La tentation de Bella
138 pages
Français

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La tentation de Bella , livre ebook

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Description

Mirabella se rappelle à peine l’homme qu’elle a épousé alors qu’elle était jeune fille. C’est une bonne chose, car elle ne ressent que du mépris pour cet homme qui s’est marié avec elle pour sa fortune et qui l’a rapidement oubliée. Le beau monde a beau parler de lui comme d’un saint, Bella ne s’y trompe pas.
Obligé de se marier à l’adolescence pour
sauver sa famille d’une ruine certaine,
Sebastian vit séparé de sa très jeune épouse
depuis le jour de leurs noces. Lorsqu’il rencontre une facétieuse et ravissante beauté à l’opéra, il frissonne de joie en découvrant qu’elle n’est nulle autre que sa femme de jadis… et s’empresse de faire d’elle sa véritable épouse.
Hélas, la séduisante beauté refuse de s’approcher docilement du lit conjugal.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juin 2018
Nombre de lectures 66
EAN13 9782897863814
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Dora Mekouar
Titre original anglais : Tempting Bella
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Alethea Spiridon Hopson
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Michel Saint-Germain
Révision linguistique : Nycolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Conception de la couverture : Catherine Belisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-379-1
ISBN PDF numérique 978-2-89786-380-7
ISBN ePub 978-2-89786-381-4
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc .
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada :
Éditions AdA Inc.
France :
D.G. Diffusion

Z.I. des Bogues

31750 Escalquens — France

Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse :
Transat — 23.42.77.40
Belgique :
D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Quincy, D. M. (Diana)
[Tempting Bella. Français]
La tentation de Bella / Diana Quincy ; traduction, Michel Saint-Germain.
(Les imprudences de la noblesse ; tome 2)
Traduction de : Tempting Bella.
ISBN 978-2-89786-379-1
I. Saint-Germain, Michel, 1951-, traducteur. II. Titre. III. Titre : Tempting Bella. Français.
PS3617.U55T4514 2018
813’.6
C2017-942392-4
À ma mère
Prologue
Oxfordshire, Angleterre
L a première fois que Sebastian Stanhope aperçut sa future femme, c’était quelques minutes avant qu’ils soient unis pour l’éternité.
Dans une brume d’incrédulité, il était rentré en hâte de l’université après avoir reçu la sommation urgente de son père. L’hébétude diminua légèrement au cours du long voyage en voiture jusqu’au foyer ancestral de la mariée. Assis devant lui, son père n’accordait qu’une faible attention à la présence de son fils. Son évident dédain remplissait l’espace clos.
Sebastian remplit ses poumons d’air, car son malaise empirait à mesure que la voiture à quatre chevaux le rapprochait de l’inconnue à laquelle il serait à jamais uni. Il aurait dû se sentir reconnaissant. Être le conjoint de la fille d’un duc était une bien meilleure association que celle à laquelle, simple roturier, il pouvait s’attendre. Et surtout, l’alliance allait sauver sa famille d’une ruine financière certaine.
Un gigantesque édifice baroque s’éleva, écrasant le paysage environnant. Sebastian sentit son estomac se dilater et une faible crampe surgir au fond de son ventre. Avec ses nombreuses cheminées, tours et dômes, cette structure massive et impérieuse était nettement destinée à inspirer un respect mêlé de crainte aux visiteurs à mesure qu’ils s’en rapprochaient.
La forteresse les surplombait lorsque la voiture s’arrêta brusquement dans l’allée circulaire. Les lourdes portes d’entrée s’ouvrirent toutes grandes. Sebastian descendit et pénétra entre les griffes d’un avenir trouble, remarquant à peine le majordome au visage d’airain qui les fit entrer. Redressant les épaules, il précéda son père dans la grande salle garnie de glaces. Ses bottes militaires noires produisaient un cliquetis rebelle contre le plancher de marbre, et le bruit se réverbérait bien haut dans les plafonds infinis avant de s’éloigner en tremblotant.
Sa main se posa sur sa cravate pour l’ajuster, même si elle avait été parfaitement mise en place le matin même. Il prenait toujours bien soin de sa toilette, car son apparence n’était pas extraordinaire. D’une taille quelconque, il n’avait pas l’élégance imposante de ses quatre frères. Il avait toujours été différent du reste de la famille. Son fort gabarit et ses traits sombres ne dégageaient pas le rayonnement lumineux de ses frères souples ou de leur père.
On les fit entrer dans une salle de réception massive qui sentait la cire d’abeille et le citron. Les surfaces de bois scintillaient, réfléchissant des éclats de lumière des grandes fenêtres cintrées à l’autre bout de la pièce. Des meubles solennels dans le style Empire français peuplaient l’espace, et des têtes de lions sculptées dans les tables d’appoint en acajou semblaient le narguer. Les muscles tendus, il balaya la pièce du regard et aperçut une fille assise sur une banquette, sous les fenêtres cintrées. Balançant ses jambes pendantes, elle les considéra avec une expression de vague curiosité.
Il regarda le majordome, répondant pour la première fois à la présence de cet homme corpulent.
— Lady Mirabella se joindra-t-elle à nous ?
Le majordome fit un signe de la tête en direction de la fille.
— Voici lady Mirabella. Monsieur le duc se joindra à vous, à présent.
Il sortit de la chambre en s’inclinant.
Un moment, il eut l’esprit vide. Le visage pâle, il se retourna vers son père et murmura :
— Vous n’êtes sûrement pas sérieux.
La future mariée, ayant apparemment déjà perdu tout intérêt envers eux, détourna son regard vers la scène bucolique derrière la fenêtre.
Cyrus Stanhope manquait de patience, surtout envers son troisième fils.
— C’est fait. Tu en tireras le meilleur parti. Un jour, tu me remercieras.
La nausée monta en lui, menaçant de lui faire perdre contenance.
— Cela ne peut pas être elle.
Son père lui lança un regard inflexible.
— Tu as 19 ans et tu es sans espoir sérieux. Le devoir t’oblige à exécuter ma volonté.
Sebastian revint à la fille. Elle était ordinaire et quelque peu potelée, avec de grands yeux foncés en amande et un nez grassouillet. La bouche en forme de coeur et pulpeuse de sa promise ressemblait à celle d’une poupée. Enfin, sa fine robe blanche était assortie à sa peau glaciale.
Il était tendu par l’anxiété. Elle ne méritait pas cela. La pauvre fille n’avait clairement aucune idée de ce qu’ils avaient tous planifié pour elle. Une voix grondante provenant du seuil de la pièce le fit sursauter, et ses pensées se détournèrent d’elle.
— Ah, vous voilà ! Je vois que vous avez rencontré votre future épouse.
Aubrey Wentworth, duc de Traherne, marcha pesamment vers eux. Cet homme de grande taille était presque svelte, si l’on oubliait son ventre proéminent, qui semblait être un fardeau trop lourd pour ses jambes d’oiseau. Sebastian n’avait jamais rencontré Traherne, mais l’homme avait la réputation de fréquenter les catins, les mastroquets et les salles de jeux. C’était sans doute pour cette dernière raison que Sebastian se retrouvait dans de beaux draps.
Le regard chassieux du duc le parcourut, et ses lâches bajoues pendaient comme des rideaux sous un visage rubicond.
— Vous êtes Sebastian.
Il fit rebondir un regard injecté de sang entre le père et le fils, semblant apprécier le contraste entre les deux, entre la lumière et l’obscurité.
— Ce garçon doit tenir son apparence de sa mère.
Les lèvres rigides de Cyrus se tordirent en un sourire sans joie.
— Il est peut-être temps que Sebastian rencontre sa fiancée. Après tout, il n’y a plus aucune raison d’attendre.
Les traits de Traherne devinrent plus lourds de sousentendus.
— Aucune raison. C’est avec plaisir que j’aurai Sebastian Stanhope comme fils par alliance.
Cyrus rougit sous son masque poli. L’oeil de Sebastian s’amenuisa lorsqu’il jeta un regard furtif entre les deux hommes plus âgés. Leur évidente détestation mutuelle produisait un arc électrique dans l’air. Le courant sous-jacent d’une conversation non dite, que seuls les deux hommes semblaient comprendre, faisait rage entre eux.
Traherne tendit une main vers sa fille pour l’attirer.
— Bella, dit-il en faisant battre ses bajoues. Viens te montrer à monsieur Sebastian.
Le regard de couleur amande de la fille s’approcha doucement, comme si elle venait tout juste de déduire que l’apparition de ces inconnus avait quelque chose à voir avec elle. Ses yeux se posèrent un moment sur Sebastian avant qu’elle se lève de la banquette et s’approche d’eux.
— Alors, lui dit Traherne. Voici monsieur Stanhope, et un jour, tu devras obéir à ses ordres.
Elle hésita.
Le ventre de Sebastian fit des noeuds. C’était mal. Abominablement. Cependant, quelques minutes plus tard, après un échange guindé de politesses, il se retrouva de retour dans la voiture avec son père tandis que sa fiancée voyageait dans la voiture en avant avec Traherne.
— Mais pourquoi ?
Son père regardait en avant.
— Ta fiancée règle une dette de jeu. C’est un coup fumant pour notre famille, dit Cyrus en faisant disparaître d’une pichenette une poussière sur sa manche. J’attends encore tes remerciements. Par contre, tu as toujours été un garçon ingrat.
Il serra la mâchoire, conscient que ce mariage allait sauver la famille de la déchéance. Son père allait le remercier.
— Je vois.
Il regarda brièvement par la fenêtre.
— Traherne vous doit sans doute une jolie somme.
Même maintenant, l’homme ne pouvait lui accorder un seul regard.
— Tu n’en sais rien. Sais-tu ce que j’ai fait pour toi ?
Cyrus tourna un regard glacial vers son troisième fils.
— Il n’a pas d’héritier mâle. Elle doit donc hériter de tout. Une décision spéciale du Parlement assure que cette fille sera une duchesse de plein droit. Tu exerceras le pouvoir des Traherne jusqu’à ce que ton propre fils devienne le prochain duc.
Une incrédulité glaciale le parcourut.
— Pourquoi m’avez-vous choisi pour un tel honneur ? Pourquoi pas Arthur ou Edward ?
Les fils qu

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