Les Sixy's 3 , livre ebook

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Le moins que tout le monde puisse dire, c’est que les relations entre Armel et Léa sont tendues. Pire que ça, ils se détestent et se le rendent bien.


Cependant, lorsqu’une menace pèse sur la jeune femme, c’est vers Armel qu’elle se tourne, l'homme qu’elle aime en secret depuis des années et qui lui a brisé le cœur sans même en avoir conscience.


Et s’il suffisait qu’ils fassent quelques pas l’un vers l’autre pour mettre les choses à plat ? Quelques petits pas d’amour qui les mènera, peut-être au bonheur ?

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Publié par

Date de parution

15 septembre 2021

Nombre de lectures

7

EAN13

9782819107569

Langue

Français

Pierrette Lavallée


Les Sixy’s
Tome 3 : Quelques pas d’Amour
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 à 3 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
Métas Ghost tome 1 à 6
Chocolat/Vanille
Une sœur à séduire
Un mauvais Dieu
L’Enfer est en moi
Un Noël pour tout changer
Les Sixy’s tome 1 à 2
Brooke, fille de gang
Une blessure à l’âme
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les " copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective " et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, " toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite " (alinéa 1er de l’article L. 122-4). " Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. " »


© 2021 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1 LÉA
CHAPITRE 2 ARMEL
CHAPITRE 3    LÉA
CHAPITRE 4     ARMEL
CHAPITRE 5   LÉA
CHAPITRE 6     ARMEL
CHAPITRE 7   LÉA
CHAPITRE 8     ARMEL
CHAPITRE 9   LÉA
CHAPITRE 10   ARMEL
CHAPITRE 11  LÉA
CHAPITRE 12    ARMEL
CHAPITRE 13   LÉA
CHAPITRE 14    ARMEL
CHAPITRE 15    LÉA
CHAPITRE 16    ARMEL
CHAPITRE 17   LÉA
CHAPITRE 18    ARMEL
CHAPITRE 19    LÉA
CHAPITRE 20    ARMEL
CHAPITRE 21    LÉA
CHAPITRE 22    ARMEL
CHAPITRE 23    LÉA
CHAPITRE 24    ARMEL
CHAPITRE 25    LÉA
CHAPITRE 26    ARMEL
CHAPITRE 27    LÉA
CHAPITRE 28    ARMEL
CHAPITRE 29    LÉA
ÉPILOGUE
PROLOGUE
– Papa arrive, chuchota ma sœur.
Elle semblait terrifiée. Il est vrai que le Colonel était impressionnant et qu’il aimait user de sa voix grondeuse. Il voulait que tout soit parfait et était exigeant avec ses belles-filles, comme avec ses hommes. Ce matin-là, il passait pour contrôler les chambres, ainsi qu’il le faisait à chaque fois qu’il était à la maison. Il commencerait par celle d’Hollie, puis celle de Nadou et finirait par la mienne.
Notre père est mort alors que je n’avais que deux ans et lorsque maman s’est remariée, trois ans plus tard avec le Colonel, il est devenu « la » figure paternelle, celle que j’encensais, que je mettais sur un piédestal. Peu m’importait si Hollie le détestait parce qu’il était trop sévère. Elle avait quinze ans et s’opposait toujours à lui. Il estimait qu’elle était trop jeune pour sortir avec des garçons et je le comprenais. Maman prenait la défense d’Hollie et à cause d’elle, des disputes éclataient entre nos parents. De toute façon, à mes yeux, mon père avait raison, c’était un militaire, un haut gradé et sa parole faisait force de loi. Nadou avait onze ans. Maman était enceinte quand notre père a eu son accident, mais alors qu’elle n’avait connu que le Colonel comme père, elle ne l’appréciait pas non plus. Elle était terrifiée par lui. Pas moi, je l’adorais.
Un sourire illumina mon visage lorsque j’entendis sa voix dans les escaliers. Nadou me fixa comme si j’étais folle et se réfugia dans sa chambre. Je me postai, debout au pied de mon lit, et j’attendis qu’il vienne faire son inspection. J’avais treize ans et c’est peut-être idiot à dire, mais je ne vivais que pour lui faire plaisir.
Puis la voix de ma mère retentit. D’habitude, elle n’intervenait pas, mais là, elle était énervée et s’opposait à ce qu’il nous dérange.
– Tu ne te rends pas compte que ce sont des adolescentes. Elles ont le droit à leur intimité.
– Je veux de l’ordre et de la discipline, objecta-t-il.
– Ça ne peut plus durer, Edward. Ou tu fais demi-tour et nous passons une matinée tous ensemble comme une famille ou tu persistes et je demande le divorce.
Je me figeai sur place. Non, elle ne pouvait pas faire ça ! Elle ne pouvait pas virer le Colonel parce qu’il se comportait ainsi qu’il le devait : comme le chef de la maison.
– Pardon ? s’enquit-il froidement.
– Holly envisage de quitter la maison et de partir en pension, poursuivit ma mère. Il est hors de question que ma petite fille s’en aille parce que j’ai épousé un dominateur obsessionnel ! Nadou est terrifiée. Elle fait de violents cauchemars et c’est toi qui en es la cause. Quant à... à...
Je réalisai alors qu’elle ne parvenait même pas à prononcer mon prénom, signe que je la décevais, une fois de plus.
– Elle ne sait rien faire par elle-même. Il faut toujours qu’on lui donne des ordres. Elle ne va pas manger si je ne lui permets pas, elle ne va même pas se servir à boire si je ne lui ai pas commandé de s’hydrater. Elle est tellement dépendante que j’ignore comment elle pourra s’en sortir plus tard. Je l’ai inscrite à la danse et au lieu de s’abandonner à la musique, elle bouge comme un soldat en mission furtive. Il faut que ça cesse !
Il dut esquisser un autre pas pour monter lorsque je l’entendis crier.
– Sors d’ici, Edward, et ne remets plus jamais les pieds dans cette maison.
J’entendis Hollie et Nadou se précipiter hors de leurs chambres, des bruits de pas lourds dans les escaliers, celui de la porte d’entrée claquée avec force. Quant à moi, je restai debout près du lit, suivant les ordres du Colonel. Lui seul pouvait me donner l’autorisation de vaquer à mes occupations d’un « rompez, soldat », mais il n’était plus là, il ne reviendrait plus. Je savais que les larmes roulaient sur mes joues, mais je me tenais immobile, les bras croisés dans mon dos, les jambes droites, le menton relevé attendant ses ordres.
– Il est parti, tu peux bouger à présent, murmura ma mère, effarée.
Je ne le fis pas. Ce ne fut que lorsque je m’écroulais à bout de forces que ma mère me souleva et me déposa sur mon lit.
Jamais plus je ne fus un bon petit soldat...
CHAPITRE 1 LÉA
– Je vous dis que c’est hors de question, coupai-je mon interlocuteur d’une voix ferme. Vous vous êtes engagés à présenter un numéro à l’Érotishow, un accord a été signé et vous avez même obtenu une avance sur salaire. Si vous ne vous pointez pas au jour et à l’heure prévue, nous estimerons qu’il s’agit d’une rupture de contrat de votre part et nous porterons plainte afin d’exiger des dommages et intérêts de même que le remboursement des sommes versées.
Je raccrochai sans plus attendre et me frottai les tempes. Les clubs avaient rouvert leurs portes deux mois plus tôt après une fermeture d’une quinzaine de jours pour un nettoyage et une désinfection totale des lieux ainsi que nous le faisions depuis leurs ouvertures. Le moins qu’on pouvait en dire, c’était que ce redémarrage s’était effectué sur les chapeaux de roues.
– Tout va bien, Léa ?
Je me tournai vers Alix qui venait de me poser cette question et ressentis un petit pincement à la poitrine. Il ressemblait tant à Armel...
– Léa ? répéta-t-il.
– Juste le début d’une migraine.
Je me trouvais dans le bureau de Jace, à l’Érotishow, mais en son absence, c’est moi qui gérais l’établissement, ainsi que l’Éros, même s’il avait repris quelques-unes de ses activités. Ces deux clubs lui appartenaient, mais il n’avait confiance qu’en moi pour les faire fonctionner. Celui que toute la bande des Sixy’s possédait s’appelait les Cordes et, là aussi, je m’occupai de la gestion, même si depuis quelque temps, Connor s’investissait beaucoup plus qu’auparavant.
– Tu devrais rentrer et te reposer un peu. Attends, tu n’avais pas rendez-vous avec Xavier ? demanda-t-il soudain.
Je jetai un coup d’œil à mon téléphone et poussai un gémissement. Une fois de plus, j’allais devoir annuler. Ce qui s’était produit à de nombreuses reprises ces quinze derniers jours. C’est-à-dire, depuis qu’Armel et moi... Non, il fallait que j’arrête de penser à ce baiser que nous avions échangé et... Merde et merde, je venais encore de laisser cette image s’insinuer dans mon esprit.
– Si tu as du boulot, je peux peut-être te remplacer afin que tu puisses profiter un peu de ton petit ami.
Je me tournai vers Alix et fronçai les sourcils, suspicieuse.
– Depuis quand es-tu si gentil avec moi ? marmonnai-je.
– Depuis que tu sembles un peu plus humaine, me lâcha-t-il brusquement.
Je le dévisageai à présent avec stupéfaction. Il semblait un peu mal à l’aise d’avoir lancé la discussion, mais j’étais curieuse de savoir ce qu’il sous-entendait par là.
– Tu peux développer ?
– Non, bougonna-t-il, j’aurais mieux fait de me taire.
– Pourtant, ça m’intéresse.
Je me redressai, croisai les bras sur ma poitrine et le fixai, impassible.
– Tu vois, tu recommences, gémit-il. Tu me regardes de haut, comme si tu étais meilleure que moi. Tu t’attends à ce que je rampe devant toi, d’un simple regard, mais le pire, c’est que tu es... impressionnante et, pas dans le bon terme. C’est comme se retrouver face à un général de l’armée qui a parfaitement conscience que je vais sauter s’il m’en donne l’ordre.
Je sus que je pâlis violemment. Un vertige me saisit. Je tentai de me détendre, mais je n’y parvins pas, j’étais toujours aussi crispée, aussi... rigide. Alix semblait avoir envie de fuir, mais il resta là, à me dévisager, se demandant certainement quand la bombe qu’il venait d’amorcer – c’est-à-dire moi – exploserait.
Je hochai la tête une fois, une deuxième. Je ne savais pas quoi répondre, j’étais sous le choc. Je repensai soudain aux paroles de ma mère, aux mots incisifs de ma sœur et pou

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