La Vie rêvée d’Elisa, ou presque - Tome 2
170 pages
Français

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La Vie rêvée d’Elisa, ou presque - Tome 2 , livre ebook

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Description

La rencontre inattendue entre ces deux écorchés vifs va bouleverser leur quotidien et leur manière de voir la vie. Elisa va devoir faire preuve d’un courage et d’une détermination sans faille pour résister face à ce Don Giovanni aux accents british et au charisme peu commun, mais y parviendra-t-elle réellement ? Lequel de ces deux-là cèdera le premier ?


Elisa réussira à transformer David en prince charmant ? Et que cache ce fameux David Oconnor ? David et Elisa n’ont pas fini de se tourner autour et ce n’est pas l’arrivée de Luca qui va améliorer les choses.


Réussiront-ils à surmonter toutes les épreuves qui les attendent ? Elisa trouvera sa place au milieu de ces deux-là ? Elisa et David seront enfin heureux ? Parviendront-ils à connaître ce sentiment si complexe qu’est le bonheur ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782334155762
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-15574-8

© Edilivre, 2016
Chapitre 17 L’espoir
Comme le disait Simone de Beauvoir : « Dans toutes les larmes s’attarde un espoir. » 1
La vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais vivre c’est aussi affronter la réalité et relever la tête même lorsque nous n’avons plus d’espoir. C’est ce que se disait Elisa depuis ces derniers mois. Elle qui n’avait jamais baissé les bras malgré les difficultés, se trouvait désormais dans une situation délicate et indépendante de sa volonté.
Vivre ou mourir telle était la question.
* * *
Point de vue de David :
Je venais d’entendre de la part de l’infirmière ce dont je redoutais le plus. Elisa était en train de faire un arrêt cardiaque. J’ai cru devenir fou, et la pièce tournait autour de moi. Mais poussé dans un élan de pure folie, je la serrai contre moi ma tête appuyée contre sa poitrine. Je me comportais comme un enfant en mal d’amour sauf que là, la situation était dramatique. Le médecin ainsi que les infirmières me crièrent de m’éloigner de la patiente, mais je n’en fis rien. Il était inconcevable que je l’abandonne ! Je voulais crier la rage, la colère et la tristesse qui m’habitaient à ce moment-là. Mon cerveau était déconnecté, seules mes émotions me contrôlaient. Le médecin me hurla dessus et m’intima de me pousser car il devait poser le défibrillateur sur le cœur d’Elisa. J’obéis sans toutefois trop m’éloigner d’elle, puisque je me mis sur le côté en attrapant sa main gauche. J’observais le médecin qui essayait de repousser les frontières de la mort. Ce dernier transpirait énormément et je vis plusieurs goutes descendre le long de son visage. Je resserrai au même moment mon emprise sur la main d’Elisa. Le monitoring n’arrêtait pas de sonner et je priai intérieurement pour qu’Elisa me revienne. Le médecin n’arrêtait pas de se démener pour la ramener à la vie et l’équipe soignante l’aidait du mieux possible, tout en regardant la scène qui se déroulait sous leurs yeux avec horreur. Je fixais la scène et j’avais l’impression d’assister à quelque chose de surréel. Celle qui venait de redonner un sens à ma vie se trouvait entre la vie et la mort et je ne pouvais rien faire pour l’aider. Je voulais crier, hurler, frapper quelqu’un, pourtant je n’en fis rien et aucun mot ne sortit de ma bouche. Je sentais néanmoins mon cœur tambouriner dans ma poitrine et mon corps fut submergé par de violents spasmes. Les larmes ne cessèrent de perler le long de mon visage et ma vue s’embua en même temps. Je me sentis si impuissant à cet instant. Tout mon espoir reposait entre les mains du médecin qui ne cessait de poser ce maudit appareil sur le corps de ma douce Elisa. Puis soudain, et alors que j’étais perdu dans mes pensées, j’entendis ce dernier dire à l’infermière :
– Veuillez noter l’heure de la mort, s’il vous plaît. Nous ne pouvons plus rien faire pour elle malheureusement. Je vous prierai de bien vouloir appeler l’équipe chargée du nettoyage et de contacter la famille, bien sûr. A présent, je vous laisse car j’ai d’autres patients dans un état critique qui m’attendent.
Immédiatement, je me jetai sur lui et lui assénai un coup au visage avant de me plonger dans les bras d’Elisa en pleurant toutes les larmes de mon corps. Le médecin en question fut dans un premier temps choqué par mon geste, puis je l’entendis me dire à voix basse :
– Monsieur, je comprends votre réaction, mais j’ai fait tout ce que j’ai pu. Cela ne sert plus à rien de réagir ainsi. Je vous conseillerai de lui faire vos adieux et de vous calmer.
– Me calmer ! Vous plaisantez, j’espère ! Je viens de perdre la femme que j’aime bon Dieu ! Comment voulez-vous que je me calme, alors que je suis incapable de vivre sans elle…
Je me mis à sangloter et j’ordonnai au médecin et à toute son équipe de quitter les lieux sans plus attendre. Je ne leur laissais même pas le temps de récupérer leurs affaires et je les mis dehors avec perte et fracas. Je pleurais ensuite dans les bras de mon amour et quelques instants plus tard, je lui chuchotai tout ce que j’avais sur le cœur et que je n’avais pas eu le temps de lui dire :
– Ma chérie, mon amour ne me quitte pas. Je t’aime si tu savais. Je suis fou de toi. Ne m’abandonne pas ! Je viens à peine de retrouver l’envie de vivre, de me battre pour quelqu’un. Je sais que tu m’entends, reviens-moi mon amour, je t’en prie. Je ne pourrai pas supporter de te perdre mon amour…
Je ne pouvais pas imaginer ma vie sans elle. Je continuais à pleurer toutes les larmes que mon pauvre corps pouvait encore contenir jusqu’à ce que j’entende le bip du monitoring suivi d’un petit bruit.
Je levai immédiatement la tête pour voir un cœur qui clignotait sur le monitoring.
Mais mon visage reprit des couleurs lorsque j’entendis la voix douce et mélodieuse de ma merveilleuse Elisa me souffler péniblement :
– David, Dav…
– Non, mon amour, je t’en prie économise-toi, je vais appeler une infirmière. Tout va bien se passer, ma chérie. Tu ne sais pas combien je suis heureux en ce moment. Je suis certainement l’homme le plus heureux de la terre. J’ai cru mourir…
Ma voix défaillit à cet instant et je continuais malgré tout à la fixer et à accrocher mon regard à ses pupilles azur. Mon ange venait de me revenir et j’étais comblé. La joie me submergea à ce moment-là et je me mis à l’embrasser sur la bouche avant de sortir en toute hâte pour avertir le corps médical de cette merveilleuse nouvelle. Je me mis à sourire comme un imbécile et une infirmière se mit aussitôt à me dévisager. Je lui expliquai rapidement la situation et elle appela un de ses collègues avant de me gratifier d’un grand sourire et de me donner une tape sur l’épaule.
J’avais failli perdre l’amour de ma vie et je réalisai à ce moment-là que rien n’avait jamais autant compté dans ma vie. Parfois les situations les plus horribles peuvent prendre une tournure inattendue. La vie peut parfois nous surprendre. Je n’étais peut-être pas maudit finalement.
Et si la vie nous infligeait des épreuves pour nous pousser à avancer, à nous dépasser ? Ne dit-on pas « que les plus grands destins sont toujours les plus difficiles à atteindre ? Et que le bonheur se mérite » ?
Je n’étais pas croyant, je ne l’avais jamais été. Toute ma vie j’avais méprisé la religion qui était à mes yeux l’opium du peuple 2 . Et pourtant, je crois qu’à cet instant précis, je venais de réaliser qu’il était parfois bon de croire en quelque chose dans la vie pour éviter de sombrer et que si cet espoir était dû à une quelconque croyance, alors la religion pouvait finalement se révélait plus utile que ce que je pensais. Au fond, c’était toujours l’amour qui nous sauverait, que ce soit l’amour qu’on éprouve pour quelqu’un ou l’amour du prochain comme le prône l’Eglise.
Décidément, je crois qu’Elisa était en train de faire de moi un homme meilleur. Mais est-ce que l’amour suffirait à effacer tout le mal que j’avais fait dans ma vie ? Honnêtement je n’en savais rien. J’avais surtout une peur bleue de révéler toutes les choses dont j’étais coupable : l’accident, la mort de cette jeune mère de famille et de son bébé. Je sais que je devrai le faire tôt ou tard, mais je me dis à cet instant que le plus tard serait le mieux. Je ne voulais même pas envisager de la perdre une seconde fois. A la seule idée qu’elle puisse s’éloigner de moi, mon cœur se serra dans ma poitrine et ma tête ne cessa de me faire souffrir. Tout mon être était malade à cette idée. L’infirmière revint quelques instants plus tard en me sortant de ma torpeur et m’invita à m’asseoir dans le couloir, pendant qu’elle vérifierait les fonctions vitales d’Elisa, accompagnée d’un de ses collègues. Je me mis à regarder mon amour et à resserrer mon emprise sur sa main. Je voulais m’imprégner de son visage, encore et encore. Je crois que je ne me lasserai jamais de la regarder. Elle était la lumière que j’avais attendue toutes ces années et je voulais qu’elle continue à être à mes côtés. Elle faisait de moi un homme meilleur et elle me rendait heureux. Je n’aurais jamais pensé trouver une telle personne ! Mon destin avait déjà été scellé toutes ses années et le bonheur ne faisait pas partie de la liste. Un médecin entra dans la chambre et me sourit gentiment avant de m’inviter lui aussi à sortir pour se « plonger sur son cas », selon ses propres mots. Dubitatif, mais obéissant, je me contentai d’embrasser une dernière fois Elisa sur la bouche avant de m’éclipser dans ce grand couloir froid.
Je faisais les cent pas la tête baissée et alors que mon esprit était encore en train de penser à ma tendre Elisa, je ressentis une forte douleur sur ma joue droite.
Lorsque je relevais la tête, je me retrouvais face à une femme et elle semblait complètement enragée…
1 . http://evene.lefigaro.fr
2 . http://chevet.unblog.fr
Chapitre 18 L’enfer (partie 1)
Point de vue de David :
Alors que ma joue me piquait de plus en plus, mon regard s’attarda un instant sur celle qui se trouvait en face de moi et avant que je ne puisse prononcer le moindre mot, elle me dit très sèchement :
– Alors, mon cher David, on a oublié le visage de sa chère belle-maman ! Je vais te rafraîchir la mémoire, mon beau ! Je suis Céline, la mère d’Hélène et je suis heureuse de t’avoir enfin trouvé ! Je crois que nous avons des choses à nous dire ! Je pense que tu sais de quoi je parle, n’est-ce-pas ?
– Céline, ce n’est pas le bon moment pour en parler ! Je suis occupé au cas où vous ne vous en seriez pas aperçu ! Maintenant sortez d’ici, et je tâcherai de vous parler plus tard. Venez me voir à mon bureau demain matin et nous discuterons si vous y tenez tellement !
– Comment ça, si j’y tiens

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