Lame de fond : Sirène - Tome 2
189 pages
Français

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Lame de fond : Sirène - Tome 2 , livre ebook

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Description

Tricia Rayburn a grandi à l’est de Long Island et a toujours été attirée par l’eau.
Elle a appris à nager dans le détroit de Long Island et a passé de nombreux étés à
la plage. Mais elle n’est jamais allée dans l’océan, même s’il se trouvait à quelques
minutes de chez elle. Effrayée par les histoires de sa mère qui lui disait qu’elle serait entraînée par des reptiliens et les horreurs du film Les Dents de la mer (inspiré par l’histoire vraie d’un habitant de Long Island), Tricia n’a mis les pieds sur une plage océanique qu’après avoir obtenu son diplôme universitaire et être retournée dans son Long Island natal. Encore aujourd’hui, elle se méfie toujours de l’eau, car elle craint d’être piquée ou mordue par une créature, ou encore, piétinée par les vagues. Et pourtant, elle ne peut s’empêcher d’être attirée par la mer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 juin 2013
Nombre de lectures 19
EAN13 9782896836697
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2011
Titre original anglais : Undercurrent
Copyright © 2012 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Egmont USA
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Annie Patenaude
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Paulo Salgueiro
ISBN papier 978-2-89667-698-9
ISBN PDF numérique 978-2-89683-668-0
ISBN ePub 978-2-89683-669-7
Première impression : 2012
Dépôt légal : 2012
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Rayburn, Tricia
Lame de fond : roman de la série Sirène
(Série Sirène ; 2)
Traduction de: Undercurrent.
ISBN 978-2-89667-698-9
I. Patenaude, Annie, 1976- . II. Titre.
PS3618.A92U5214 2012 813’.6 C2012-941546-4

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

I l me tira plus près, ses mains descendant de ma taille à mes hanches.
— Tu m’as tellement manqué.
Ses mains s’arrêtèrent.
— Quoi ?
J’eus le souffle coupé. J’ouvris les yeux. Je les levai. Je vis le col de chemise blanc. Le blazer bleu marine. Le bouclier en or brodé.
— Je viens de te voir à l’ école il y a dix minutes.
Mes yeux s’emplirent de larmes quand ils se plongèrent dans les siens. Ils n’ étaient ni bruns, ni doux, ni réconfortants.
Parce que ce n’ étaient pas ceux de Simon.
C’ étaient ceux de Parker.
Pour Honey
Remerciements
P our m’avoir aidée à présenter cette histoire de Sir ène à mes lecteurs, je serai éternellement reconnaissante à la super agente Rebecca Sherman ; aux éditeurs chevronnés Regina Griffin, Elizabeth Law, Doug Pocock, Mary Albi, Alison Weiss, ainsi qu’au reste de l’ équipe d ’Egmont USA ; et à Cecilia de la Campa, Angharad Kowal, Chelsey Heller, Ty King et Jenna Shaw de Writers House.
Chapitre 1
C ’ était le 1 er septembre. Le jour où ma sœur aînée, Justine, aurait dû commencer ses cours. Acheter ses manuels scolaires. Penser à son avenir. Le jour où elle aurait dû faire tout ce que font les étudiants de première année universitaire, mais qu’elle ne ferait pas parce que son avenir avait été décidé à la seconde où elle avait sauté d’une falaise au beau milieu de la nuit, trois mois auparavant.
En ce jour, c’est moi qui marchais sur un campus à sa place.
— Voilà le pavillon Parker, dit mon guide. Et là se trouvent le pavillon Hathorn et la chapelle.
Je souris poliment et le suivis à travers la place principale. Le joli square, aménagé en parc, était entouré de bâtiments de brique s rouges et rempli de jeunes qui parlaient, riaient et comparaient leurs horaire.
— Et voici la bibliothèque Coram, poursuivit-il en la pointant. Et juste derrière, c’est la bibliothèque Ladd, la Mecque du savoir, qui fait plus de 10 000 m 2 .
— Impressionnant, dis-je en pensant la même chose que lui.
Ses yeux bruns étaient chauds, ses cheveux bruns étaient légèrement désordonnés, comme s’il s’ était endormi sur un livre ouvert avant notre rencontre. Ses bras musclés parurent bronz és contre le blanc du t-shirt de son équipe. Si l’Université Bates s’effor çait de combler les aspirations romantiques aussi bien que scolaires des jeunes adolescentes, elle avait choisi un bon représentant.
— Et bien aménagée. Crois-moi, je sais de quoi je parle.
Il s’arrêta, prit la manche de mon tricot d’une main, et me tira vers lui. Comme je faisais un pas vers lui, un frisbee coupa l’air où se trouvait ma tête une seconde plus tôt.
— Je te crois, dis-je.
Nous étions si près l’un de l’autre que je pouvais entendre sa respiration s’accélérer. Ses doigts se crisp èrent sur mon sweat-shirt, et son bras se tendit. Après quelques secondes, il me relâcha et attrapa les courroies de son sac à dos près de ses épaules.
— Qu’est-ce que c’est ? demandai-je.
Il suivit mon regard vers un grand bâtiment à côté de la bibliothèque.
— Ça , c’est le facteur déterminant, dit-il en descendant le trottoir.
Quand il arriva sur le perron de l’ édifice, il se tourna vers moi et sourit.
— Voici le pavillon des sciences Carnegie.
Je me couvris la poitrine d’une main.
— Le pavillon des sciences Carnegie ? L à où certains des scientifiques les plus brillants et les plus avant-gardistes du monde mènent des recherches révolutionnaires qui continuent à façonner le paysage de la science moderne telle que nous la connaissons aujourd ’hui ?
Il fit une pause.
— Oui ?
— Attends. Je dois prendre une photo.
— Si tu connais le bâtiment, dit-il alors que je fouillais dans mon sac à la recherche de mon appareil-photo numérique, alors tu sais que les travaux qui y sont effectués distinguent cette université des autres. Même si tu n’ étudies pas en sciences , je pense qu’il justifie à lui seul le prix exorbitant de 200 000 dollars de tes études.
Vox clamantis in deserto .
Je fixai l’ écran de l’appareil-photo numérique, et mon esprit se remplit d’images de porte-clés verts. De tasses de café. D’un sweat-shirt et d’un parapluie. Tous portaient le fameux bouclier de Dartmouth.
— Vanessa ?
— Désolée.
Je secouai la tête une fois et tins l’appareil-photo.
— Dis « homard » .
Il voulut dire quelque chose, mais se retint. Ses yeux se levèrent et atterrirent quelque part derrière moi. Avant que je puisse regarder pour voir ce qui avait attiré son attention, je perçus une petite tape sur mon épaule.
— C’est tout faux, dit un gars quand je me retournai.
Il avait l’air d’avoir à peu près mon âge ; il avait peut-être un an ou deux de plus que moi, et était flanqué de deux autres gars qui sourirent quand je les regardai. Il portait un pantalon cargo, une veste polaire et des bottes de randonnée, comme s’il avait prévu gravir des sentiers dès la fin des classes.
— Que veux-tu dire ?
— Je veux dire, c’est une belle photo… mais ce serait mieux si tu y étais.
Il tendit une main, paume vers le haut.
— Puis-je ?
— Oh.
Mes yeux tombèrent sur l’appareil-photo.
— Merci, mais…
— Mitose, dit mon guide.
Le randonneur leva les yeux vers l’escalier derrière moi.
— Je viens de me rappeler qu’il y a une excellente exposition de photographies sur l’intérieur de la mitose cellulaire. Ce serait bien d’aller la voir maintenant, en fin de matinée. Nous devrions y aller avant que la lumière change.
— Bien sûr.
Le randonneur hocha la tête.
— Vous savez, vous recruteriez probablement des milliers d’ étudiants chaque année si vous incluiez sa photo dans le matériel promotionnel de l’université.
— Je transmettrai cette information aux admissions.
Le randonneur me lança un autre regard appréciateur avant de partir. J’attendis que ses amis et lui passent le coin de l’ édifice et soient hors de ma vue avant de me retourner. Mon guide se tenait sur la même marche, les mains dans les poches, les traits du visage serrés avec… quoi ? De la nervosité ? De la jalousie ?
— Y a-t-il vraiment une excellente exposition de photographies de l’intérieur de la mitose cellulaire ? demandai-je.
— S’il en existe une, elle ne ferait pas partie de la visite. Nous ne voulons pas ennuyer les candidats au point où ils ne présenteraient pas de demande d’admission.
Je levai à nouveau l’appareil-photo.
— Homard, dit-il.
Je pris sa photo et remis l’appareil dans mon sac.
— Alors, je sais bien que le pavillon des sciences Carnegie distingue ton université des autres, mais il y a encore une autre chose que je voudrais voir avant de prendre ma décision.
— La salle de gym ? Le théâtre ? Le musée d’art ?
— Les dortoirs.
Mon pouls s’accéléra comme il baissait les yeux. Pensant que je l’avais rendu mal à l’aise, je me préparai à lui offrir une autre solution, comme un endroit hors du campus, où il y avait moins de gens, moins de distractions. Mais il commen ça à descendre l ’escalier et tourna à droite pour revenir à notre point de départ.
— Attends un peu de voir les murs de béton et les planchers en linoléum, dit-il. Il se peut que tu ne veuilles plus jamais rentrer chez toi.
Nous traversâmes le square en silence. De temps à autre, il saluait des amis ou des camarades de classe, mais je restais coite. J’avais la tête remplie de pensées de Justine, de l’ été dernier, de cet automne, et je ne savais pas ce que je dirais quand j’ouvrirais la bouche. Ces images tournèrent dans mon esprit pendant tout le trajet à travers le campus jusqu’au haut bâtiment de briques, et pendant l’ascension de quatre étages.
Heureusement, le silence ne me mit pas mal à l’aise. Ce n’ était jamais le cas .
— Je dois te prévenir, dit-il lorsque nous nous arrêtâmes devant une porte fermée. Le décor laisse à désirer. C’est ce qui arrive quand on met deux étudiants de bio dans un espace restreint. Ou dans n’importe quel espace, en fait.
— Et ton colocataire…
— Sorti. Il avait un séminaire de quatre heures qui finira dans trois heures et demie.
Mon cœur se souleva et mon estomac se retourna. Mes sentiments mitigés durent paraître sur mon visage, car il marcha

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