Les temps d une vie 5
158 pages
Français

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Les temps d'une vie 5 , livre ebook

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Description

Terry pensait tout avoir pour être heureuse, jusqu’à ce que sa mère meure et que son quotidien tranquille explose.


Lors des funérailles, elle fait la rencontre d’un de ses anciens amis, Phil, qui l’interroge sur les circonstances de l'accident qui lui a coûté la vie.


Quand Terry le revoit quelques jours plus tard, il lui apprend que son décès comprend de nombreuses incohérences et tous deux décident de mener l’enquête.


Très vite, la jeune femme se trouve en danger, sous le joug de manias de laboratoire pharmaceutique dérangés par ses questions.


Phil doit intervenir pour la mettre en sécurité.


Terry se retrouve alors face à Poséidon qui lui annonce que sa mère, Katra, était une de ses sirènes. Bannie il y a des années de l’Atlantide, elle était au service de ceux qui menacent désormais sa fille.


S’en suit une course contre la montre pour sauver Terry, mais aussi le royaume de Poséidon.


Entre intrigues, sentiments et danger, l’existence paisible de Terry s’en voit totalement bouleversée !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 janvier 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782819106524
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Enel Tismaé


5 – Au cœur de l’océan
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena

Rédemption 1 et 2

Seconde Chance

Jusqu’à ce que la mort nous sépare

Les temps d’une vie

Tome 1 – Rencontre avec Chronos
Tome 2 – Voyage en Enfer
Tome 3 – Pour l’amour de la Guerre
Tome 4 – Chroniques d’une apprentie déesse
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2020 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Un voleur sur l’Atlantide
5 – Au cœur de l’océan
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25

CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
Épilogue
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Mentions Légales
Un voleur sur l’Atlantide



E n se réveillant ce matin-là, Poséidon sut immédiatement que quelque chose n’allait pas. Il tenta tout de même de gérer ses affaires et son royaume comme d’habitude, mais il n’arrivait pas à se concentrer, trop occupé à essayer de comprendre ce qu’il se passait. Il ne sortit de ses pensées que lorsque son secrétaire lui rapporta que des humains s’approchaient dangereusement de l’Atlantide.
— Il s’agit du groupe de chercheurs que nous surveillons depuis des années, Altesse. Ils ont réussi à localiser la cité perdue.
— Je vois, répondit Poséidon en réfléchissant au problème.
Depuis toujours, partout à travers le monde, les hommes fouillaient l’océan à la recherche de la ville engloutie de l’Atlantide. Et, depuis toujours, il était du devoir de Poséidon de les détourner de leur objectif. Si l’Atlantide était découverte, l’existence des divinités grecques le serait aussi. Zeus ne le permettrait pas.
— Faites ce qu’il faut pour les éloigner de nous. Vous avez carte blanche.
— Bien.
Son serviteur le salua respectueusement, puis quitta le bureau du dieu. Inquiet pour la sécurité de son peuple, Poséidon se rendit devant la baie vitrée, qui mangeait tout un pan de mur, et observa la mer. Son univers.
L’Atlantide étant sous l’eau, il avait une vue parfaite sur les fonds marins, les poissons, les baleines et d’autres mammifères qui dépendaient de lui. Un banc de sirènes fendit soudain l’onde à une vitesse fulgurante.
Un sourire taquin étira les lèvres de Poséidon. La veille, il avait passé la soirée avec plusieurs d’entre elles. Il avait dû assister à une cérémonie d’union entre deux spécimens et, après avoir félicité les nouveaux époux, il en avait profité pour faire la fête et s’amuser.
Plus que de raison, s’il en croyait le léger mal de crâne qu’il couvait. Pour qu’il sente les effets similaires à une gueule de bois, c’est qu’il avait dû abuser grandement de l’ambroisie. Mais c’était si bon ! Et ces créatures légendaires si délicieuses !
Il avait partagé sa couche avec trois partenaires en même temps, mais seule Katra était restée jusqu’au petit matin. Elle était sa maîtresse depuis de nombreuses années maintenant et, surtout, l’unique femme à qui il faisait confiance pour dormir auprès de lui. Elle l’avait quitté au lever du jour en l’embrassant pour lui souhaiter une agréable journée. Un rire léger lui avait échappé. Elle savait que Poséidon paierait ses excès de la veille.
Pourtant, le problème qui le travaillait depuis qu’il était debout ne venait pas de l’alcool circulant encore dans son corps. Non, le souci était ailleurs. Agacé de ne pas comprendre, il frappa la baie vitrée de son poing et s’appuya sur le verre froid tout en fermant les yeux. Il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Plus il y réfléchissait, pire c’était !
Il rouvrit les paupières et laissa son esprit vagabonder dans l’océan. C’est alors qu’il capta son reflet et saisit enfin. Paniqué, il passa la main sur sa gorge, palpant sa peau, fouillant sa tunique, avant de se rendre à l’évidence : son trident avait disparu ! Et il ne s’était aperçu de rien ?
Le trident était une extension du dieu. Tous deux formaient un tout. Comment expliquer qu’il ne remarque son absence que maintenant ? Furieux contre lui-même, il se téléporta dans ses appartements puis gagna sa chambre. Il eut beau inspecter la pièce de fond en comble, ces efforts furent vains.
Et, pour être honnête, cela l’aurait étonné. Son trident miniature était monté sur un lien de cuir qu’il portait constamment autour du cou. Et le cordon ne pouvait pas se défaire ou se briser, il y avait veillé. Ne restait qu’une seule option : le vol. Quelqu’un le lui avait dérobé.
Il entra alors dans une colère folle qui se répercuta immédiatement dans la mer. Il perçut les vagues, en surface, s’écraser violemment sur les rochers et les falaises, reflétant la rage qu’il ressentait. Mais il devait se calmer.
Même sous sa forme de bois, son bien se protégeait lui-même. La personne qui le lui avait pris n’avait donc pas de mauvaises intentions, sinon Poséidon l’aurait découverte raide morte au pied de son lit en s’éveillant ce matin.
Il s’assit sur la méridienne de sa chambre et se tint la tête. Il lui fallait réfléchir. Le trident était encore sur l’Atlantide, Poséidon le sentait. Et il était avec quelqu’un qui ne lui voulait pas de mal.
Le dieu se concentra pour savoir quand, pour la dernière fois, il avait vu son arme. Il l’avait à la cérémonie d’union, il s’en était servi pour bénir le couple. Avant de passer la nuit avec les trois sirènes, elle se trouvait à son cou. Il s’en souvenait parfaitement, puisque l’une d’elles l’avait effleuré des doigts.
— Katra ! s’exclama Poséidon en se levant d’un bond.
Ça ne pouvait être qu’elle ! Étant sa maîtresse depuis longtemps, il lui faisait confiance, ce qui incluait que le trident aussi. Et la vile traîtresse en avait profité !
Il quitta ses appartements prestement, essayant de contenir la fureur froide qu’il éprouvait. S’il laissait deviner ses états d’âme et que quelqu’un découvrait ce qui se tramait, on le jugerait faible. Ce que Poséidon n’était clairement pas ! Il devait mettre la main sur cette garce de femme au plus vite avant que l’affaire ne s’ébruite.
Bien qu’il tente de ne rien en montrer, sa colère alimentait ses pouvoirs, ce qui se répercutait sur l’océan qui était complètement déchaîné. Et dans ce cas, ses gens savaient qu’il valait mieux s’écarter de son chemin. Poséidon le comprit à la façon dont son peuple rasait les murs en le croisant dans les couloirs.
D’un pas furieux, il atteignit la grande salle, où siégeait son trône, et appela son chef des armées.
— Altesse ? s’enquit celui-ci en s’inclinant.
— Déployez vos soldats et trouvez Katra.
— La sirène ? s’étonna l’individu.
— Elle-même.
Le capitaine claqua des talons puis quitta la pièce au petit trot pour dispenser ses ordres. Dix minutes plus tard, Poséidon, le regard braqué sur l’eau, vit un groupe d’hommes avec une queue de poisson s’éparpiller dans la mer. Pendant ce temps, le dieu chercha lui aussi sa maîtresse.
Il se rendit chez elle et dans tous les endroits qu’elle aimait, sans succès, hélas ! Las et de plus en plus en colère d’avoir été trompé par une femme, il décida de regagner ses appartements, de prendre une douche et de boire un coup. Cela lui ferait le plus grand bien. Et si, au coucher du soleil il n’avait toujours aucune nouvelle, il informerait Zeus qu’une arme mythique avait été volée.
— Ça va être ma fête, grommela-t-il en entrant dans sa suite.
Il traversa son salon pour rejoindre le bar et se servit une lampée d’ambroisie. Le nectar onctueux lui coula dans la gorge, l’aidant à se détendre…
— Vu l’état dans lequel tu étais hier soir, je ne suis pas certaine que ça soit très prudent, déclara une voix dans son dos.
Poséidon se retourna et lança un arc électrique dans le même mouvement. Fort heureusement pour sa visiteuse, il avait une maîtrise parfaite de ses pouvoirs. L’attaque s’arrêta à quelques centimètres du cœur de Katra, lui laissant la vie sauve, avant de s’évaporer dans les airs.
— Quel accueil ! cingla-t-elle en adressant une œillade noire au dieu.
— Tu as de la chance que je ne te tue pas pour ce que tu as fait !
— Et qu’ai-je fait au juste ?
— Où est mon trident ?
La jeune femme blêmit légèrement puis recula d’un pas face à la rage qu’éprouvait la divinité. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il se contenait avec difficulté. Il n’y avait qu’à voir l’agitation de la mer pour le comprendre.
— Où est-il ? répéta Poséidon en s’avançant.
Son timbre claqua tel un fouet qui fit se recroqueviller la sirène à l’allure humaine. Bien que terrifiée par la colère de son compagnon, elle se redressa et adopta une posture plus confiante. Elle devait assumer ses actes jusqu’au bout. Avec courage, elle plongea la main dans son décolleté et en sortit le cordon de cuir au bout duquel pendait le petit trident de bois.
— J’avais prévu de te le rendre ce soir, dit-elle en affrontant le regard glacial du dieu.
Parcourant les derniers pas qui les séparaient, il lui arracha son bien d’une poigne féroce. Le trident regagna le cou de son propriétaire, qui se sentit aussitôt mieux. Il était à nouveau entier, et surtout extrêmement soulagé. Son arme avait un grand pouvoir. Même si Katra ne voulait manifestement pas nui

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