La fatalité de minuit
320 pages
Français

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La fatalité de minuit , livre ebook

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Description


Zac McBain est en mission dans un lieu qui n’existe pas – un lieu disparu depuis des milliers d’années. La source du Specus Argentum – le seul argent qui peut nuire aux Cruors – est recherchée non seulement par Zac et les Anciens, mais également par Dac Valerian.


Cachée au cœur de la forêt tropicale du Honduras dans l’actuelle ville de La Nahuaterique, Faith Hannah est en mission à la fois humanitaire et personnelle. Sa mission médicale est motivée par son désir d’échapper aux problèmes qui l’assaillent à Londres. Elle ne s’attendait pas à être kidnappée et à découvrir tout un monde surnaturel autour d’elle – et elle ne s’attendait certainement pas à ressentir un désir soudain et intense pour l’une de ces créatures.


Dès que Zac voit Faith, il sait qu’il est perdu. Au milieu d’une bataille acharnée pour le Specus Argentum, la passion que le destin a décrétée entre Zac et Faith commence à les dévorer. Mais la guerre imminente entre les Cynn Cruor et Scatha Cruor atteint un point critique. Des secrets sont révélés, les loyautés sont mises en doute... et l’amour doit lutter pour s’imposer.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 16
EAN13 9782376766650
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ La fatalité de minuit Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2014 Isobelle Cate Titre original : Midnight’s fate © 2017 Isobelle Cate Traduit de l’anglais par L.L. Cam Relecture et correction par Jade Baiser, Ma Plume Correctrice Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-665-0 Première édition française : décembre 2019 Première édition : octobre 2014 Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicite s et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteu rs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de sto cker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
La fatalité de minuit La lignée des Cynn Cruors #4
Isobelle Cate
Prologue Dans un village près du Loch Innis Mo Cholmaig
Stirling, Écosse 1399
Zac observait le panache de fumée noire calmement, incapable de ressentir ni remords ni chagrin. Il venait de revenir du village en flam mes, incapable de sauver qui que ce soit, même la seule personne avec laquelle il aurai t préféré ne pas être lié.
L’abbé du prieuré d’Inchmahome l’avait informé qu’u n village situé juste à côté du port du Loch avait été détruit par des bandits. Zac ne parvenait pas à comprendre pourquoi on lui demandait de s’occuper de survivant s éventuels. Il n’était ni moine ni aspirant. Il avait simplement débarqué au port du L och Innis avant d’être amené au prieuré de l’île. Il n’était que Zachary McBain. C’ était le nom que lui avait donné un vieux moine qui l’avait pris sous son aile. Le moin e était arrivé de l’île Verte avec ses compatriotes irlandais cherchant à convertir les pa ïens.
— Je ne comprends toujours pas pourquoi je dois y a ller, marmonna Zac à côté de son ami Colm, alors qu’ils se préparaient docile ment à la traversée en bateau qui les ferait quitter l’île. — Lorsque tu arriveras au village, tu comprendras. Frère Aodh vous accompagnera pour donner l’extrême-onction aux morts. Zac se retourna en entendant l’abbé, ses joues roug issant d’embarras.
— Oui, mon Seigneur. Il est vrai que, lorsqu’il arriva, toutes les objec tions à ce que Zac pensait être un voyage inutile disparurent. C’était le village où il était né. C’est là qu’un h omme l’avait engendré et qu’une femme l’avait mis au monde. Rien de plus. Car si se s parents l’aimaient, ils ne l’auraient pas laissé au port avec seulement un vie ux plaid en lambeaux pour recouvrir son petit corps déchiré par les pleurs en lieu et p lace de la chaleur de l’étreinte d’une mère.
— Zac,abhos! Ceboireannachest vivant.
Colm le sortit de ses pensées pour qu’il le rejoign e. Zac se retourna juste à temps pour voir Colm porter une femme hors d’un taudis pr esque entièrement brûlé pour la placer doucement contre un robuste tronc d’arbre. U n froid glacial le saisit au bas de sa colonne vertébrale, car pour une raison inconnue, i l savait qui elle était. Il marcha lentement vers elle, ses sandales claquant doucemen t sur le sol humide de pluie et de sang. Frère Aodh, qui devenait déjà sénile, se tour na vers eux, mais continua de s’occuper de ceux qui avaient péri, faisant un sign e de croix sur leurs corps.
Zac se tenait au-dessus de la femme qui grimaçait d e douleur. Ses cheveux blonds étaient collés sur son visage, imprégnés de crasse et de sang séché. Ses vêtements étaient déchirés, exposant son sein droit qui portait de profondes égratignures. Une ecchymose bleu violacé lui colora it la mâchoire. Elle laissa Colm lui retirer la main de son ventre pour qu’il puisse ten ter d’endiguer la marée rouge de la vie qui la quittait.
— Elle ne va pas survivre, dit Zac, la voix dépourv ue d’émotion.
Colm, agenouillé, se retourna, l’air incrédule. — Nous devons au moins essayer. Elle est toujours e n vie, n’est-ce pas ? Viens et guéris-la.
Zac refusa de bouger.
— Zachary ! lança Colm, prononçant son nom comme s’ il s’agissait d’un juron.
— Laissez-nous, dit la femme d’une voix rauque.
Ses lèvres sèches se craquelant faisaient apparaîtr e des marques sur sa bouche. Colm hésita et le côté de sa bouche se souleva alors qu’elle essayait de sourire.
E do thoil e, lâcha-t-elle.
Colm hocha la tête, mais lança un regard noir à Zac avant de partir. Il se précipita vers frère Aodh, qui lui prit le bras avec gratitud e tandis qu’il allait de corps en corps. La femme regarda longuement et durement Zac qui demeur ait debout. Elle avait du mal à respirer, comme s’il y avait quelque chose de lourd sur sa poitrine. Puis elle détourna les yeux, fixant un point derrière de Zac. — Je ne peux pas m’attendre à ce que tu me pardonne s, dit-elle. Zac voulut la railler, lui demander si elle savait qui il était, mais il resta silencieux, attendant qu’elle parle.
— Tu ne pouvais pas rester avec nous. Elle lui fit face de nouveau, son visage reflétant le malaise qu’elle ressentait. Sa respiration devenait de plus en plus superficielle. — Tu ne pouvais rester avec moi.
Zac s’agenouilla lentement, la jaugeant du regard. Il ne pouvait pas rester avec elle ? Il avait juré de ne jamais demander, de ne j amais poser la question. Il avait maintenant le besoin urgent de savoir pourquoi. Si cela lui ferait du bien, il l’ignorait, mais il avait toujours eu soif de connaissances. C’ était un penseur, les moines le qualifiaient de philosophe. Comment pouvait-il leur dire que le savoir était la seule chose en laquelle il croyait ? Cela ne lui ferait p as de mal. Cela ne le quitterait pas. Son lieu favori dans l’abbaye était le Scriptorium où i l dévorait avidement la parole écrite. Il jura intérieurement. Il le faisait rarement. Mais c ’était une occasion qui le méritait. Il déplaça sa main vers elle et elle se raidit. — Je vais seulement regarder ta blessure, dit-il.
— Pourquoi ?
— C’est ce que je fais, répondit-il en haussant les épaules.
Au début, il n’avait ressenti aucun remords en voya nt qu’elle était sur le point de mourir. Commençait-il à ressentir un peu de sympath ie envers cette femme devant lui ? La lourdeur tenace sur sa poitrine ne lui était pas familière.
À contrecœur, elle retira sa main, exposant la plai e béante sur le côté de son ventre. Zac pouvait voir d’après sa forme que la pl aie avait été infligée par un coutelas. Des Cateransrs vagabonds de clans, pensa-t-il sombrement. Des bandits et des guerrie discrédités. Ils n’étaient pas aussi nombreux qu’au paravant, mais ils existaient toujours. La blessure était très profonde. Une partie du sang commençait à coaguler, mais une moitié de la plaie saignait toujours. Zac ouvrit sa sacoche pour en sortir des bandes d’étoffe stérilisée et en plaça sur la plaie. Bientôt, le tissu se colora en rouge.
Tapadh leibh, dit-elle pour le remercier. — Étais-je aussi peu digne d’amour pour que tu aies dû m’abandonner sur les
qi de sa gratitude. Qu’est-ce qui m’auais ? demanda-t-il en inclinant la tête, faisant f rendu si différent du reste de mes frères et sœurs, Elspeth ? Il l’avait appelée par son nom, car il ne pouvait p as l’appeler autrement. Elspeth poussa un soupir rauque. Elle eut envie de rire, mais toussa à la place, son crachat rougeâtre ruisselant sur le côté de sa bouche. — Parce que tu n’es pas né de Kenneth. Il n’est pas ton père.
La révélation fit perdre l’équilibre à Zac, ses yeu x s’écarquillant sous le choc.
— Merci encore de m’avoir fait rire avant de mourir , gloussa Elspeth, la douleur et la gaieté mêlées sur son visage. Tu as eu l’air d’u n idiot en tombant par terre sur le dos. Pas si puissant après tout. Plus humain, ajouta-t-e lle sur un ton plus doux.
Zac se fichait d’avoir l’air ridicule.
Sa bouche devint brusquement très sèche, il aurait pu s’étouffer avec l’air qu’il respirait. Plus humain ? Qu’entendait-elle par là ? Avait-il pris les airs qu’il détestait voir, plus que ressentir, sur les visages des nobles qui venaient visiter l’abbaye ? Ces airs disantje suis plus saint que toi? Et comme si Elspeth pouvait lire dans ses pensées , elle répondit à ses questionnements intérieurs. — Non, tu n’es pas né bâtard non plus, siffla Elspe th. J’ai quitté ton père. Il n’était pas humain. Zac fut abasourdi par les mots qui étaient tombés d es lèvres de sa mère. Au cours des longues années passées chez les moines, il avai t nourri un ressentiment désespéré à l’égard des personnes qu’il pensait êtr e ses parents. Il avait imploré l’abbé de l’aider à faire passer le mot hors de l’île, dem andant, voire suppliant de voir sa famille. Mais chaque requête envoyée par l’abbé ava it été refusée et Zac était perdu, incapable de comprendre pourquoi. Était-il indésira ble au point que même la femme qui l’avait porté ne voulait pas le voir ? L’abbé avait refusé de lui donner la permission de leur rendre visite, déclarant à Zac que c’était pou r le mieux. Il n’était pas parvenu à comprendre ce qu’était exactement « le mieux », jus qu’à ce qu’il se résigne au fait que ses parents ne voulaient pas de lui.
Avec la révélation d’Elspeth, il ne savait pas quoi penser. Zachary McBain, qui, selon les moines, était le guérisseur le plus doué, doté de l’esprit philosophique le plus brillant, qui réfléchissait de manière logique et r ationnelle, ne parvenait pas à se faire une idée de ses origines.
— Tu n’es pas l’un des nôtres, Zac.
— Mon père n’était pas humain parce qu’il t’a battu e, n’est-ce pas ? Et parce que je suis unmac na galla.
— Tu n’es pas un bâtard, cria Elspeth autant que sa voix à bout de souffle le lui permettait. Accepte-le. Ton père n’était pas humain .
Elle grimaça.
— Il ne me reste pas beaucoup de temps, Zac. Tu le sais bien. Je ne peux pas te demander de me pardonner. Tout ce que je peux te de mander, c’est d’entendre ce que je te dis.
Quelques instants plus tard, Elspeth était morte.
Zac lava son corps afin de le préparer à l’inhumati on avant d’aider Colm à transporter les morts et à les entasser au bord de la route. Ils se mirent à creuser une fosse commune et une fois terminée, Zac s’en éloign a pour commencer à en creuser une autre. Colm ne l’arrêta pas. Zac pouvait sentir le regard de son ami posé sur lui alors qu’il continuait à creuser. Il savait que ce dernier allait finir par lui poser des
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