Laisse entrer l amour
292 pages
Français

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Laisse entrer l'amour , livre ebook

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Description



Que se passerait-il si vous perdiez tout ? Si les gens qui étaient censés vous aimer inconditionnellement n’étaient plus là pour vous, comment votre monde changerait-il ? Voilà exactement ce qui est arrivé à Madeleine Becker quand ses parents sont morts lorsqu’elle avait dix ans. Dépouillée de sa maison et de tout ce qu’elle aimait, elle est forcée de tout recommencer. La seule façon pour elle d’aller de l’avant est de construire des murs autour de son cœur et de garder tout le monde à distance. Sa logique : elle ne peut pas être blessée si elle ne tombe pas amoureuse.


Cette théorie vole en éclat lorsqu’elle rencontre Reid Connely au cours de sa première année d’université. Il est magnifique, sombre et mystérieux. Il comprend trop bien la douleur de Maddy, mais partager sa douleur signifierait briser les murs qu’il a mis en place autour de son propre cœur. Déchiré entre aimer Maddy et cacher son sombre passé, Reid commence à réévaluer son monde. La force intérieure de Maddy, sa personnalité sarcastique et sa beauté à couper le souffle aide Reid à faire la paix avec son passé.


Ensemble, ils découvrent ce qui se passe quand ils laissent entrer l’amour.


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 26
EAN13 9782376760061
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
Publié par
JU NO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
Laisse entrer l’amour
Copyright de l’édition française © 2016 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2013 Melissa Collins
Titre original : Let love in
© 2013 Melissa Collins
Traduit de l’anglais par Rose Seget
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Sandrine Zerhen
 
Illustration de la couverture et conception graphique :
©Melissa Collins – ©Leila Bouslama
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition française : décembre 2016
Première édition : mars 2013
ISBN : 978-2-37676-006-1
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
Pour ceux qui ont été blessés, mais trouvent encore la force de laisser l'amour entrer.
 
Remerciements
Quand j'ai commencé à écrire Que l'amour entre , je l'ai fait principalement parce que j'avais une histoire à raconter. J'ai réalisé assez rapidement que c'était une histoire qui valait la peine d'être partagée. Alors je l'ai envoyé à quelques-uns de mes amis et aux membres de ma famille qui aiment lire. Encouragée par leur réponse enthousiaste, j'ai su que je devais auto-publier le roman et le sortir afin que plus de gens puissent le lire. Cela a été une folle expérience pour arriver à ce point, mais j'en ai vraiment aimé chaque minute.
Je dois remercier toutes les personnes qui ont lu mon travail avant qu'il soit publié. Vos encouragements, vos suggestions et votre soutien ont tous été une aide énorme afin de me motiver. Lori L., Lisa L., Mollie M., Nicole L., et Kristy B., merci beaucoup d'avoir été là pour moi dans les étapes de lancement. Vous êtes toutes géniales et j'ai du mal à exprimer à quel point vos commentaires m'ont aidée à continuer.
Être une auteure indépendante est très solitaire à certains moments. Il y a tellement d'informations à enregistrer, alors j'ai beaucoup de gratitude pour ma correctrice, Joy de chez Indie Author Services , et tous les incroyables bloggers qui m'ont aidé le long du chemin.
Pendant des mois, ma maison n'a pas été nettoyée, les tapis n'ont pas été aspirés, les plats n'ont pas été lavés. Inutile de dire que ma famille ne s'est jamais plainte. Les garçons, je vous aime plus que tout et j'espère qu'un jour vous pourrez trouver votre vraie passion et l'embrasser. Je sais que je me suis trouvée devant un ordinateur plus souvent que ce que vous auriez aimé, et qu'il faudra des années avant que vous puissiez lire ceci, mais je veux simplement vous dire merci d'être les meilleurs enfants que j'aurais pu souhaiter.
À mon mari – je ne sais même pas par où commencer. Tu as toujours été mon plus grand fan, ayant souvent plus confiance en mes capacités que moi-même. Il n'y a aucun moyen pour moi de résumer en quelques lignes ce que je pense de toi. Il suffit de savoir que je t'aime et que tu seras toujours « mon homard ».
Enfin, mais certainement pas le moindre, je vous dois tellement – les lecteurs. Merci de lire l'histoire de Maddy et Reid, et de votre soutien continu. J'espère que vous avez aimé Que l'amour entre et que vous attendez avec impatience Que l'amour reste – le deuxième tome de la série Love .
 
 
Laisse entrer l’amour
Love ~ Tome 1
 

 
Melissa Collins
 

Chapitre Un
 
 
 
 
Mes parents sont morts. Ne vous laissez pas abuser par cette simple phrase – cela m’affecte vraiment. J’essaie de dépasser tout cela, mais je ne pense pas m’en remettre vraiment un jour. Ils sont morts quand j’avais dix ans – il y a huit ans donc. Je n’oublierai jamais ce jour parce que j’ai tout perdu. Ils sont morts dans un accident de voiture – un semi-remorque en travers de la route, pour être plus précise. Comme je n’avais que dix ans, je n’avais pas eu besoin de beaucoup plus de détails que cela. Ils n’étaient plus là et c’était bien suffisant. Je n’avais ni frère ni sœur, et mes grands-parents des deux côtés de la famille étaient décédés depuis longtemps. Je ne les avais jamais connus – ils étaient morts avant ma naissance. Ma vie semblait marquée par la mort et je n’étais qu’au CM1.
Mais la vie reprend le dessus de façon bizarre. Vous n’avez pas trop le choix. Vous vous réveillez le matin, vous vous obligez à vous habiller, vous vous traînez à l’école, vous souriez et vous acquiescez quand il le faut, vous travaillez suffisamment pour ne pas couler, pour ne pas inquiéter les autres – bref, vous faites avec. Vous faites avec le fait qu’à dix ans, la vie que vous avez toujours connue vous est brutalement enlevée, que les seules personnes qui vous aiment et vous dorlotent vous sont arrachées d’une manière horrible, au milieu de la nuit. Ils sortaient simplement en amoureux pour un dîner avant d’aller voir un film. Des obsèques n’étaient pas vraiment au programme.
Mais c’était mon lot – des parents décédés et un déménagement. J’ai quitté ma pittoresque petite maison de banlieue de Long Island et j’ai été transplantée au milieu de nulle part. C’est comme ça que j’aime appeler cet endroit, même si en réalité, il est seulement à quelques heures de Manhattan. Il n’y a pas grand-chose dans le nord de l’État de New York, je m’en suis aperçue pendant mon premier hiver ici. Il y a de la neige et des vaches – beaucoup de vaches et de neige. La tante de mon père – la sœur de sa mère, Tante Maggie – m’a adoptée. Elle était gentille et attentionnée, mais voyons les choses en face, une vieille fille de soixante-six ans qui s’occupe d’une gamine de dix ans, ce n’est pas idéal pour les deux parties.
Mais, comme je l’ai dit, j’étais – et je suis peut-être encore – en mode survie. Je ne me rappelle pas grand-chose de mes premières années chez elle. J’étais dans le brouillard. Il n’y avait pas la fameuse lumière au bout du tunnel, et j’étais convaincue que j’étais condamnée à vivre dans des nuances de gris. La neige et les vaches ne faisaient que renforcer cette palette de couleurs.
Elle s’est pourtant enrichie avec l’arrivée d’une rousse pétillante. Elle était assise à côté de moi le jour de la rentrée en cinquième – nous étions rangés par ordre alphabétique, et Melanie Crane était juste après moi, Madeleine Becker. Son visage était couvert de taches de rousseur et illuminé par un large sourire pratiquement en permanence. C’était difficile de ne pas la remarquer – de ne pas être gentille avec elle, de ne pas s’ouvrir à elle. Je me rappelle encore notre première conversation.
— C’est quoi ta couleur préférée ? Moi, c’est le violet. Pas le violet foncé, mais plutôt lavande ou lilas. C’est tellement joli. Le lilas est aussi ma fleur préférée – ça sent tellement bon. J’ai du violet partout dans ma chambre. C’est totalement moi !
D’accord, c’était plus un monologue qu’une conversation, mais pendant qu’elle me parlait, quelque chose s’était entrouvert en moi, un tout petit peu – là, à l’intérieur, à cet endroit qui se souvenait que j’étais une petite fille et qui savait que l’éternité serait très longue si je continuais à patauger dans la solitude grise qui m’engloutissait, qui pesait sur moi.
Mes lèvres avaient ébauché un sourire minuscule et cela avait suffi pour comprendre que la petite fille était toujours là, quelque part. Elle avait peut-être une sorte de radar pour détecter ma tristesse. Je n’en étais pas vraiment certaine à cette époque, mais maintenant que j’y pense, c’était certainement le cas. Melanie était la plus gentille, la plus attentionnée des personnes aimables que j’avais rencontrées. Elle était la quintessence des filles « qui ne feraient pas de mal à une mouche » et à cause de cela, parce que j’avais besoin de ce genre de gentillesse, d’affection et de chaleur, nous sommes devenues les meilleures amies. Après sa tirade sur le violet, elle m’avait invitée chez elle le lendemain. Tante Maggie fut ravie de cette invitation, et m’avait dit « que ça serait bon pour moi » de me faire enfin des amis.
Entrer dans la maison de Melanie, l’après-midi d’après, fut comme un retour dans le passé. Chaleureux et confortable furent les mots qui m’étaient venus à l’esprit pour définir cet intérieur – un canapé et une causeuse couleur chocolat donnaient une touche sombre à la pièce, mais tout le reste était aérien et lumineux, dans différentes nuances de bleu et de vert d’eau. C’était un foyer, celui de quelqu’un d’autre, mais un foyer quand même. Les étagères de la bibliothèque débordaient de livres d’enfants et de photos de famille. Un violent contraste avec la table basse recouverte de napperons et de bibelots de vieille dame qui symbolisaient le salon

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