L Instant Y
308 pages
Français

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Description

Nous vivons tous au moins une fois dans notre existence un « Instant Y » : Cet instant d’une vie où un choix décisif doit être pris et dont l’impact modifie radicalement et irrévocablement son cours.

Les destins tragiques d’un barman Écossais, d’un neurochirurgien New-Yorkais et d’une jeune journaliste Française, vont se trouver entremêlés aux détours de coïncidences surprenantes et d’instants Y communs...

Comment mystérieusement deux hommes ne s’étant jamais rencontrés, que tout oppose, pourront tomber profondément amoureux d’une même personne, avant même de la connaître...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mai 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332980540
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-98052-6

© Edilivre, 2017
Exergue


Arrêtez de rêver, vivez vos rêves… !
Y. Mancel
Avril 2012
1 Nouveau départ
L armes aux yeux, mouchoirs en mains, les passagers du navire regardaient une dernière fois en cette belle matinée printanière, les visages des proches qu’ils abandonnaient sur le port. En s’éloignant très lentement, le paquebot laissait disparaître les silhouettes devenant indescriptiblement petites. Une atmosphère à la fois triste et enjouée se mêlait sur le pont principal où se trouvait un grand nombre de passagers ainsi qu’une jeune femme se démarquant du reste de la foule, Eve.
Ses longs cheveux aux reflets miel bercés par un vent glacial et une beauté naturelle lui donnaient une allure indéniable. Vêtue élégamment telle une icône de mode plutôt vintage, l’expression de son visage était cependant triste : son regard vert intense était comme perdu dans les profondeurs de l’eau…
Un vieux monsieur l’ayant observé depuis quelques instants entreprit un peu inquiet de s’approcher d’elle :
– Pardonnez-moi Mademoiselle mais… allez-vous bien ?
Eve, pensant s’être parfaitement mêlée à la foule parût un peu surprise, elle n’avait pas remarqué que quelqu’un l’avait remarqué. Elle répondit poliment à cet homme très prévenant, que tout allait bien.
Mais en son for intérieur, elle savait pertinemment qu’elle mentait. La jeune femme était triste de quitter sa ville d’adoption : New York, une vie trépidante de journaliste d’évènementiel, son petit noyau d’amis construit au cours de ces quelques années où elle avait été heureuse.
Aujourd’hui la donne avait changé, l’éloignement de ses racines, de sa meilleure amie se faisaient de plus en plus sentir et surtout, elle préférait parcourir la moitié de la planète plutôt que de vivre sur le même continent que celui qui avait détruit sa vie, celui qu’elle haïssait plus que tout : Aaron Broody, son ex époux, renommé chirurgien New Yorkais de souche…
Elle voulait radicalement changer son existence, elle avait pourtant possédé tout ce qu’une femme pourrait souhaiter secrètement. Un sublime appartement en duplex sur la célébrissime 5 th avenue avec vue imprenable sur Central Park, un travail passionnant qu’elle adorait, un carnet d’adresse bien rempli, une sublime berline coupé sport de marque allemande et un dressing à faire pâlir de jalousie Carrie Bradshow * ! Cependant, toutes ces commodités matérielles ne pouvaient compenser le fait que son mariage n’était pas heureux. A vrai dire, avec le recul des choses son mariage avait été un véritable fiasco destructeur dont la fin s’était avérée au-delà du tragique. Le pourtant très séduisant Aaron s’était révélé être au fur et à mesure de leur relation aux antipodes de ce qu’il pouvait laisser paraître en société. Il avait surtout commis un acte irréparable qu’elle ne pourrait lui pardonner.
Pour l’entourage de la jeune femme, il semblait être presque parfait : aimant et attentionné malgré l’exercice prenant de son activité de chirurgien plasticien d’une clinique réputée de New York, il était aussi incroyablement séduisant. Son regard noir et profond avait la particularité d’envoûter ses patientes, il n’abusait cependant pas de son charme pourtant évident – il ne faisait pas parti de ces hommes aux valeurs contestables qu’il côtoyait tout les jours.
Aaron était grand et sa pratique du hockey sur glace, sa grande passion, était perceptible sur sa stature athlétique. Ses cheveux noirs grisonnant au niveau des tempes, son teint mat, son élégance et son sourire lui donnaient une allure très classe « à la Georges Clooney » plaisant énormément à la gent féminine tout âge confondu…
Malheureusement pour Eve, Aaron possédait une face cachée bien différente de celle qu’il ne laissait paraître en société…
Brusquement une autre jeune femme vint sortir Eve de ses pensées en la serrant fortement dans ses bras. Il s’agissait de sa meilleure amie Estella. Elles avaient toutes les deux partagé les meilleurs moments de leur adolescence ensemble.
Les deux amies étaient radicalement différentes l’une de l’autre… Elles étaient tel le Ying et le Yang, physiquement, mais surtout mentalement. Au-delà du cliché « blonde – brune », l’une était aussi extravertie et entreprenante que l’autre était réservée.
Estella était également une belle jeune femme – dans un style différent : un adorable visage poupin, de beaux cheveux blonds très clairs naturels mi-longs bouclés, Ses yeux étaient d’un bleu clair type « Maldives » dans lesquels les hommes se perdaient volontiers…
Estella était aujourd’hui le pilier de son amie Eve, probablement à cause de ce que cette dernière avait traversé ces derniers temps. Pourtant les rôles avaient été inversés jusqu’à présent depuis qu’elles se connaissaient.
Estella avait eu l’art et la manière d’attirer les expériences malencontreuses avant que la vie d’Eve ne prenne à son tour une tournure sombre. Estella souriait : elle était heureuse de ce qu’elle ressentait en cet instant grâce aux retrouvailles très récentes avec sa sœur spirituelle, sa chère Eve…
Estella avait grandit et vivait depuis toujours dans une petite ville verdoyante et cossue assez proche de Paris. Elle était arrivée par avion spécialement quelques jours avant le départ de la traversée par les eaux, afin d’organiser le déménagement de son amie et l’accompagner dans son voyage.
En effet, Lyons le Château/New York la distance était longue pour se retrouver… il y avait bien le téléphone, les mails, les messages instantanés avec ou sans webcam… Les moyens de communications modernes étaient là, mais ils ne remplaçaient en aucun cas le fait d’être présentes réellement l’une pour l’autre.
Eve avait préféré la traversée transatlantique de cinq jours à l’avion afin de vraiment faire le « deuil » de son ancienne vie. Elle avait pris mûrement sa décision depuis des mois, elle préférait tout quitter, retrouver une vie « calme » et saine dans sa ville natale à l’extrême inverse avait vécu ces derniers temps et surtout : se reconstruire en essayant d’oublier les souffrances qu’elles avaient enduré ces dernières années…
Elles restèrent étonnement silencieuses plusieurs heures sur le pont du bateau, dans leurs pensées respectives à contempler l’horizon.
Les deux jeunes femmes étaient désormais presque seules, toujours dans leurs songes. Estella rompit le silence la première
– Tu verras ma belle, tout ira bien maintenant…
Cette phrase toute simple remplit d’émotion Eve dont une larme jaillit au même moment. Estella reprit « Je vais t’aider à t’en sortir, à mon tour désormais d’être présente pour toi, depuis le temps que tu le fais pour moi » tout en lui offrant un sourire rassurant.
Estella non plus n’avait pas eu la vie rose il n’y a pas si longtemps… mais le temps avait pansé ses blessures.
Eve lui répondit un simple « Merci d’être là », elle n’avait pas besoin d’en dire plus, elle savait que son amie lisait toute la reconnaissance et sa tendresse dans ses belles prunelles de jade.
– Allez Eve fait moi le sourire ravageur dont tu as le secret ! Regardes nous sommes sur le QUEEN MARY II, il est sublimissime, nous sommes « Mague-nifiques » toutes les deux, et il y a sûrement de beaux jeunes hommes qui n’attendent que nous deux pour nous vénérer… ! On a CINQ jours à nous avant d’arriver en Angleterre puis une journée pour rejoindre notre belle France et enfin commencer une nouvelle vie… En plus, si notre projet aboutit… Nous seront sera Les Reines du Pétrole ma chérie… !!!!
– Ne crois tu pas que tu exagères !!!???
– Mouais ! c’est pour ça que j’suis venue non !
Elles éclatèrent de rires en même temps et se dirigèrent vers leurs luxueuses cabines pour s’installer, se changer et se préparer pour aller dîner.
Vêtues de robes de grands couturiers, les deux jeunes femmes firent une arrivée très remarquée dans le somptueux restaurant. Eve portait une robe fourreau de soie noire Versace magnifiée par une splendide parure rivière de diamants sublimée d’un pendant rubis « sang de pigeon » d’une taille et d’une pureté exceptionnels.
Ce magnifique collier était accompagné d’un bracelet et de boucles d’oreilles assortis : vestige de son ancienne vie qu’elle n’avait pas restitué à son ex époux estimant l’avoir, à juste titre, mérité. Estella quand à elle portait une robe mi longue Valentino très vaporeuse en tulles de soie coloris champagne merveilleusement accompagné d’escarpins de satin coordonnés. Cette tenue, et ses boucles parfaitement disciplinées très « années folles » lui donnaient une beauté intemporelle.
Elles dînèrent en se gardant bien de ne pas relever les avances que plusieurs gentlemen avaient osé leur faire. Ce voyage, elles se le réservaient pour elles deux. Elles rirent beaucoup et passèrent vraiment une agréable soirée qu’elles finirent en beauté en dansant jusqu’à tard dans la nuit.
Les pieds en flamme, légèrement ivres de champagne et surtout enfin, de bien être, elles décidèrent de regagner leurs cabines pour dormir un minimum de temps et pouvoir profiter au mieux de leur journée du lendemain.
– Allez viens ! On fait un détour par le pont ? Lança Estella au moment même où son pass allait ouvrir sa chambre .
Eve se retourna de la porte de la cabine d’en face qui était la sienne, l’air éreinté mais souriant malgré tout.
– Sérieusement Stouff … Je ne peux plus marcher !
– Tiens ça faisait longtemps que tu m’avais appelé Stouff ! Ça n’est toujours pas très flatteur mais tu n’imagines pas à quel point tu me fais plaisir… !!! On a qu’à jeter nos chaussures dans nos chambres et y aller pieds nus ?
– Tu as gagné pour les pieds… mais il doit faire un froid de « cana

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