Le Seems : La Fraction de seconde
157 pages
Français

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Le Seems : La Fraction de seconde , livre ebook

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Description

Becker Drane a obtenu l’emploi le plus cool au Monde, mais il est de plus en plus difficile de vivre une vie à l’extérieur du Seems. Il travaille sans cesse, est souvent tiré du lit pour aller effectuer des réparations, et son Moi-2™ passe plus de temps avec sa famille que lui. Et même si c’est parfaitement contre les Règles, il ne peut s’empêcher de pencher à Jennifer Kaley, la fille totalement géniale cool qu’il a rencontrée au cours de sa Mission sur le sommeil. Les choses ne vont pas en s’arrangeant lorsqu’une bombe explose dans le Département du temps et Becker est appelé pour remplacer un Réparateur plus chevronné qui a disparu durant la Mission. Avec autant de vies en jeu, c’est jusqu’à ce jour la réparation la plus difficile qu’il ait à effectuer. Becker se retrouve à aller dans des endroits du Seems dont il ignorait l’existence et à rencontrer des personnes qu’il croyait mortes depuis longtemps. Ouais, c’est juste un autre jour dans la vie de Becker Drane. Espérons qu’il vivra assez longtemps pour effectuer d’autres réparations…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 mai 2012
Nombre de lectures 4
EAN13 9782896835980
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Traduit de l’anglais par Dominique Chichera-Mangione
Copyright © 2008 John Hulme et Michael Wexler Titre original anglais : The Seems : The split second Copyright © 2011 Éditions AdA Inc. pour la traduction française Cette publication est publiée en accord avec Bloomsbury U.S.A. Children’s Books, New York, NY

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet Traduction : Dominique Chichera-Mangione Révision linguistique : Féminin pluriel Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe Montage de la couverture : Tho Quan Illustration de la couverture : © 2008 Christian Lorenz Scheurer Design de la couverture : Daniel Roode Illustrations de l’intérieur : © 2008 Gideon Kendall Mise en pages : Sébastien Michaud ISBN papier 978-2-89667-403-9 ISBN PDF numérique 978-2-89683-224-8 ISBN ePub 978-2-89683-598-0 Première impression : 2011 Dépôt légal : 2011 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Hulme, John, 1970-
La Fraction de seconde
(Le Seems ; 2)
Traduction de : The Split Second.
Pour les jeunes de 10 ans et plus.
ISBN 978-2-89667-403-9
I. Wexler, Michael. II. Dominique Chichera-Mangione, 1942- . III. Titre. PZ23.H84Fr 2011 j813’.6 C2011-941152-0

Version ePub: www.Amomis.com
À John O. Morisano, qui a fini par obtenir son « O », et à Liz Schonhorst, la meilleure éditrice dans le Monde (ou dans le Seems).
Table des matières
Préface
0. Un véritable chef d’œuvre
1. La Règle d’or
2. Il est temps de faire le zeppole
3. La Bombe à retardement
4. Répercussions
5. Perdus dans le Temps
6. Tom Jackal
7. L’Entre-temps
8. Le Conservateur des archives
9. La Grosse Pomme
10. L’Instantanéité
11. Raz-de-marée
12. Chacun a fait sa part
12,5. Certains ont tout donné
14. Les Moments figés
Épilogue
Annexe A
Annexe B
Annexe C
Annexe D
Annexe E
NOTE DE SERVICE
De : Les Pouvoirs constitués
À : Tous les employés du Seems
Sujet : La Marée
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
À la suite des évènements récents et compte tenu des renseignements que nous avons reçus concernant une menace spécifique méritant d’être prise au sérieux, il est devenu nécessaire de hausser le niveau des mesures de sécurité dans tout le Seems.
Nous avisons les employés qu’ils devront porter en tout temps des Insignes valides et que tous les individus, quel que soit leur niveau d’habilitation, pourront faire l’objet d’une inspection inopinée. Les effets personnels ne devront pas être laissés sans surveillance, et toute activité douteuse devra être signalée aux administrateurs du département.
Nous regrettons les inconvénients que ces mesures pourront occasionner, mais c’est uniquement grâce à nos efforts combinés que le Monde, tel que nous le connaissons, pourra être protégé.
Cordialement,
Eve Hightower
Commandante en second, le Seems
Ce message émane du Grand Édifice et peut contenir des renseignements CONFIDENTIELS ou PRIVILÉGIÉS. Si vous ne faites pas partie des destinataires, n’imprimez pas, ne copiez pas et ne distribuez pas ce message, ni les documents joints. Avisez immédiatement l’expéditeur, puis effacez ce message et les documents joints sans en garder une copie.
À l’attention de : Grand Édifice, 143 e étage – 1, place du Seems, le Seems
Un véritable chef-d’œuvre
Los Angeles, Californie
— Et alors, je suis quoi, un ralentisseur ?
Albie Kellar fit claquer sa main sur le capot de la voiture de luxe blanche, qui venait de s’arrêter à quelques centi­mètres seulement de ses orteils en faisant hurler ses freins.
— Non ! hurla le conducteur. Vous n’êtes qu’un pauvre abruti !
Traverser quand le feu de circulation est au rouge n’est sûrement pas une bonne idée, surtout pendant l’heure de pointe, mais les piétons avaient la priorité dans cet État, et Albie avait décidé qu’il ferait valoir ce droit lorsque l’envie lui en prendrait.
— C’est plutôt toi, le pauvre abruti !
Le conducteur lui fit un signe de la main, qui ressemblait étrangement à un doigt d’honneur, puis tourna à l’angle de la rue Marengo et disparut sur la 10 e rue.
Albie secoua la tête. Honnêtement, il ne se rappelait pas si les gens avaient toujours été aussi mauvais ou si la situation s’était empirée dernièrement, mais il semblait qu’aujourd’hui, ils étaient particulièrement agressifs. Le smog n’aidait pas non plus. Il était bas et épais, et il le sentait qui s’amassait autour de ses poumons à chaque respiration.
— Oh non ! s’écria Albie en se mettant à courir sur le trottoir. Non. Non, non, non, non, non, non…
À un pâté de maisons de là, un autobus bondé quittait l’arrêt, et Albie se mit à courir après lui, essayant d’attirer l’attention du conducteur — mais l’homme qui se trouvait derrière le volant semblait s’éloigner en faisant exprès de ne pas le voir.
— Merci beaucoup, mon vieux ! J’apprécie vraiment la gentillesse de mon prochain !
Au-delà de l’arrêt d’autobus battu par les vents, une petite femme mexicaine observait Albie qui lançait sa mallette contre un mur. Anna faisait secrètement référence à lui comme el tirano — le tyran —, car chaque fois qu’elle le voyait, il semblait être d’aussi mauvaise humeur. Non pas qu’elle soit de meilleure humeur…
Anna Morales était venue dans la Cité des anges pour avoir une vie meilleure, mais cette vie meilleure n’était pas sans prix. Même si elle pouvait gagner suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins et en envoyer un peu à sa famille, elle était le plus souvent seule. Prendre l’autobus ne faisait qu’empirer les choses, car elle comprenait diffici­lement la langue, et les gens semblaient ne pas la voir. Au moins, à Chapala, même un étranger était un ami.
— Excusez-moi. La place est libre ?
Elle leva les yeux et aperçut un gamin de race noire, grand et maigre, qui se baissa pour pénétrer dans l’abribus. Il portait des vêtements d’hôpital et il ne semblait pas aller beaucoup mieux qu’elle. Des écouteurs surdimensionnés le coupaient du reste du monde. Anna se déplaça rapidement, mais il ne lui restait pas beaucoup de place, car el tirano s’était déjà installé à la place vide à sa droite.
— Quand diable cet autobus va-t-il arriver ? marmonna Albie Kellar en jetant un regard plein de colère sur sa montre. Je ne sais même pas pourquoi je m’en fais encore.
Alors que le soleil commençait à descendre comme tous les jours, Anna essaya de se rendre encore plus invisible que d’habitude.
Au même instant, le gamin avec les vêtements d’hôpital monta le son de sa musique et dit à personne en particulier :
— Tu l’as dit, l’ami.
Bande crépusculaire, Département des travaux publics, le Seems
Becker Drane venait tout juste de descendre du monorail lorsqu’un Assistant scénique se présenta devant lui.
— Grâce au Plan, vous êtes ici !
La blouse du jeune artiste était couverte de peinture, et des gouttes de sueur perlaient sur son front.
— C’est un véritable désastre !
Becker ne put s’empêcher de rire. Chaque Mission semblait commencer de la même façon, mais maintenant qu’il en était à sa neuvième, cela ne le troublait plus.
— Restez calme et conduisez-moi à mon Agent de contact.
— Il inspecte le remplacement au Chevalet no 4. Suivez-moi !
Tandis qu’ils marchaient à vive allure vers le la Bande, Becker entendait le clic-clac des crampons de ses chaussures contre le béton. Il était en plein milieu d’un match d’une petite ligue de baseball — Park Deli contre Bagel Dish — et il n’avait pas été facile de s’éloigner du cercle d’échauffement, d’aller se cacher dans les toilettes pour déployer son Moi-2 MC 1 , puis de se faufiler hors du parc Donaldson tandis que le double de Becker frappait un doublé au champ centre droit, parvenant ainsi à égaler la marque avec deux retraits en fin de sixième manche.
L’Assistant scénique conduisit Becker dans la rue nommée « boulevard Glorieux », puis tourna au terrain vague qui servait de studio de design de luxe pour tous les couchers de soleil du Monde. D’immenses toiles étaient alignées, rangée après rangée, avec pas moins de douze artistes par panorama, chacun supervisé par un Maître scénique, dont la vision et le sens affiné des couleurs permettraient bientôt d’offrir au Monde une tapisserie jamais vue (ou déjà vue) de lumière et d’émotion et d’une valeur inestimable.
— Réparateur Drane — par ici !
Près du Chevalet no 4 se tenait un petit homme trapu, qui affichait fièrement un « B » laminé sur son uniforme. Becker dut reconnaître qu’il était légèrement déçu qu’on ne lui ait pas assigné son Seemsien préféré, un pauvre type obsédé par les Outils, qui portait des lunettes aux verres épais comme des bouteilles de Coca-Cola, mais les Agents de contact travaillaient, eux aussi, selon un système de rotation. Il y en avait plus de 300, chacun aussi capable et particulier que le suivant, et pourtant, très peu d’entre eux portaient encore l’uniforme officiel bleu (qui était autrefois obligatoire), « le Sergent » portait toujours le sien.
— Dites-moi ce qui se passe, Sergent…
— Ce n’es

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