La particule d’Ixzaluoh
252 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La particule d’Ixzaluoh , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
252 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Maintenant âgé de vingt ans, Victor occupe ses journées en donnant des leçons privées de piano et en offrant régulièrement ses talents musicaux dans un cabaret de la cité fortifiée de Québec. N’ayant pas oublié ses jeunes confrères et consoeurs londoniens de l’infernal orphelinat de Saint-John, le jeune homme est même parvenu, au courant des dernières années, à acheter l’établissement avec l’idée d’en changer drastiquement la
nature. C’est en revenant chez lui un soir comme les autres, à son domicile de Québec, que la vie de Victor sera profondément bouleversée. Le meurtre d’un vieil ami, qui était juste sur le point de trouver une toute nouvelle source d’énergie, lancera notre protagoniste sur les traces d’un assassin invisible qui le mènera jusqu’à Belize, en Amérique Centrale. Accompagné de vieux et nouveaux alliés, Victor devra élucider le mystère évoluant autour du meurtre de son ami… ainsi que de la découverte de la particule d’Ixzaluoh dans une aventure à vous couper le souffle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mai 2012
Nombre de lectures 1
EAN13 9782896835881
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2010 Pierre-Olivier Lavoie Copyright © 2010 Éditions AdA Inc.

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet Révision linguistique : Féminin Pluriel Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis Montage de la couverture : Tho Quan Photo de la couverture : © istockphoto Mise en pages : Sébastien Michaud ISBN Papier 978-2-89667-086-4 ISBN PDF numérique 978-2-89683-186-9 ISBN ePub 978-2-89683-588-1 Première impression : 2010 Dépôt légal : 2010 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Lavoie, Pierre-Olivier, 1986-
La particule d’Ixzaluoh
(Les chroniques de Victor Pelham ; 2)
ISBN 978-2-89667-086-4
I. Titre. PS8623.A865P37 2010 C843’.6 C2010-940406-8 PS9623.A865P37 2010

Version ePub: www.Amomis.com
Table des matières
Chapitre 1 : Gabriel Lupin
Chapitre 2 : Abe
Chapitre 3 : Le retour chez soi
Chapitre 4 : Le départ d’un vieil ami
Chapitre 5 : L’incroyable et détestable trajet
Chapitre 6 : Ludénome
Chapitre 7 : Une rencontre inattendue
Chapitre 8 : L’incomparable ville d’Alexandrie
Chapitre 9 : Thomas Dujardin
Chapitre 10 : Jorba
Chapitre 11 : La traversée
Chapitre 12 : Le vent, la mer et la tortue
Chapitre 13 : Le Belize
Chapitre 14 : Les gnolls de l’Amérique centrale
Chapitre 15 : Ja’zièq
Chapitre 16 : Baobab et l’Étau du Boucanier
Chapitre 17 : Les terres interdites
Chapitre 18 : Le retour à soi-même
Chapitre 19 : Les secrets de Victor Pelham
Chapitre 20 : La lettre d’Heblok
Chapitre 21 : Une mauvaise surprise
Chapitre 22 : L’investigation de Dujardin
Chapitre 23 : L’audience
Chapitre 24 : Les funérailles
Chapitre 1
Gabriel Lupin
L a gare ferroviaire d’Oxford était bondée en cette journée pluvieuse, fraîche et humide. De faibles rayons de soleil traversaient à peine les nombreuses vitres du plafond de la gare. Hommes et femmes marchaient d’un pas décidé vers les quais, mallette et parapluie à la main, vêtus de leurs habits de travail.
— Journaux ! s’écria un jeune camelot d’à peine 10 ans, vêtu d’un habit miteux et d’une vieille casquette, trop grande. Journaux !
— C’est combien ? demanda la voix d’un jeune homme.
— Une pièce, monsieur, répondit l’enfant, rayonnant.
Il avait trouvé un client !
— Je t’en offre 10, répondit le jeune homme d’un air complice, mais en échange, tu veux bien me rendre un service ?
Le jeune camelot hocha la tête avec énergie, il ferait tout pour 10 pièces.
L’homme posa un genou à terre en s’appuyant sur sa canne, pour être à la hauteur du garçon. Il s’inclina vers l’enfant et, après quelques regards furtifs à gauche et à droite, pointa discrètement une femme.
— Lorsque cette dame, là-bas, viendra vers toi, expliqua le jeune homme en chuchotant, tu lui expliqueras que tu as vu Gabriel sauter dans un train en direction de Manchester. C’est compris ?
Le camelot regarda la jeune femme. Elle était belle, rousse, et portait une tenue rouge élégante. Elle promenait son regard sur la foule, d’un air désemparé.
— Oh ! oui, monsieur, acquiesça le camelot, visiblement ravi. C’est compris !
Le jeune homme sortit son portefeuille et lui tendit, non pas 10, mais bien 20 pièces. Il offrit un clin d’œil au garçon et pressa le pas vers le quai d’un train menant à Londres. Le garçon le contemplait avec admiration ; le jeune homme avait de longs cheveux châtains, bien coiffés, et qui tombaient sous sa nuque en dégradé. Il portait un débardeur de bonne qualité, une chemise aux manches retroussées et un pantalon beige, et tenait un veston sous le bras. Malgré la cadence rapide de son pas, le jeune homme marchait avec une canne, comme bien des hommes de sa classe sociale.
— Merci infiniment, monsieur, murmura le garçon en regardant le jeune homme s’éloigner.
Comme l’avait prédit le jeune homme, la femme vint voir le garçon, qui s’était remis à crier en direction des passants trop pressés pour lui accorder un regard :
— Journal ! Quelqu’un veut un journal ?
— Excuse-moi, mon chéri, dit la femme en s’inclinant vers lui.
— Oui, madame ? demanda le garçon en s’efforçant de paraître innocent.
— Est-ce que tu aurais vu un homme avec un blouson à la main, une canne et…
— Gabriel ? répondit aussitôt le garçon. Je le connais bien, il est très gentil.
La jeune femme parut étonnée, puis elle sourit.
— C’est juste, dit-elle.
— Oh ! oui, madame, répondit aussitôt le jeune homme en tentant de paraître le plus naturel possible. Je l’ai vu, il m’a acheté un journal et s’est dirigé vers le quai de Manchester, madame.
Le sourire de la femme s’effaça subitement. Elle paraissait furieuse.
— Tu es certain ? lança-t-elle amèrement.
— Oui, madame, répondit le camelot. Absolument certain.
La femme se redressa, arracha un journal des mains du garçon et lui donna une pièce, avant de se diriger vers le quai de Manchester, l’air frustrée. Le garçon haussa les épaules et sourit.
Quant au jeune homme, il s’était glissé dans une file de gens qui s’apprêtaient à monter dans un train. À son tour, l’employé occupé à vérifier les billets de train le reconnut et sourit jovialement.
— Monsieur Lupin ! lança-t-il en lui serrant la main. Comment allez-vous ?
— Bien, et vous, monsieur Brown ? répondit le jeune homme en lui tendant son billet.
L’employé de la gare était un vieil homme au visage bienveillant, portant une large moustache méticuleusement taillée et de petites lunettes rondes.
— Merveilleusement bien, répondit l’employé en poinçonnant le billet. C’est votre dernier voyage, si je ne m’abuse ?
— Vous avez une bonne mémoire, monsieur Brown, dit le jeune homme en souriant. C’est exact, c’est bien mon dernier voyage, mais je compte revenir dès janvier. Vous savez, la paperasse…
— Vous êtes un grand homme, Gabriel Lupin, lança Brown avec un air admirateur.
— Je ne suis qu’un homme tentant de vivre sa vie de manière honnête, répondit humblement Gabriel. Je devrais y aller, monsieur Brown, les gens derrière attendent.
L’employé sursauta en réalisant qu’en effet, une file d’hommes et de femmes lui lançaient des regards noirs et impatients. Il rendit le billet de train à Gabriel qui lui sourit et monta dans le train. Sillonnant l’allée du train, le jeune homme s’installa sur une banquette libre, sur laquelle il déposa sa canne et son veston. Il détacha le premier bouton de sa chemise, histoire d’être plus à l’aise, et jeta un dernier coup d’œil vers la gare. Le jeune camelot croisa son regard, et lui fit un bref signe de main. Gabriel lui fit un signe en retour, puis, quelques instants plus tard, le train se mit en marche et quitta la gare d’Oxford.
— Enfin libéré de cette folle, murmura Gabriel en lançant un dernier regard à travers la vitre.
Certains passagers du train le fixaient, un sourire aux lèvres, tandis que d’autres chuchotaient en jetant des coups d’œil dans sa direction. Le jeune homme, habitué à ce genre de comportement, n’y porta aucune attention. Au bout d’une heure, Gabriel sortit une enveloppe de son veston et la lut :
Cher Gabriel,
Ma femme et moi t’attendons pour un souper lors de ton dernier passage en Angleterre (le 20 septembre, si je ne m’abuse) et espérons vivement te voir à notre porte durant cette soirée. Quatre longues années ont passé depuis la dernière fois où nous nous sommes vus ! Bien sûr, si tu ne peux pas être présent, nous comprendrons, tu es devenu un jeune homme bien occupé et nous sommes fiers de toi. Notre demeure a été reconstruite, aux frais du Consortium, et notre forêt s’est entièrement régénérée. Ne prévois pas de transport de retour en soirée.
Prends soin de toi, jeune ami.
Edward Leafburrow
Un sourire s’afficha sur le visage de Gabriel alors qu’il remettait soigneusement la lettre dans son enveloppe, avant de la glisser dans son veston. Son regard égayé se perdit au loin, à travers les toits des maisons anglaises aux angles bien droits qui défilaient à grande vitesse. Le jeune homme se leva et se dirigea vers la salle de bain, dans laquelle il se soulagea et s’épongea le visage. Se regardant dans le miroir, il vit un visage aux yeux verts, portant une fine barbe de deux jours qui masquait partiellement ses joues creuses et son menton. Gabriel retourna à sa banquette et s’y installa. Le reste du trajet s’écoula rapidement ; il le passa à songer à une nouvelle pièce de piano qu’il était en train de composer.
Au bout d’une demi-heure, les freins du train crissèrent, annonçant la fin du trajet. Gabriel saisit son veston, qu’il posa sur son avant-bras, et prit sa canne. Courtois, il laissa passer un couple de personnes âgées qui le remercièrent d’un sourire bienveillant.
— Vous êtes un ange, monsieur Lupin, commenta la vieille dame, dont le sourire débordait d’énergie, alors qu’elle passait devant Gabriel.
— Marthe, voyons, intervint son mari, un vieil homme au visage rond et à la moustache touffue. Laisse donc ce jeune garçon , il doit entendre ça tous les jours ! Pardonnez-la, ajouta-t-il à l’intention de Gab

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents