Les secrets des Cabanes - Tome 2
216 pages
Français

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Les secrets des Cabanes - Tome 2 , livre ebook

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Description

Lorsque Hélène de Loc, une redoutable promotrice, propose à David, son chauffeur, de jouer le rôle de son mari le temps d’un week-end prolongé aux Cabanes de Fleury, celui-ci ne voit alors que la belle prime promise.

Objectif de sa patronne : convaincre une gérante de chambres d’hôtes qui refuse de vendre son terrain, bloquant ainsi un projet immobilier. Mais au premier regard, la belle Nathalie, propriétaire des lieux, fait fondre le cœur de David...

Retrouvez Nathalie et David dans la suite de leurs aventures et découvrez enfin les secrets enfouis dans ce petit coin de paradis.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 février 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334067874
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-06785-0

© Edilivre, 2018
Résumé du Tome 1
Dans la maison d’hôtes des Cabanes de Fleury, les choses ne se déroulent pas comme prévu pour David. Se faire passer pour le mari de sa patronne, afin d’aider celle-ci à dépouiller leur charmante hôtesse de son bien immobilier familial, était tout sauf une bonne idée ! Car David a eu un véritable coup de foudre pour la propriétaire des lieux, la jolie Nathalie. Il n’a désormais plus qu’un but : faire échouer le projet d’Hélène de Loc et conquérir le cœur de sa belle. Mais pour cela il devra avouer ses mensonges… et peut être faire ressurgir du passé de terribles secrets.
A quoi joue donc Hélène de Loc ?
Le repas se déroula dans une joyeuse humeur communicative. David parvint même à libérer son esprit et à profiter de l’instant présent. Pourtant, il restait vigilant vis-à-vis d’Hélène de Loc. La promotrice semblait avoir opéré un virage à quatre-vingt-dix degrés. De bourgeoise pincée et apprêtée, elle était passée à une attitude beaucoup plus naturelle et détendue. Si David ne l’avait pas si bien connue, il aurait apprécié ce revirement, tant elle semblait beaucoup plus sympathique comme cela. Mais Hélène de Loc ne faisait pas partie de ce monde, le sien se trouvait dans les hautes sphères, celles fréquentées par les gens les plus importants de la société, les décideurs, détenant le pouvoir et l’argent. Même sa robe à vingt euros achetée au marché, et qui pourtant lui allait si bien, dérangeait David. On ne passe pas comme cela, sans raison, d’une tenue à plusieurs centaines d’euros à une robe achetée sur un marché touristique. Il tenta de décrypter son attitude, de trouver ce qu’elle manigançait. Mais il s’avoua rapidement vaincu. Que ce soit envers Nathalie, Peter ou Nicole, la promotrice se montrait affable, ouverte et éminemment sympathique, sans que rien d’autre ne transparaisse. Quelqu’un qui l’aurait rencontrée pour la première fois l’aurait tout de suite appréciée, ce qui, quand on la connaissait, était un comble. Même son attitude envers lui avait changé. Quand, plusieurs fois au cours du repas, il tenta de jouer au mieux son rôle de mari, se montrant prévenant, malgré ce qu’il lui en coûtait, il remarqua qu’elle restait distante, froide même. Le comportement d’un patron envers son employé, plutôt que celle d’une femme envers son mari. L’exemple le plus flagrant fut lorsqu’il lui servit un verre de rosé et qu’elle le remercia d’un nonchalant « merci David », contrastant comme une mouche sur un mur blanc avec le « merci Peter », dit d’un air enjoué et accompagné d’une œillade que Brigitte Bardot n’aurait pas reniée, lorsque Peter accomplit le même geste un peu plus tard pendant le repas. Il devait bien se l’avouer, ne pas avoir à jouer la comédie, surtout devant Nathalie, l’arrangeait bien, mais ce changement de cap de celle qui, il le savait, atteignait toujours les objectifs qu’elle s’était fixés, l’inquiétait au plus haut point. Du coup, le fait d’accompagner Peter le soir même et de savoir Nathalie entre les griffes de la promotrice, le réjouissait déjà beaucoup moins. Mais une promesse devait être tenue, et les deux hommes avaient de toute façon beaucoup de choses à se dire, de cela il n’en doutait pas.


Après le repas, alors que Nicole réquisitionnait Nathalie afin de faire un tri dans les prochains tableaux qu’elle souhaitait vendre, Hélène de Loc remonta dans la chambre, afin, dit-elle, de travailler sur son ordinateur. Là encore David était dubitatif. Que pouvait bien faire la promotrice sur son PC, alors qu’elle avait fait des pieds et des mains pour ne pas utiliser la connexion internet de la maison. Ça ne collait pas, et ça ne lui plaisait pas.
Mais il n’eut pas le loisir de trop y penser car il fut convié, par Peter, à faire une sieste réparatrice en bordure de rivière. N’étant pas vraiment adepte de la sieste, il pensait pouvoir discuter avec le sage Ecossais, mais celui-ci ne mit pas plus de quelques minutes à s’enfoncer dans un sommeil profond. Non sans avoir eu le temps de lui déclarer :
– L’homme n’est pas fait pour rester éveillé douze heures d’affilée, mon garçon, il faut savoir reconnaître quand dame nature nous demande de faire une pause. Croyez-moi, ne luttez pas, vous verrez, rester éveillé ne vous rendra pas plus intelligent, plus riche ou plus beau.
David ne ressentait pas spécialement l’envie de dormir, pourtant il ferma les yeux. La dernière nuit écourtée, la quiétude qui régnait sur ce petit bout de terre, firent qu’il plongea rapidement, lui aussi, dans les bras de Morphée. Depuis sa chambre, Hélène de Loc avait une vue imprenable sur les deux hommes qui dormaient. Elle resta quelques minutes à les regarder, plongée dans ses pensées, puis un sourire illumina son visage, elle regagna son PC et se reconcentra. Elle avait encore du pain sur la planche, mais sa décision était prise. Il n’y aurait pas de retour possible.
* * *
Comme la veille, la fin d’après-midi fut consacrée à une petite escapade à la plage, cette fois en compagnie de Nicole. Hélène de Loc s’était changée et David fut presque soulagé de la voir apparaître en pantalon blanc en lin et haut noir à frou-frou en soie, une tenue probablement griffée par un grand couturier, s’il s’en tenait aux « ooh » et « aah » d’exclamation de Nathalie, détaillant la coupe et caressant le tissu. Il retrouvait la vraie Hélène de Loc, celle qui ne supportait pas d’avoir moins de mille euros de vêtements sur elle. Celle qui ne s’abaissait pas, sans raison, à fréquenter des gens qui ne faisaient pas partie de son rang social.
Pourtant, il tomba des nues quand, au moment où Peter lui proposait de lui servir de chauffeur comme la veille, elle déclina l’invitation et affirma vouloir tenter l’expérience du bateau.
Dire que l’embarquement fut facile, serait plus qu’un mensonge ! Au moment de grimper dans l’embarcation, la promotrice se fit rattraper par son blocage. Et tous les efforts de Peter pour la rassurer et la convaincre ne servirent à rien, au grand dam de l’Ecossais, un poil dépité. En bon mari qu’il était censé être, David prit le relais, il lui demanda de fermer les yeux, de lui donner la main et de se laisser guider. Etonnamment Hélène de Loc lui obéit docilement et trente secondes plus tard elle se trouvait assise dans le zodiac. Conservant, malgré son appréhension, une posture digne de la Reine d’Angleterre défilant dans les rues de Londres.
Alors que David prenait la barre et dirigeait l’embarcation vers l’autre rive de l’Aude, Peter vint s’asseoir à ses côtés.
– Ça alors mon garçon ! Je n’avais jamais vu ça ? Où avez-vous appris cela ? J’ai pourtant bourlingué pas mal dans de nombreux pays et côtoyé des gens qui avaient l’appréhension de monter dans un bateau, mais je n’ai jamais vu quelqu’un vaincre ses peurs aussi vite.
– Oh ! Ce n’est qu’une technique comme une autre que j’ai dû lire un jour, fit David en tentant de cacher au mieux sa gêne grandissante.
Peter ne répondit pas mais le dévisagea longuement, avant de rejoindre la promotrice qui tentait de retenir, comme elle pouvait, son immense chapeau, dont le ruban flottait derrière elle, tel un panache de fumée. David se concentra sur le pilotage du zodiac, un plaisir qu’il aurait aimé partager à nouveau, seul, avec la belle Nathalie. Il détourna un instant le regard pour le poser sur la jeune femme, qui lui renvoya un sourire à faire damner le plus saint de tous les saints.
Il cramponna le gouvernail, redressa la tête, huma l’air marin et se dit que, malgré la situation délicate engendrée par les mensonges du week-end, malgré ce que la vie lui avait fait endurer, malgré le fait qu’il pensait ne plus revivre ça un jour, sentir son cœur battre la chamade comme cela pour une femme comme Nathalie, effaçait bien des peines et des douleurs. Il se sentit revigoré, comme si, encore une fois, l’ancien David cherchait à reprendre sa place. Et comme si cette fois, il allait y arriver.
Une fois toute la petite troupe sur la plage, au vu de la réaction d’Hélène de Loc la veille, Nathalie proposa spontanément de rester du côté des « textiles ». S’il avait eu un siège à portée de main, ce qui, sur une plage, n’est pas vraiment monnaie courante, David s’y serait écroulé en entendant la réponse de la promotrice.
– Ah non surement pas ! Hors de question que vous vous priviez pour moi. Et puis de toute façon, c’est réglé, je n’ai pas pris de maillot !
Elle ouvrit la marche d’un pas décidé et s’engagea dans le domaine des « tout nus » laissant ses compagnons, sinon interloqués, du moins amusés. David, lui, était tout simplement abasourdi. Encore une fois il ne la reconnaissait pas et encore une fois cela l’inquiétait. Mais là, il devait bien admettre qu’elle l’épatait !
Quelques minutes plus tard ils étaient tous installés à l’ombre des parasols, plus que nécessaires, malgré l’heure avancée de l’après-midi. Lorsque Peter proposa une baignade générale, David profita de l’occasion pour retenir discrètement la promotrice. Voir ainsi sa patronne nue aurait dû le gêner, à son grand désarroi cela avait plutôt tendance à le troubler.
– Ben oui mon vieux, je te rappelle que tu as couché avec elle quand même !!
– Oh arrête, tu sais bien qu’il n’avait pas trop le choix et que ce n’était pas voulu.
– Certes, mais tu étais là comme moi, et il me semble quand même qu’à un certain moment, il y a pris un tantinet de plaisir…
David chassa « Ange » et « Démon » , ce n’était pas le moment de repenser à la nuit dernière, il se força à garder ses yeux à hauteur de visage et à ne pas se laisser envahir par l’image du corps de la promotrice ondulant sur le sien.
– Je sais q

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