Les Cumachdach

Jessica De Raco

Description

Aurora est mannequin, l'égérie d'une marque d'optique.

Mallow est le chef de la sécurité du Musée du Louvre.

Leur vie semble banale... Jusqu'à ce qu'ils se fassent attaquer...

Plongez avec eux au cœur d'une aventure incroyable, au-delà de ce qu'ils imaginaient réel.

Les légendes celtiques ne sont-elles que des légendes après tout ?

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Informations

• Publié par: Jessica de Raco
• Date de parution: 06 avril 2023
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9781730909863
• Langue: Français

Extrait

Jessica De Raco

Romance Fantastique
 
 
 
 
Les Cumhachdach
 
de
Jessica DE RACO
 
 
 
 
 
 
 
 
Du même auteur :
 
Drive through love – Tome 1
Drive through love – Tome 2
Drive through love – Tome 3
I’m yours
Comment l’Éducation nationale m’a dégoutée.. !
 
 
 
 
Jessica De Raco
713, bd Christian Lafon
83700 Saint-Raphaël
 
Imprimé par Amazon® en Pologne en 2023
 
Prix : 9,95 TTC
 
ISBN : 9781730909863
 
Dépôt légal : avril 2023
 
©Jessica De Raco
Prologue
 
Teàrlach, le grand sorcier, redouté et craint par la plupart du monde surnaturel, réfléchit. Si c’était le moment ? Le moment de faire revenir les Cumhachdach pour qu’ils embrassent leur destinée. Le temps commence à manquer. La guerre est de plus en plus ravageuse, des innocents payent tous les jours le prix du sang. Et ce, pour que des dirigeants gagnent un peu plus de territoire par–ci ou par là. Et en attendant, la résistance continue à lutter, mais l’espoir commence à s’amenuiser dans les rangs. Les chefs des armées ne savent plus comment motiver leurs troupes… Le désespoir s’installe doucement mais surement. Oui, il est évident que les Cumhachdach doivent rejoindre cette guerre et au plus vite.
 
Aurora
 
 
Salut, je m’appelle Aurora. Je vais bientôt fêter mes 30 ans.
Côté professionnel : je suis l’égérie de la grande marque d’optique Lola. C’est vrai que ça fait rêver, je me suis battue pour en arriver là. La concurrence est rude dans ce genre de métier, vous vous en doutez bien. Heureusement que j’ai toujours été très soutenue par mes parents adoptifs et mes amis.
Oui, j’ai bien dit adoptifs, je n’ai jamais su ce qui était arrivé à mes vrais parents et je n’ai aucun moyen de le savoir. Cette question me hantera probablement jusqu’à la fin de mes jours.
 
Côté cœur : comme beaucoup de monde, j’ai utilisé des applications de rencontres, n’ayant pas beaucoup de temps pour en faire lors d’une sortie, mais je n’y ai rencontré que des sales cons, n’ayons pas peur des mots, aussi j’ai tout désinstallé et espéré finir par faire une rencontre fortuite, au détour d’une rue.
 
Voilà, maintenant que vous me connaissez un peu, je peux vous raconter mon incroyable histoire. Elle parle d’amour mais aussi d’une aventure au–delà du réel, dans un monde dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Car, oui, mes amis, nous ne sommes pas seuls à occuper cette planète. Un monde peuplé d’êtres surnaturels cohabitent avec nous, et nous aide la plupart du temps, sans que nous le sachions. Enfin, jusqu’à maintenant…
 
Mallow
 
 
Salut, à mon tour de me présenter j’imagine, moi je m’appelle Mallow, je vais bientôt fêter mes 30 ans également.
 
Côté professionnel : je suis chef de la sécurité au Musée du Louvre. Oui, c’est énormément de pression et de responsabilité, mais une chose est sûre : je ne m’ennuie jamais dans mon boulot. En revanche, c’est très prenant et quand je rentre le soir, j’ai juste besoin de me vider la tête. Vous imaginez bien qu’assurer la sécurité d’un tel lieu, ça demande une concentration à toute épreuve, tout au long de la journée. Heureusement, j’ai une bonne équipe. J’ai recruté moi–même la plupart de ses membres et ce sont les meilleurs dans leur domaine.
 
Côté cœur : j’ai eu une relation de deux ans environ. J’étais heureux et amoureux. Jusqu’à ce qu’elle me trompe avec mon meilleur ami. Un coup de poignard bien placé si vous voulez mon avis. Depuis, j’enchaine les conquêtes sans lendemain. Je n’ai plus envie de me caser. Pas pour l’instant, en tout cas.
Puis, côté famille : moi aussi, je suis orphelin de naissance, j’ai été adopté par deux femmes, qui m’ont couvert d’amour, parfois un peu trop, mais mieux vaut trop que pas assez, n’est–ce pas ?
 
Je pense que je vous ai dit l’essentiel sur moi. Maintenant que vous nous connaissez un peu mieux, je vous propose de plonger au cœur de notre aventure et croyez–moi, vous n’êtes pas au bout de vos peines…
 
La rencontre
 
 
(Aurora)
 
Je me rends au Starbucks® du bas de mon immeuble, comme tous les matins, prendre ma dose de caféine, avant de me rendre à un shooting photos pour la nouvelle collection de lunettes de Lola.
Et comme tous les matins, je vois ce bel homme faire la queue pour sa propre dose. Il ne m’a jamais remarquée, enfin je ne crois pas, mais moi… Oui, moi je l’ai bel et bien vu. Ce mec est juste… à tomber par terre je crois. Comme dans ces dessins–animés où le personnage a les yeux qui sortent des orbites ou la langue qui pend jusqu’à ses pieds. Non, non, je n’exagère pas du tout. Il est juste super, méga, trop beau. Trop de superlatifs ? Ou pas assez ! Cependant, je crois sincèrement qu’il n’est pas conscient d’être si beau. Le gars a tout ce qu’il faut où il faut. Des biceps bien gonflés mais pas trop, des abdos bien dessinés (bon ok, ça je l’imagine mais j’en suis sûre), et un visage tellement beau. Un Dieu grec si vous voulez mon avis. Il est toujours habillé en costard cravate, ce qui lui donne une allure encore plus beau gosse.
Je rêvasse, je rêvasse, quasi sure que j’ai la bave qui coule au coin de ma bouche, quand une mamie, visiblement pressée, me pousse pour que j’avance plus vite. Ça va, la queue ne va pas s’amoindrir juste parce que je vais avancer d’un pas.
Si seulement il pouvait me voir, me regarder. Je pourrais aussi tenter quelque chose pour qu’il me remarque. Sinon, à ce train–là, je vais continuer longtemps à fantasmer sur lui le matin, dans la file d’attente du Starbucks®.
 
Quand j’obtiens ma commande, je remarque que, comme la plupart des matins, ce bel inconnu s’installe à une table pour savourer son café tranquillement. Il est temps que je mette en œuvre mon plan. Si tant est qu’on puisse appeler ça un plan…
Je décide de m’élancer vers lui et de simuler de me tordre la cheville. Manque de pot, je m’exécute tellement bien que je finis par réellement tomber et mon café se renverse sur lui avant que je ne m’étale les fesses en l’air devant lui. Bon au moins, il a une vue parfaite sur une des parties de mon corps dont je suis le plus fière. Mais j’ai vraiment l’air idiote.
Je regarde la raison de ma chute : un sac à dos qui traine par terre. Je fulmine en me relevant.
Mais mon plan a marché au–delà de mes espérances ! Il m’aide à me relever et se confond en excuses. Je mets quelques secondes à comprendre ce qu’il dit, trop éblouie par sa beauté. Mais non, je n’exagère pas, il est vraiment trop canon ! Ou alors, je suis super en manque… C’est possible…
 

—  Oh je suis vraiment désolé Mademoiselle, je ne pensais pas que mon sac générait, il a dû glisser. Vous vous êtes fait mal ?
—  Euh… oui… non… ça va, merci. Je n’ai plus qu’à aller refaire la queue pour mon café. Comme si j’avais le temps pour ça. Merde !
—  Je suis vraiment désolé.
—  Non, ça arrive. En plus, je suis légendairement maladroite alors ça ne m’étonne même pas.
 
Quand j’essaye de poser mon pied au sol, une douleur vive me saisit. Je grimace. Il m’aide à m’asseoir.
 

—  Asseyez–vous, je vais demander un autre café. Pendant ce temps, enlevez votre chaussure.
 
Ouah quelle autorité. Il a une prestance naturelle qui m’impressionne un peu. Je m’exécute.
Je l’entends dire au caissier, qu’il a l’air de connaitre, de me remettre un café. C’est moi ou il a ses entrées ici ?
Il se penche sur ma cheville, la manipule comme s’il était médecin et demande au même mec de lui porter de la glace.
 

—  Ça va aller, ne vous inquiétez pas, je reprends mon café et j’y vais, je vais finir par être vraiment en retard.
 
Bien que je ne détesterais pas l’être, si ça signifie passer du temps avec lui. Même si c’est pour qu’il soigne ma cheville…
 

—  Désolé, mais si vous ne mettez pas de glace là–dessus, non seulement vous n’irez nulle part, mais pas seulement ce matin. Ça va gonfler et ce ne sera vraiment pas joli à voir.
—  Oh génial, il ne manquait plus que ça…
—  Je m’en veux terriblement, c’est de ma faute. Qu’est–ce que je peux faire pour me faire pardonner ?
 
Dieu exauce mes prières ! C’est clairement le moment de tenter ma chance.

—  Eh bien, vous pourriez m’inviter à diner, par exemple !
—  Oh, vous êtes directe dis donc… Je n’osais pas lancer l’idée de peur que vous ne pensiez que c’était calculé. Mais oui, j’aimerais beaucoup vous inviter. Ce soir ? Ce serait possible pour vous ?
—  Laissez–moi réfléchir un instant. Un plat de pâtes devant « Top chef » ou un dîner avec un bel inconnu, qui m’a presque cassé la cheville…
 
Je fais mine de réfléchir, de peser le pour et le contre en imitant une balance avec mes mains. Il me regarde, amusé.
 

—  Va pour un dîner avec le bel inconnu…
—  Mallow…
—  Euh… quoi ?
—  Le bel inconnu s’appelle Mallow.
—  Oh pardon, je réfléchissais à voix haute. Moi c’est Aurora.
—  Aurora, quelle joli prénom, j’aime beaucoup ! Bon, on dit 20h au restaurant A noste dans le 2 e  ? En mode détendu ?
—  Oui, parfait.
—  Pardon, mais vous êtes pressée et à vrai dire moi aussi. Le Louvre m’attend.
 
Il me fait un clin d’œil avant de quitter le café.
 
 
(Mallow)
 
Aurora. Cette femme est très jolie. Son visage me dit quelque chose. Je ne sais plus où, mais je suis certain de l’avoir déjà vue. En dehors du Starbucks® je veux dire. Parce que, oui je l’avais déjà remarquée. Mais je n’avais pas osé lui parler. Ce n’est pas le genre de femme qu’on aborde vulgairement dans un café. Elle semble plus raffinée que ça. N’empêche que cette journée va être très longue, j’ai hâte d’être ce soir. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie d’apprendre à la connaitre, pas seulement de la mettre dans mon lit. C’est étrange, c’est très rare que je ressente ça. En fait, ce n’était plus arrivé depuis très longtemps.
 
***
**
*
Comme prévu, la journée est passée au ralenti. Je ne sais pas si le temps jouait contre moi, ou si j’étais jus