La lecture à portée de main
102
pages
Français
Ebooks
Écrit par
Pierrette Lavallée
Publié par
Éditions Sharon Kena
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Ebook
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Publié par
Nombre de lectures
4
EAN13
9782819104674
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Après avoir été blessé lors du braquage de la banque du père de Falcon, Buse n’a qu’une solution afin d’éviter d’être dénoncé à la police : se faire soigner dans l’anonymat le plus complet.
La seule qui peut l’aider est Jeannie, son ex, la garce qui lui a brisé le cœur quelques années plus tôt.
Leurs retrouvailles sont glaciales, empreintes de violence, de colère, d’incompréhension, de ressentiments.
Forcés de cohabiter, Buse est bien décidé à faire payer à la jeune femme sa trahison et, dès lors, il ne lui épargne rien, ni les coups, ni les humiliations, ni la honte...
Publié par
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4
EAN13
9782819104674
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Pierrette Lavallée
Tome 2 : La Buse
Les Rapaces
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Lavallée Aurélie)
Les rapaces, tome 1
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Les remerciements sont toujours un passage délicat, car il y a toujours un risque d’oublier quelqu’un.
Ma famille est d’un énorme soutien pour moi et je l’en remercie de tout cœur, car je sais que ce n’est pas facile de partager la vie d’un « écrivain ».
Mes remerciements vont ensuite aux membres des éditions Sharon Kena : Cyrielle, mon éditrice, les correctrices qui font un travail remarquable, sans oublier Feather Wenlock, ma magicienne, mon illustratrice qui réussit toujours à créer de magnifiques couvertures.
Trois personnes, lors de mon adolescence, ont eu un impact sur celle que je suis devenue. Trois êtres remarquables qui croyaient en moi à l’époque et je me dois de les remercier aujourd’hui.
La première était ma grand-mère qui m’a transmis le goût de la lecture, de l’écriture. Elle a été ma première fan et j’espère que de là-haut, elle est fière de moi.
La seconde était mon directeur de Collège, Monsieur Bernard Grobelack qui, malgré ses méthodes d’enseignements assez strictes était un homme admirable et à l’écoute de ses élèves, les poussant à toujours vers « l’excellence ».
La dernière était ma professeure de Français de troisième, Sylvie Sense, qui m’a fait aimer les « classiques », qui m’en a offert plusieurs et qui m’a appris à ne jamais abandonner.
Bien sûr, ces remerciements s’adressent surtout à vous qui tenez ce livre entre vos mains. Sans vous, un auteur n’est rien alors un grand MERCI à tous.
AVERTISSEMENT :
Ce roman est un « DARK ROMANCE » !
Certaines scènes sont donc susceptibles
de heurter la sensibilité des lecteurs.
Il ne s’agit que d’une œuvre fictive et toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait simplement fortuite.
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1 JEANNIE
CHAPITRE 2 BUSE
CHAPITRE 3 JEANNIE
CHAPITRE 4 BUSE
CHAPITRE 5 JEANNIE
CHAPITRE 6 BUSE
CHAPITRE 7 JEANNIE
CHAPITRE 8 BUSE
CHAPITRE 9 JEANNIE
CHAPITRE 10 BUSE
CHAPITRE 11 JEANNIE
CHAPITRE 12 BUSE
CHAPITRE 13 JEANNIE
CHAPITRE 14 BUSE
CHAPITRE 15 JEANNIE
CHAPITRE 16 BUSE
CHAPITRE 17 JEANNIE
CHAPITRE 18 BUSE
CHAPITRE 19 JEANNIE
CHAPITRE 20 BUSE
CHAPITRE 21 JEANNIE
CHAPITRE 22 BUSE
CHAPITRE 23 JEANNIE
CHAPITRE 24 BUSE
CHAPITRE 25 JEANNIE
CHAPITRE 26 BUSE
CHAPITRE 27 JEANNIE
CHAPITRE 28 BUSE
CHAPITRE 29 JEANNIE
CHAPITRE 30 BUSE
ÉPILOGUE
PROLOGUE
J’ai toujours respecté les préceptes de mon gang, de ma fratrie, les Rapaces. Notre credo, notre but dans la vie, notre devise… Je n’ai jamais rien renié… En effet, pourquoi l’aurais-je fait ? Falcon nous avait acceptés dans ses rangs à un moment où Geier et moi étions paumés. Nous étions pleins de colère, de rancœur, de dégoût également, et c’est Falcon qui nous a sauvés en nous intégrant parmi les siens alors que nous n’étions pourtant que des gosses.
Même… même si je ressens perpétuellement cette rage en moi, même si des pulsions m’entraînent parfois un peu trop loin lorsque je suis en galante compagnie. J’ai toujours cru que si, un jour, je devais me prendre une balle, ce serait à cause de l’une de ces gonzesses, mais non… pas du tout. Si j’en suis ici, à cet instant même, c’est tout simplement parce que le braquage de la banque du père de Falcon a foiré… complètement foiré. Eagle a tiré sur un flic après qu’il m’ait atteint et, si la fille n’avait pas eu le réflexe de hurler, je ne serais pas là aujourd’hui.
Là, dans cette voiture conduite par mon frangin et qui se dirige vers une immense forêt, plus précisément vers l’un des chalets qui s’y trouve, celui de Jeannie, mon ex… C’est une garce, mais j’ai besoin d’elle, alors je ne lui laisserai pas le choix, elle me soignera, de gré… ou de force.
– Tu ne veux pas que je vienne avec toi ? demande mon jumeau pendant que je gis, livide, sur le siège passager.
– Non, il faut que tu rejoignes les autres, que tu veilles sur les Rapaces. Tu sais que Falcon a besoin qu’on le cadre, qu’on le protège, y compris contre lui-même, exhalé-je dans un souffle. Puis il y a Milan et Condor… Condor…
– Quoi, Condor ? insista Geier.
Je hausse les épaules avant de pousser un cri de douleur.
– Putain, mais tu ne peux pas faire gaffe ! gronde Geier tandis que mon sang se remet à couler de la blessure que j’ai au niveau de la clavicule.
– Ferme-la, Geier, au moins, la balle a raté ma couille.
Il serre les poings, tape sur le volant et se gare sur un emplacement de terre. Il sort de la voiture, la contourne et m’ouvre la portière du côté passager.
– Il va falloir que tu continues à pied, frangin, me signale-t-il alors. Tu es sûr que tu pourras affronter cette salope ?
Le pourrais-je ? Oui, sans aucun doute. Le voulais-je ? Ça, c’est une autre question, à laquelle je n’ai aucune réponse.
– Elle seule peut retirer ce projectile sans me tuer, rétorqué-je en me levant avec précaution. Tout ira bien !
Geier me fixe et, dans un geste dont il n’a pas l’habitude, me serre contre lui.
– Bonne chance, vieux, et… j’espère qu’on se reverra rapidement, murmure-t-il.
Je ne réponds pas, car j’ai également le même souhait, même si au fond de moi je crains que ce ne soit pas si facile.
CHAPITRE 1 JEANNIE
C’est peut-être idiot, mais j’ai eu besoin de m’enfuir, de prendre l’air, de me couper de ma famille, de mes amis, de mon fiancé… Lorsque je pense à ce dernier, c’est comme avoir l’impression d’être enfermée dans une boîte, sans aucun espoir de pouvoir m’en échapper. Je me sens prise au piège. Toutefois, je suis la seule instigatrice de mon malheur et, le pire, c’est que j’ignore comment revenir en arrière.
Ça fait déjà quelques jours que je suis au chalet et personne ne sait où je me trouve, à moins que mon départ n’ait fuité, ce qui ne m’étonnerait même pas. De toute façon, je ne peux avoir confiance en personne. Je n’éprouve pas le désir de partir, de rentrer chez moi. Je crois que j’ai besoin de cette pause pour me recentrer, pour tenter de redevenir moi-même.
Je me dirige vers le coin-cuisine et me prépare un potage. Il est près de dix-sept heures, la nuit va bientôt tomber et je n’ai encore rien mangé, il faut dire que depuis quelques semaines, je ne parvins plus à rien avaler et, lorsque je le fais, je me rends malade.
J’ai conscience que, psychologiquement, quelque chose ne va pas chez moi, et aussi ce qui me pousse, une fois de plus à me faire mal. C’est ce mariage, ce putain de mariage... mais je n’ai pas le droit de jurer, ou de prononcer des insultes, mes parents ne l’acceptent pas. Bon sang, j’ai vingt-trois ans et je suis toujours sous leur coupe, n’osant pas me rebeller ! Je ne l’ai fait qu’à une seule occasion, je voulais côtoyer le danger, sentir ce feu dans mes veines, la peur, la joie, la colère… Tous ces sentiments que je dois taire, que je dois feindre de ne pas éprouver. Je me dois de faire honneur à mon rang et rester impassible dans toutes les situations, mais avec lui, je ne pouvais pas, je n’ai jamais pu faire semblant…
Son image traverse mon esprit quelques secondes, mais je la repousse vivement. Nous nous sommes fait trop de mal et il ne mérite même pas que je m’attarde sur lui, même si je n’arrive pas à l’oublier, même si je sais qu’il restera toujours ancré dans un coin de mon cerveau… de mon âme.
Je me verse un bol de soupe et m’oblige à prendre un toast légèrement beurré, en espérant que je parvienne à le garder dans mon estomac. Je m’installe sur le canapé et demeure un moment immobile, totalement désœuvrée. Je sais que je devrais sortir mon bloc et prendre des notes pour mon mariage, mais également que je vais bloquer devant la page blanche.
Il ne me reste que neuf mois de célibat… Dans deux cent soixante-quinze jours, vingt heures et deux minutes, je serai Madame Jeannie de Marcantour, née de Richemarnel, et je n’ai plus que quinze jours pour peaufiner les derniers détails.
* Choisir ma robe parmi les dix restant en lice, les dix ayant été présélectionnées bien sûr par ma chère maman.
* Trouver LE traiteur, même si, franchement, rien que la vue de toute cette nourriture me donne la nausée.
* Les compositions florales : cinq fleuristes ne travaillant que dans le haut de gamme et se battant pour obtenir le droit de fleurir LE mariage de l’année.
* Et le pire… la danse d’ouverture.
Je pousse un gémissement et plaque un coussin sur mon visage. Comment puis-je choisir une musique convenant à la fois à Pierre-Henri et à moi-même alors que j’ignore totalement ses goûts ? Nous n’avons pas, comme certains couples, LA mélodie, celle qui nous transporte, qui nous plonge dans les réminiscences des