ses enfants permettait de surmonter toutes les souffrances. Elle relève la tête vers Karl.
— Je veux que tu contactes ma mère dès qu’il y a du nouveau ! Dès que je me suis fixée, je t’appelle pour te donner des nouvelles moi aussi.
— Ne dis jamais rien à Constance !
— Bien sûr, mais toi, comment vas-tu faire avec Linda quand elle se réveillera et qu’elle demandera où nous sommes ?
— Je me débrouillerais, on fait ça pour elle Clara, tu t’occupes de Constance, je m’occupe de Linda !
La tête baissée, le cœur brisé, Clara se lève et se dirige vers la chambre de sa fille, sachant qu’à partir d’aujourd’hui sa vie est à jamais changée.
Quelques jours plus tard, Clara quitte la ville accompagnée de sa fille qui, privée de tout souvenir, ne se rend pas compte de ce qu’elle laisse derrière elle.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Première partie
 
 
 
1
 
 
 
Sept ans plus tard
En septembre à Halluin, le lycée Despote ouvre ses portes annonçant ainsi la rentrée scolaire. Les élèves se dirigent directement vers les listes affichées dans l’entrée pour y chercher leur nom, puis s’avancent dans la cour de récréation en espérant retrouver leurs amis.
Alicia Craposky, une jeune fille brune aux yeux verts, est une des premières à être rentrée. Elle cherche ses amis du regard et ne voit personne. Elle s’avance un peu, puis Teddy Fritz, les cheveux châtain clair, et les yeux bleu clair, la rejoint. Ces deux jeunes gens sont des amis d’enfance, ils ont grandi dans le même quartier, ont fréquenté les mêmes écoles et côtoyé les mêmes amis. Ces derniers se trouvent un peu plus loin dans la cour : Éric Vesqui, il a les yeux verts et les cheveux châtain foncé et Tony Crispy un brun aux yeux marron. Ils sont accompagnés de trois filles : Victoria Sisto, une brune aux yeux verts, Laura Screpty, les cheveux châtain clair, les yeux bleus et Clémence Dasko, blonde aux yeux marron. Ce petit groupe n’a pas encore remarqué la présence de leurs deux amis qui se trouvent à l’autre bout de la cour.
 
De l’autre côté de la ville se trouve Constance, la dernière fille du groupe. C’est une petite brune aux yeux marron. Au fil des années, la jeune fille a pris beaucoup d’importance pour ses amis, cela fait deux mois qu’elle ne les a pas vus et elle a hâte de les revoir. Mais ce matin, elle est en retard, elle s’est levée vingt minutes après l’heure prévue, alors elle fait tout ce qu’elle peut pour rattraper ce temps perdu. Pourtant, une fois dans la salle de bain, alors qu’elle se coiffe, elle se penche un instant vers le miroir et observe sa cicatrice qui va de sa tempe droite au-dessus de son oreille, elle passe le bout de ses doigts dessus tout en essayant de se souvenir de la manière dont elle se l’est faite. Sa mère lui avait raconté qu’elle était tombée sur un coin de table, mais cette

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