La nuit règne
227 pages
Français

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La nuit règne , livre ebook

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Description

Ami ne fait pas facilement confiance aux étrangers. Elle accorde à grand-peine sa confiance à quiconque. Mais ce n’est pas une lâche, et elle n’est pas non plus une loque quand vient le temps de se défendre. C’est pourquoi, lorsqu’elle croise un guerrier mystérieux qui affronte seul huit vampires dérangés, elle n’hésite pas à sauver la peau de ce dernier. Bien sûr, c’était avant de se rendre compte que ce petit sauvetage l’entraînerait dans…
Marcus Grayden est un protecteur
immortel de l’humanité depuis 800 ans,
et pour l’instant il n’est pas intéressé par les renforts. À partir du moment où Ami arrive dans sa vie, il ne peut nier qu’elle est forte, intelligente et extrêmement douée pour couvrir ses arrières. Mais elle détruit également la ­carapace de solitude qu’il s’était forgée, éveillant des désirs qu’il ne peut se permettre de réveiller. Après tout, quel que soit son secret – ­comment pourrait-elle vaincre la mort ­elle-même?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juin 2018
Nombre de lectures 59
EAN13 9782897864316
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PENDANT UN MOMENT, ELLE OUBLIA DE RESPIRER
Marcus était dans son lit, son corps ferme installé en cuillère derrière elle, un bras passé autour d’elle et la tenant près de sa poitrine, le poignet effleurant son sein. L’haleine de Marcus chatouilla sa nuque et agita ses cheveux pendant qu’il bâillait pour se serrer plus près.
— Marcus ?
— Hmm ?
Il semblait à moitié endormi.
— Qu’est-ce qui se passe ?
Ami n’avait jamais été aussi près d’un homme auparavant. Chaque centimètre de l’avant de Marcus — couvert d’un tissu fin et doux — était collé contre chaque centimètre du dos d’Ami. Son dos nu. Et c’était… si bon.
Pas étonnant qu’un contact aussi intime lui ait été interdit.

Copyright © 2011 Leslie Duvall
Titre original anglais : Night Reigns
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Kensington Publishing Corp.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Kurt Martin
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Conception de la couverture : Catherine Belisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-429-3
ISBN PDF numérique 978-2-89786-430-9
ISBN ePub 978-2-89786-431-6
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada :
Éditions AdA Inc.
France :
D.G. Diffusion

Z.I. des Bogues

31750 Escalquens — France

Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse :
Transat — 23.42.77.40
Belgique :
D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Duvall, Dianne
[Night reigns. Français]
La nuit règne / Dianne Duvall ; traduction, Kurt Martin.
(Les gardiens immortels ; tome 2)
Traduction de : Night reigns.
ISBN 978-2-89786-429-3
I. Martin, Kurt, 1970-, traducteur. II. Titre. III. Titre : Night reigns. Français.
PS3604.U92N5314 2018
                                     813’.6
                                    C2017-942800-4
À ma famille
1
Ce n’était pas la brise fraîche qui fit dresser les cheveux sur la nuque d’Ami, mais le grondement sourd et bestial qui l’accompagnait.
Elle se figea, un bras tendu devant elle, les doigts refermés sur le boîtier du DVD à demi enfoncé dans la fente de retour rapide du club vidéo. Les poils se hérissèrent sur ses bras. L’adrénaline se libéra dans ses veines et accéléra son pouls.
Pivotant pour faire face à la source de cet avertissement perturbant, elle scruta le parc de stationnement derrière elle et le trouva vide à l’exception de sa Tesla Roadster noire étincelante. Des feuilles orange et brunes tourbillonnaient et tombaient sur l’asphalte noir rapiécé, qui luisait encore par endroits suite à une ondée nocturne. Whole Foods, Blockbuster et les autres commerces du centre commercial linéaire étaient fermés depuis longtemps pour la nuit.
Elle jeta un coup d’oeil à sa droite. La rue East Franklin était déserte… comme il se doit. Chapel Hill en Caroline du Nord était une ville étudiante. Vers 3 h, un dimanche soir (ou un lundi matin), les étudiants et les professeurs devaient être bien au chaud dans leurs lits, dormant d’un sommeil de plomb pour partir de bonne heure au travail ou commencer la semaine scolaire.
Ami relâcha sa poigne sur le DVD et le laissa tomber sur le dessus d’innombrables autres films et jeux qui avaient été rapportés. Elle fit un pas vers sa voiture. Le grondement retentit de nouveau, semblant la frapper au visage et ébouriffer sa frange dans le vent du nord. Profond et menaçant, ce n’était pas la plainte d’un animal de compagnie irritable qu’on aurait oublié dehors. Aucun chien ne pouvait produire un grondement pareil. C’était quelque chose de plus gros, dont le ton et le timbre se rapprochaient davantage d’un lion ou d’un tigre.
Un autre grognement lui répondit, pas aussi impressionnant que le premier, mais tout aussi perturbant. Puis un autre. Et un autre. Et un autre. Plissant le front, Ami fouilla dans sa veste, tira le Glock 9 mm qu’elle devait porter en tout temps, sous l’insistance de Seth, et s’approcha prudemment de la rue East Franklin.
Cela venait assurément du nord. Pas des commerces plongés dans l’ombre de l’autre côté de la rue, pas de la piste cyclable à leur droite, qui virait à gauche pour s’enfoncer dans les arbres derrière eux. Un grognement rempli d’une telle violence et d’une telle furie laissa penser qu’un lion affrontait une meute de loups.
Juste comme elle arrivait au bout du parc de stationnement, des clic, des ding et des clac bizarres se jetèrent dans la mêlée.
Ami traversa précipitamment la rue et courut sur la piste cyclable. De grands arbres se dressaient sur sa droite. Un petit champ avec un pylône radio s’étalait sur sa gauche, mais céda rapidement la place à la forêt. Rendue là, Ami réduisit son allure à un pas rapide et entra dans les ombres épaisses. Son coeur battait la chamade. Le gazouillement d’un ruisseau qu’elle ne pouvait voir atteignit ses oreilles.
Après 10 ou 15 mètres, elle quitta la piste, s’enfonçant sous le couvert et commençant à se frayer un chemin dans les broussailles. Par chance, il avait plu un peu plus tôt. Les feuilles d’automne sur le sol étaient encore mouillées et étouffaient le bruit de ses pas.
Devant elle, de petites lumières scintillaient comme des lucioles. Ambre. Vertes. Bleues. Argentées. Parfois individuellement. Parfois en paires. Remuant et se déplaçant. L’intervalle de temps pendant lequel elles restaient visibles variait.
Ami déglutit péniblement et se posa des questions sur sa santé mentale pendant qu’elle arrivait dans une zone où les arbres s’éclaircissaient. Elle s’arrêta, dissimulée par le feuillage dense en périphérie.
Devant elle, trop petite pour être appelée une clairière, se trouvait une parcelle de terrain de la grandeur d’un grand garage où il n’y avait tout simplement pas d’arbres. En son centre se déroulait une scène fantastique qui — pour la plupart des gens — aurait défié l’entendement.
Les lumières clignotantes qu’elle avait aperçues passaient du clair au flou pendant que les visages qui les hébergeaient allaient si vite de droite à gauche qu’ils laissaient des traînées floues. Des hommes, qui étaient manifestement plus que des hommes mortels, étaient engagés dans une bataille surréaliste qui lui rappela sa première description : un lion affrontant une meute de loups.
Le lion — une figure sombre et menaçante au centre de la tempête —, avec des yeux ambre qui brillaient et de longs cheveux noirs qui flottaient autour de sa tête comme des filets de fumée pendant qu’il tournoyait, se battait et portait des coups à ses assaillants avec une vitesse qui évoquait le Diable de Tasmanie dans les dessins animés de Warner Bros. que Darnell lui avait fait voir.
Gardien immortel , songea-t-elle.
Aucune autre créature ne pouvait bouger aussi rapidement.
La meute de loups  — qui grondaient et faisaient claquer leurs mâchoires comme leurs homonymes — avaient également des yeux qui renvoyaient des éclats lumineux, mais verts, bleus et argentés. Par contre, si tous, comme l’immortel, étaient vêtus dans des teintes sombres, leurs cheveux différaient. Blonds. Bruns. Auburn. Longs. Courts. Rasés. Coiffés avec des pointes. Ramenés dans une queue de cheval. Eux aussi bougeaient plus vite que ne le pourrait un humain, fonçant comme une flèche, portant des coups à l’immortel avec des gestes indistincts, puis retraitant pour prendre une pause et évaluer les dommages en laissant leurs camarades attaquer à leur tour, leurs lames faisant gicler un liquide cramoisi.
Vampires.
Même s’ils ne pouvaient égaler la vitesse et la force de leur ennemi, les vampires étaient supérieurs en nombre… à huit contre un d’après ce qu’elle pouvait compter. Ami ne pouvait discerner les traits individuels que lorsque les vampires faisaient une pause entre les attaques.
Elle ne distingua aucun des traits de l’immortel parce qu’il demeurait continuellement en mouvement, ses épées, ses saïs ou quelles que soient ses épées parant des assauts de tous côtés.
Ami, la paume moite, fouilla dans sa poche gauche et sortit un silencieux en aluminium qui était plus long que le Glock lui-même. Gardant les yeux rivés sur le combat devant elle, elle le vissa au canon. Le dispositif avancé réduirait l’explosion qui expulse chaque balle à tête creuse à un simple clic qui ne réveillerait pas les habitants ronflant dans les maisons individuelles et les maisons en rangées derrière les arbres.
Pointant le Glock avec sa main droite, elle le soutint avec la gauche et attendit.
Un mouvement flou se stabilisa en un vampire blond qui fit une pause — ses yeux bleu-vert émettant une lueur vive, ses couteaux de chasse s’abaissant — en bordure de la meute.
Ami tira deux fois.
Le sang gicla de sa carotide et de sa fémorale. Laissant tomber ses armes, le vampire émit un coassement étranglé en plaquant ses mains sur son cou pour tenter d’étancher l’écoulement de son sang vital.
Un vampire avec des cheveux bruns broussailleux apparut à côté de lui.
Ami tira trois fois de plus, touchant le nouveau vampire à la carotide, à l’artère brachiale et à la fémorale.
Les six vampires restants s’immobilisère

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