Le Retour de Phénix
596 pages
Français

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Le Retour de Phénix , livre ebook

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Description

Depuis son retour des états-Unis, Angie ne cesse de penser au regard gris acier de son bel inconnu, croisé dans un restaurant de Los Angeles la veille du réveillon de Noël. Même si elle sait qu’elle ne le reverra jamais, elle n’arrive pas à le chasser de sa mémoire et ce malgré tous ses efforts. Aussi, grande est sa surprise lorsque six mois plus tard, lors d’une visite que lui rend Alessandro, son ami d’enfance, il le lui présente. Angie est heureuse et terrifiée à la fois par cette rencontre, car Andrew l’attire irrésistiblement et bien qu’il ait oublié leur première rencontre, il ne semble cependant pas insensible à son charme. Il est australien et Angie adore l’Australie et, plus particulièrement, le Queensland. Malheureusement, elle est française et c’est impératif pour lui, il n’épousera qu’une Australienne née dans l’Outback ! Mais, quoi qu’ils fassent quoi qu’ils décident pour leur avenir, tous les deux devront affronter les fantômes de leur passé. En auront-ils la force, mais surtout le courage, avant qu’il ne soit trop tard ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 juillet 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748377712
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Retour de Phénix
M-A Serra
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Le Retour de Phénix
 
 
 
À Guy, mon père,
pour avoir été un père si merveilleux,
 
À mes fils,
Sylvain-Matthieu,
mon « premier lecteur » et le plus assidu,
 
Xavier,
sans qui je n’aurais jamais eu le courage de l’écrire,
 
Stéphane-Laurent,
Céline,
Enrick « Doc »,
un ami, presque un fils.
 
Tous les cinq m’ont encouragée et m’ont soutenue
et ce, malgré la distance pour certains,
me poussant à l’envoyer à un éditeur
même quand je n’y croyais pas,
 
à Marie-Françoise « Fanfan »,
pour son aide inestimable et
son Amitié irremplaçable
les jours de déprime et… les autres,
 
À Katrina Hughes
du Visitor Information Centre de Mount Isa
– Queensland – Australie – que je remercie du fond du cœur
pour son extrême gentillesse et pour son aide précieuse
lors de mes recherches sur Mount Isa,
 
 
 
Prologue
 
 
 
Son séjour aux États-Unis se terminait ce soir fort heureusement, car ce voyage avait été une vraie perte de temps. Il n’avait même pas trouvé ce qu’il cherchait et jamais il ne lui avait autant tardé de rentrer. C’était son dernier repas et sa dernière nuit sur le sol Américain. L’ Hôtel Loews de Beverly Hills, à Los Angeles , n’était qu’une escale où il était arrivé une heure auparavant. Andrew Benedict, un mètre quatre-vingt-dix, 80 kg de muscles, blond, le regard gris acier dans un visage viril à la mâchoire volontaire, bronzé par la vie au grand air, en était là de ses pensées quand elle pénétra dans le restaurant. Tous les regards, aussi bien ceux admiratifs des hommes, que ceux envieux et jaloux des femmes se tournèrent vers elle, mais elle n’y prêta aucune attention, tout comme elle ne sembla pas se rendre compte de l’effet qu’elle produisait. Qui était donc cette jeune femme qui entrait dans un restaurant avec des lunettes de soleil alors que dehors il faisait nuit noire ? Sûrement une star ou un mannequin célèbre qui voulait rester « incognito ». Andrew se posait la question un sourire narquois aux lèvres sans la quitter des yeux. Quel âge pouvait-elle bien avoir ? Vingt-et-un, vingt-deux ans tout au plus. En tout cas, elle savait déjà comment accaparer les regards. Aucune femme n’oserait entrer dans ce restaurant sans y être accompagnée, elle oui ! Il enregistra la haute silhouette mince et élancée au port de tête aristocratique, la démarche élégante et féminine, presque féline. Rien ne lui échappa, ni les élégantes sandales argentées qui laissaient voir ses pieds soignés aux orteils manucurés et vernis, ni l’attache fine de ses chevilles prolongées par ses longues jambes, autour desquelles dansaient les plis souples de sa robe en soie sauvage blanche qui lui arrivait aux genoux. La ceinture de celle-ci parsemée de strass, dessinait sa taille fine. Son décolleté au drapé grec, laissait apparaître discrètement dans un doux renflement, la naissance de ses seins, qu’un cordon de strass séparait en remontant sur l’encolure, dans des entrelacs brillants retombant en cascade, sur ses épaules rondes et dorées. Il remarqua alors que tout chez elle était fin. Son cou où brillait une petite croix en diamant, ses mains aux doigts longs, aux ongles soignés et vernis, l’attache de ses poignets autour desquels brillaient, pour l’un, les diamants d’une élégante mais pourtant discrète montre, et pour l’autre, un bracelet en platine autour duquel pendaient des breloques. Enfin, son nez dans un visage aux traits réguliers et fins, où sa bouche aux lèvres pulpeuses semblait faite pour les baisers. Accompagnée du maître de rang, ils avançaient vers lui. Elle était donc attendue. Il regarda discrètement dans la salle pour voir le visage du mufle qui osait l’attendre assis dans ce restaurant plutôt que de l’accompagner. Sûrement cet homme aux tempes grisonnantes qui la dévorait des yeux et qui aurait pu être son père. C’était écœurant d’imaginer cette jeune femme avec ce vieux beau. Mais à sa grande surprise, ils s’arrêtèrent à la table voisine de la sienne, prévue pour quatre personnes. Elle était donc arrivée la première. Le maître de rang la fit asseoir juste en face d’Andrew. Celui-ci remarqua aussitôt qu’elle était encore plus belle de près, mais il ne connaissait que trop bien ce genre de femme, beaucoup trop belle, beaucoup trop sophistiquée, avec leur visage de vierge froide au cœur plus glacé que la banquise, c’étaient les pires ! Oui, il savait trop bien de quoi il parlait et il plaignit soudain le malheureux qui était tombé dans ses filets. Il détourna la tête et attaqua le plat qu’on venait de lui apporter. Cependant ce fut plus fort que lui, il ne put s’empêcher de la regarder à nouveau. Un serveur vint lui proposer un apéritif qu’elle refusa d’un sourire discret en lui répondant qu’elle attendrait que ses amis arrivent. Le garçon la laissa. Andrew l’avait imaginé avec une voix éraillée, mais elle était douce et fraîche comme un matin de printemps, un ruisseau d’eau vive, claire et légère comme le chant d’un oiseau. Elle baissa la tête et les lumières discrètes des bougies allumèrent de doux reflets de feu dans ses cheveux bruns, remontés dans un savant chignon. Elle ôta ses lunettes et les rangea dans sa pochette qu’elle reposa près d’elle. Il allait enfin voir ses yeux qu’il devinait être sûrement d’un bleu glacé. Mais à son grand dam, elle les garda baissés, ses deux mains posées sur la table de chaque côté de son assiette. Andrew eut la satisfaction de remarquer qu’elle ne portait aucune alliance ni bague de fiançailles à son annulaire et il ne sut pourquoi, mais il s’en réjouit. Tout en mangeant, il ne pouvait s’empêcher de regarder son visage qu’elle avait relevé mais dont elle gardait les yeux obstinément baissés. Il se demanda alors, si sa peau dorée était aussi douce et veloutée qu’elle en avait l’air, quel goût pouvaient avoir ses lèvres et si ses cheveux avaient la douceur de la soie. Il eut soudain envie d’y plonger ses doigts, de caresser sa peau, d’embrasser ses lèvres, le lobe de ses oreilles au dessin si délicat, orné de boucles en diamant. Son esprit se mit alors à vagabonder, et il n’eut aucun mal à l’imaginer avec lui, nue dans un lit en train de faire l’amour, gémissante, frémissante sous ses caresses, ses baisers. Une soudaine chaleur l’envahit et irradia ses reins. Il eut aussitôt une réaction très significative et fut heureux d’être assis à une table, plutôt que de se tenir debout au bar. Il aurait aimé pouvoir détourner son regard, pourtant quelque chose chez cette jeune femme l’intriguait, et il comprit bientôt pourquoi. On était le 23 décembre, dans deux jours ce serait Noël, elle était magnifique pour ne pas dire splendide, et au lieu d’admirer les ravages qu’elle causait sur la gente masculine tout autour d’elle, elle fixait son assiette, un voile de tristesse ombrant son visage. Il se demanda aussitôt pourquoi ? Avait-elle été plaquée par son fiancé ? Elle ne portait pourtant aucune trace de bague autour de son doigt. Il eut soudain envie de se lever, de se présenter à elle, de dire ou faire n’importe quoi comme, l’inviter à boire un verre, mais faire quelque chose pour enlever cette tristesse de ses traits. Hélas, du fait de ses précédentes pensées, il lui était techniquement impossible de bouger pour le moment. À cet instant, une jeune femme brune, aux cheveux courts, souriante, pétillante dans une robe de taffetas rouge, s’avançait dans leur direction, accompagnée de deux hommes. Le premier, sa main posée sur la taille de la femme, portait tout comme elle, une alliance. Le second qui devait être un parent ou un ami, les suivait. Ils portaient tous trois des vêtements de qualité. À leur teint pâle, les deux hommes ne devaient sûrement pas passer leur journée sur une selle, quant à la jeune femme, elle devait passer son temps à faire les boutiques et les instituts de beauté avec une amie, en dépensant l’argent de leurs maris. Ha ! Ces riches Américaines, toutes des oisives ! Il sourit, moqueur, et, bien décidé cette fois à continuer son repas, allait détourner le regard quand il remarqua que l’inconnue avait relevé la tête en direction des nouveaux arrivants. Il vit alors ses traits s’éclairer d’un éblouissant sourire et il ne sut pourquoi, il ressentit de la déception. Peut-être parce qu’il aurait bien aimé être celui qui l’avait fait naître sur ses lèvres et illuminait son merveilleux visage. Il entendit la femme brune s’adresser en français à l’inconnue, tout en l’embrassant affectueusement, avant de prendre place sur une chaise que le maître de rang avait tirée à son intention.
— Angie ma chérie, excuse-nous d’être en retard, mais tu connais Joël, toujours un client important qui appelle au moment de partir du bureau. Ensuite il n’en finissait pas de se préparer et quand enfin nous avons réussi à partir, nous avons été pris dans ces affreux embouteillages. J’espère que nous ne t’avons pas fait trop attendre ?
L’inconnue qui se prénommait Angie, répondit en souriant dans un français sans accent.
— Ne vous inquiétez pas, j’arrive seulement moi aussi.
L’homme à l’alliance, sûrement le fameux Joël en question, déposa un baiser sur sa joue avant de s’asseoir auprès de son épouse, en disant à son tour :
— Je ne dirai rien pour ma défense, tu connais Tricia, elle n’a pas changé… tout comme toi ma belle,… – lui dit-il en tendant alors la main vers l’homme qui les accompagnait – … aussi, permets-moi de te présenter mon bras droit mais surtout et avant tout mon ami, Peter Stanfor

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