Le baiser d’un guerrier écossais
184 pages
Français

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Le baiser d’un guerrier écossais , livre ebook

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Description

Dans les Highlands d’Écosse, l’amour et la passion se déchaînent aussi férocement que les tempêtes qui balaient la terre — et rien ne s’interpose entre un clan et son laird, une femme et sa famille, ou un homme et celle qu’il a choisie.
Bannie de son village, la tisserande Morag Cameron vit une existence solitaire dans les
bois jusqu’à la nuit où elle trouve un Highlander gravement blessé près du lac. Grâce à ses soins, le beau guerrier récupère peu à peu, mais il a perdu la mémoire. Morag est déchirée, car si elle l’aide à retrouver ses souvenirs, elle pourrait devoir sacrifier une vie avec l’homme de qui elle est tombée amoureuse.
Wulf McCurran ne souhaite rien de plus que d’épouser Morag, mais son passé renferme trop de dangereux secrets — des secrets qui risquent de leur coûter la vie. Il doit découvrir qui l’a attaqué et laissé pour mort. En voyageant jusqu’à Édimbourg, Wulf et Morag se retrouvent au coeur d’une énigme qui pourrait déterminer le sort de leur passion — et modifier l’Écosse à tout jamais…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juin 2018
Nombre de lectures 73
EAN13 9782897863661
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Rowan Keats
Titre original anglais : Claimed by a Highlander - To kiss a kilted warrior.
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l'accord de Penguin Random House.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Montage de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Kina Baril-Bergeron
ISBN papier 978-2-89786-364-7
ISBN PDF numérique 978-2-89786-365-4
ISBN ePub 978-2-89786-366-1
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc .
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7 Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada :
Éditions AdA Inc.
France :
D.G. Diffusion
 
Z.I. des Bogues
 
31750 Escalquens — France
 
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse :
Transat — 23.42.77.40
Belgique :
D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Keats, Rowan
[To kiss a kilted warrior. Français]
Le baiser d'un guerrier écossais / Rowan Keats ; traduction, Guy Rivest.
(Conquise par un Highlander ; tome 3) Traduction de : To kiss a kilted warrior.
ISBN 978-2-89786-364-7
I. Rivest, Guy, traducteur. II. Titre. III. Titre : To kiss a kilted warrior. Français.
PS8621.E234T614 2018 C813'.6
    C2017-942493-9
     PS9621.E234T614 2018
Chapitre 1
Glen Storas, Les Red Mountains, Écosse Mars 1286
Alors que les derniers rayons du soleil faisaient place à un crépuscule pourpre, Morag Cameron leva les yeux vers le toit de sa maison où Magnus était en train de remplacer une section de chaume qui avait glissée pendant les tempêtes hivernales.
— Tu ne dois certainement pas bien voir dans cette obscurité. Tu ne descends pas souper ?
— Oui, dit-il en ratissant les brassées de paille avec un bâton muni de clous de fer pour s’assurer que le chaume est régulier et exempt de débris. J’ai presque terminé. Tu m’apporterais les lisses de noisetier ?
Elle rassembla les minces bandes de noisetier qu’il avait fendues plus tôt et grimpa l’échelle.
Il les lui prit avec un bref sourire.
— Merci, jeune femme.
Se tenant aux barreaux de l’échelle, Morag l’observa travailler. Malgré la fraîcheur de la soirée du début de mars, il avait retiré sa lèine . Ses bras et sa poitrine étaient complètement nus, et elle se réjouit du spectacle des muscles ondulants tandis qu’il tordait habilement chacune des lisses de noisetier en des chevilles de chaume qu’il enfonça profondément dans la paille pour garder le chaume en place, puis il la regarda.
— Allons-nous manger ?
Elle hocha la tête et descendit.
Il la suivit en sautant les trois derniers barreaux jusqu’au sol. Les contours sinueux de son dos luisaient de sueur, et elle l’admira quand il s’arrêta au baril d’eau pour débarrasser la poussière de paille de ses mains et de son visage. Tandis que l’eau dégoulinait de son beau vi-sage et descendait le long des angles durs de sa poitrine, Morag déglutit difficilement. C’étaient là les moments les plus difficiles. Ceux qui lui nouaient l’estomac avec un mélange de désir et de culpabilité. Elle et Magnus vivaient comme un couple marié — réparant la chaumière, vivant de la terre, se partageant les tâches —, mais ils n’étaient pas mariés. Magnus ne lui appartenait pas.
De fait, ce n’était pas du tout Magnus. C’était Wulf MacCurran, un guerrier de renom et cousin du laird. Plutôt que de manger un ragoût de lapin avec elle, il aurait dû être en train de souper au château de Dunstoras avec les membres de son clan à manger du gibier, du haggis 1 et à boire du vin de qualité.
S’il n’avait pas perdu la mémoire au cours d’une féroce bataille en novembre dernier, il y serait sûrement.
Magnus se sécha le visage et les mains et remit sa lèine . L’ample tunique de lin recouvrait convenablement sa chair, serrée à la taille, mais ne faisait rien pour cacher la magnificence de son corps. Il était impossible de dissimuler ses larges épaules et sa poitrine musclée, et le vêtement couleur crème se terminait à ses genoux, alors ses puissantes jambes demeuraient exposées à la vue de Morag.
Il ouvrit la porte de la chaumière et lui fit signe d’entrer.
La demeure était petite — une seule pièce juste assez grande pour contenir un lit, un feu de cuisson central, le métier à tisser vertical de Morag et une petite table pour préparer la nourriture —, mais le plafond était assez élevé pour permettre à Magnus de marcher sans frôler le toit, et elle dégageait une chaleur accueillante pendant les froides nuits d’hiver.
Elle versa du ragoût dans deux bols de bois, et ils restèrent assis côte à côte sur le rebord du lit tout en mangeant.
Magnus fronça les sourcils en regardant dans son bol.
— Comme toujours, ton repas est délicieux, mais il y en a trop peu pour garder un homme en forme. Je vais aller chasser demain. Mon travail sur le toit peut attendre jusqu’à ce que nous puissions ajouter de la viande au ragoût.
Morag regarda le seau au milieu de la pièce.
— Pourvu que le trou soit réparé avant la prochaine forte pluie, je serai contente.
Il se déplaça sur le lit, ses lourdes jambes se pressant brièvement contre celles de Morag dont le coeur s’accéléra. Elle l’imagina soudain la porter jusqu’au matelas, ses lèvres solidement posées sur les siennes. Elle écarta vite cette vision, mais ne parvint pas à éviter que le rouge lui monte aux joues.
C’était une vision impossible. Au cours des quatre mois pendant lesquels il avait vécu avec elle, Magnus n’avait jamais fait davantage que l’embrasser. Et même ce baiser ne s’était produit qu’une seule fois. Cinq semaines plus tôt, avant qu’il ne parte en mission pour aider une femme étrange qui avait frappé à leur porte, il s’était penché rapidement sur elle et l’avait embrassée ardemment, puis était parti.
Morag avait passé les jours suivants à réfléchir à la signification plus profonde de ce baiser en se demandant où il pourrait mener. Mais quand Magnus était revenu, tout avait changé. Il était devenu réservé et pensif, obsédé par ce qu’il avait découvert durant son voyage. Il avait retrouvé son clan pendant qu’il était là-bas et appris la cruelle vérité à propos du soir où il avait failli mourir — que sa femme et son fils avaient été tués par un assassin. Un baiser de plus ne signifiait rien devant tout cela.
Morag avait honte de continuer à y songer, mais c’était vraiment un baiser mémorable. Passionné et plein de douces promesses.
Magnus prit le bol et la cuillère des mains de Morag et se leva. Il lava les bols dans un mélange de sable et d’eau, les rinça et les rangea.
— Je sais que tu as l’intention de travailler à ton métier à tisser dès l’aube. Allons-nous nous retirer pour la nuit ?
Morag évita son regard. Il valait mieux qu’il ne devine pas la direction qu’avaient prise ses pensées… qui en ce moment n’avaient rien à voir avec le tissage.
— Oui.
Il couvrit le feu et souffla la chandelle.
L’obscurité remplit la pièce, et il n’y resta que la lueur dorée des braises fumantes dans le brasero. Elle délaça ses bottes, retira sa robe-chasuble et se glissa sous les couvertures. Magnus attendit qu’elle soit étendue dos à lui, puis elle l’entendit retirer sa lèine et la rejoindre dans le lit. Sans lui toucher, mais assez près pour qu’ils sentent la chaleur de l’autre.
C’était ainsi que toutes leurs soirées se terminaient : en par

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