Les loups de Wolfang 1
118 pages
Français

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Les loups de Wolfang 1 , livre ebook

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Description

Alyson est une jeune institutrice de maternelle. Tout va bien pour la jeune femme jusqu’au jour où une nouvelle élève intègre sa classe. Il s’agit de la nièce du chef de la Communauté, et le moins qu’on puisse dire, c’est que le courant ne passe pas du tout entre elle et Kellen Wolfang. D’autant plus qu’elle en est persuadée, il a quelque chose à cacher.



Et lorsqu’elle se retrouve prise malgré elle entre les griffes de ce chef de meute, elle n’imagine pas une seconde que son avenir est sur le point de basculer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 septembre 2020
Nombre de lectures 9
EAN13 9782819106036
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Aurélie Lavallée


La Rédemption du loup 1
Les loups de Wolfang
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Un passé à effacer (avec Pierrette Lavallée)
Black Devils tome 1 à 2 (avec Pierrette Lavallée)
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2020 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Je tiens à remercier ma famille qui est toujours présente pour m’épauler. Petite pensée toute particulière à maman sans laquelle je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui. Je t’aime !
Je remercie également Cyrielle et les éditions Sharon Kena de me permettre de faire vivre mon bébé.
J’espère que vous, lecteurs, apprécierez votre lecture et que vous prendrez plaisir à plonger dans l’univers des Wolfang.
Table des matières
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Remerciements
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
ÉPILOGUE
CHAPITRE 1
Ils étaient là ; ils la poursuivaient. Elle avait beau courir de toutes ses forces, elle ne parvenait pas à les distancer. Elle percevait leurs regards écarlates posés sur elle, elle sentait leurs odeurs sauvages, bestiales. Elle trébucha et se redressa avec peine. Ses pieds étaient en sang, elle avait conscience qu’elle les attirait d’autant plus, mais elle ne pouvait rien y faire.
Leurs souffles se firent soudain moins audibles. Elle aurait pu croire qu’ils avaient perdu sa trace, mais elle savait que c’était un piège. Ils jouaient avec elle.
C’étaient des chasseurs.
Elle était la proie.
Elle parcourut encore quelques mètres avant de se laisser tomber. Elle n’avait plus aucun désir de fuir, elle se savait perdue, alors à quoi bon lutter ? À quatre pattes, elle se traîna jusqu’à un arbre auquel elle s’adossa. En moins d’une minute, ils furent sur elle. Leurs grondements la laissèrent tremblante, mais le pire c’étaient leurs yeux, des yeux d’un rouge rubis qui étincelaient dans la noirceur de la nuit.
Elle ne pouvait plus bouger, elle était encerclée. L’un d’eux se fit plus pressant, il posa ses deux pattes avant sur ses cuisses et lui renifla le visage, toujours en grondant. Un filet de bave coula sur sa poitrine... Elle ressentit une brûlure intense à l’endroit de la coulure, comme si elle venait d’être brûlée à l’acide et elle ne put retenir un cri de douleur. Elle regarda la bête qui se trouvait sur ses genoux. Il en fit de même, un « sourire » se lisait sur son visage. Il recula d’un pas et se mit à hurler à la lune. Un de ses congénères lui répondit ; puis un autre, et encore un autre. Quelques secondes plus tard ce fut un concert de hurlements qui agressa ses oreilles. Elle ne put s’empêcher d’y plaquer ses paumes. Son cœur battait de plus en plus fort, elle savait qu’il ne lui restait plus que quelques minutes à vivre. Les clameurs effroyables cessèrent laissant place à un silence menaçant, glacial… et ils attaquèrent.

Alyson se réveilla en hurlant, le cœur battant à tout rompre. Elle chercha à tâtons l’interrupteur de sa lampe et se hâta d’allumer la lumière. Ses mains tremblantes parcoururent son corps à la recherche de morsures, de griffures. Elle avait senti leurs crocs s’enfoncer profondément dans sa chair, celle de ses cuisses, de ses bras...
Elle poussa un gémissement pathétique et se leva de son lit après un regard à son radio réveil qui lui indiquait 5 h 06. Elle fourragea nerveusement dans sa longue chevelure et ne put retenir un cri de douleur lorsque ses doigts rencontrèrent un nœud. Elle savait qu’elle ne réussirait pas à se rendormir. Son cauchemar revenait régulièrement depuis quelques années, mais ces dernières semaines, il la réveillait dans cet état proche de la panique, pratiquement toutes les nuits. Elle commençait à ressentir le manque de sommeil, mais il lui fallait tenir le coup encore quelques jours. Cinq pour être précis. Elle serait en congés à la fin de la semaine ! Les vacances de printemps seraient pour elle l’occasion de se reposer ; enfin, elle l’espérait !
Elle se dirigea vers la salle de bains et, sans même allumer le plafonnier, se déshabilla et plongea sous la douche. Elle laissa l’eau ruisseler le long de son corps, emportant les restes de son horrible rêve.
De retour dans sa chambre, elle s’habilla, ouvrit les fenêtres, les volets et respira le bon air frais. Une odeur de lilas se mélangeait à celle plus appétissante du pain chaud ! Alyson adorait sa demeure. Située un peu à l’écart, au sommet d’une petite côte, dans un village du nom de Wattmer ; elle était peut-être un peu grande pour elle, mais elle avait l’avantage d’être à quelques kilomètres seulement de son travail. De l’endroit où elle se tenait, Alyson avait une vue imprenable sur la commune en contrebas. Elle n’avait aucun voisin aux alentours, mais ça ne gênait pas la jeune femme qui aimait son indépendance et sa tranquillité. Depuis l’arrière de la maison, l’horizon était encore plus époustouflant : d’immenses collines se dressaient, mélangeant leurs différentes teintes verdâtres, aux fleurs des champs et aux plantes médicinales que les paysans cultivaient pour la phytothérapie. Ces monts offraient au panorama un patchwork de couleurs et de senteurs qu’Alyson percevait dès que l’air entrait dans la pièce.
La première boutique à l’entrée de la ville était la boulangerie du Moulin. La farine utilisée était fabriquée dans l’un des derniers moulins encore en activité de la région. Situé un peu plus au nord de la ville, Marc, le meunier, ne travaillait qu’avec des matières premières venant des champs alentour. Deux établissements concurrents étaient disséminés sur la commune, mais ces derniers ne vendaient que des aliments industriels. Alyson était une adepte des produits frais et avait poussé la porte de la boulangerie du Moulin plus par curiosité que par réelle nécessité ; toutefois, elle avait aussitôt été conquise par la chaleur qui se dégageait des lieux et depuis, c’était devenue « sa boulangerie ».
Les yeux fermés, humant les doux parfums qui se mêlaient, Alyson imagina Pierre, le boulanger, mettant à la cuisson sa deuxième fournée de la journée, et ne put résister. Elle savait qu’il était trop tôt pour que ça soit ouvert, mais Pierre et ses apprentis seraient heureux de lui faire cadeau du premier petit pain au chocolat.
Elle entrebâilla la fenêtre, se précipita dans les escaliers, attrapa sa veste qu’elle avait laissée sur le divan et, claquant la porte derrière elle, descendit tranquillement la colline. On était encore au mois de mars et un petit vent piquant vint fouetter le visage d’Alyson. Ça ne faisait que quelques minutes qu’elle était sortie de chez elle, mais elle ne put retenir un frisson dû à l’air vivifiant qui s’engouffrait sous son vêtement. Cependant, bien vite, les odeurs de pain chaud lui réchauffèrent le cœur. Elle jeta un regard à la devanture de la boutique avant de se diriger vers l’arrière du bâtiment. En habituée, elle frappa un coup sec contre le battant qui s’ouvrit sur l’un des néophytes de Pierre.
– Salut, Greg ! Le patron est là ? s’exclama-t-elle.
Elle adressa un sourire éblouissant à cet ado d’une quinzaine d’années qui faisait son apprentissage depuis un an déjà, mais, de toute évidence, il n’était pas à prendre avec des pincettes.
– Où veux-tu qu’il soit ? râla-t-il. Tu connais le chemin…
Sur ces mots, il la laissa sur le pas de la porte et retourna à la décoration des gâteaux.
– Il me semblait bien avoir entendu ta voix ! Qu’est-ce que tu fais debout si tôt ? s’inquiéta aussitôt le boulanger.
Il serra la jeune femme contre son large torse sans même se soucier de la farine qui maculait son tablier.
– Un cauchemar m’a réveillée, avoua Alyson en lui retournant son étreinte, et l’odeur de pain chaud m’a guidée jusqu’ici.
– Viens, j’allais justement faire une pause. Un petit café et une viennoiserie, ça te tente ? la taquina-t-il en lui décrochant un clin d’œil.
– Toi, tu sais parler aux femmes.
– N’en dis rien à Walter, il pourrait penser que j’ai viré de bord.
Alyson éclata de rire. Walter et Pierre étaient en couple depuis près de dix ans et avaient ouvert la boulangerie ensemble. Pierre, plus solitaire, s’occupait de la fabrication tandis que Walter, lui, était plus à l’aise dans la vente. La première fois que la jeune femme était entrée dans la boulangerie, elle les avait trouvés enlacés et s’embrassant tendrement. Ils s’étaient vite séparés, un peu honteux de s’être laissés surprendre, mais Alyson n’avait pu s’empêcher de leur sourire en leur disant : « Je comprends pourquoi j’étais attirée par ici ! Outre cette bonne senteur, les lieux et leurs propriétaires dégagent une douce impression de chaleur . » La glace était rompue ; et si Alyson préférait Pierre, plus calme et plus pondéré, lorsqu’elle passait la soirée avec eux, elle aimait le côté déjanté de Walter, ainsi que son sens de l’humour.
– Bon alors, tu me racontes, l’incita Pierre, sortant Alyson de ses pensées.
– Toujours la même chose, je dois être plus fatiguée que je ne le pense, admit-elle devant son ami.
– Il n’est même pa

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