Liliana mon Amour Tome 2
363 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Liliana mon Amour Tome 2 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
363 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Un enfant de la guerre cachant sa pauvreté et sa soif de vivre dans une mansarde décide d’échapper à la rue et de se mettre en quête de ses origines. S’engage alors une cascade d’aventures surprenantes où se mêlent rêves d’enfant puis fantasmes d’adulte.

Un roman d’apprentissage empreint de sentiments forts, de courage et de droiture où le héros, soutenu par l’amour indéfectible de Liliana, parvient à triompher d’un monde hostile et cupide.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juillet 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332574671
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Prologue
C hers Parents, vous qui dans les voiles du silence vous êtes couchés.
Par ces lignes que je vous dédie, je désire continuer à vous parler et vous dire ce qu’est devenu l’un de vos enfants « Matthieu » qui vous aime et qui vous doit tout.
Durant toute votre existence, vous nous avez démontré par votre vie laborieuse, honnête et consciencieuse ce qu’est le vrai bonheur, comment l’atteindre et le préserver.
De la pauvreté d’un ménage travailleur à l’aisance matérielle non convoitée, de l’anonymat à la considération sociale, vous êtes restés humbles et modestes.
Lors de ces changements de situations, je vous remercie chers parents de m’avoir montré où se situait la sereine satisfaction d’aimer ce que l’on a et de rejeter l’avidité.
Savoir vivre heureux avec peu, l’être tout autant que si vous aviez eu beaucoup, c’est vraiment la clef du bonheur
Lequel est le plus heureux ? L’enfant qui sur la plage bâtie un château de sable bien fragile mais placera dans son cœur le souvenir ineffaçable d’un moment heureux ? Est-ce l’architecte, qui élève de solides immeubles lui apportant la satisfaction bien éphémère de rapports financiers jamais rassasiés ?
Chers parents vous le savez bien, le plus grand des bonheurs c’est le jour où l’amour de son cœur peut en s’épanouissant caresser de son parfum un autre cœur, alors le bonheur de cette entente, les unifiants dans une douce symphonie les propulse vers un bonheur et un amour que les décennies ne peuvent effacer.
Mais toutes plantes, oui toutes fleurs doivent lutter pour subsister malgré les adversités du milieu, du moment, des circonstances… Mais elles n’en sortent que plus belles.
Chers amis, croirez-vous que Matthieu ait vécu de tels moments ? Que préféreriez-vous, que cela ne soit qu’une belle histoire ou bien une histoire vécue ?
Chapitre 1 Mathieu découvre et défend Liliana son amour
M aman autant impatiente que moi tira la sonnette. Ce qui déclencha la cloche dans le parc. Très rapidement nous entendîmes courir sur les gravillons de l’allée et le portail s’ouvrit sur ce qui fut pour moi comme un émerveillement…
J’étais sans voix. Ah vraiment la beauté était la caractéristique de ces familles. La blondeur argentée de Dame Jeanne, le brun bleuté de Constance et maintenant… j’étais bouche bée j’avais devant nous une jeune enfant de onze ans, comme moi, le visage éblouissant de beauté… Son visage était d’un pur ovale, avec un petit nez mutin, des fossettes et des yeux en forme d’amandes. Regard rieurs, aux cils de velours qui ombraient ses iris, oscillant entre le bleu et le vert avec des touches de brun et d’or. Le tout était encadré par une abondance de boucles et d’ondulations d’une couleur auburn aux reflets dorés. Elles retombaient en cascades sur ses épaules. J’avais pressenti sa beauté, mais j’étais loin de mon imaginaire.
Roger me lança un coup de coude en me disant tout bas :
– Eh, t’as vu la gonzesse ?
– Arrêtes tu gâches tout, laisses-moi tranquille.
– Imbécile. Toi tu vois ce qui est beau et tu rêves. Mais tu ne sais pas ce qui est bon.
– Bonjour, dit-elle d’une voix douce et gaie. Soyez les bienvenues. Permettez-moi de me présenter, dit-elle en faisant une esquisse de révérence devant Papa et Maman :
– Je me nomme Liliana de Lascavas, mais pour mes amis, Liliana suffit.
En nous faisant entrer dans le parc, elle salua poliment Père et s’arrêta devant maman en lui souriant pour lui tourner un compliment :
– je suis très heureuse de vous rencontrer Madame Ducale, car votre venue a apporté à notre Comtesse, votre Maman et à tous ses proches, de la joie et du bonheur. Si vous saviez comme elle vous attend…
Puis se tournant vers nous elle déclara avec un petit air mutin :
– Je ne crois pas me tromper en disant que je salue Matthieu, son regard de velours comme sa mère et entendre mon nom dans sa bouche si belle aux perles si blanches me remplirent de confusion et je sentis mon visage s’empourprait. Je crois que j’ai bredouillé une politesse en prenant sa main dans la mienne.
– En effet Mademoiselle De Lascavas.
– Oh non, Liliana tout simplement, dit-elle d’un air amusé. Est-ce pour me taquiner ?
– Pas du tout Liliana, je ne me permettrais pas.
Roger me regardait d’un air goguenard et me sortant presque la main de celle de Liliana, il la lui serra vigoureusement comme il pensait qu’un vrai garçon doit faire à une fille.
– Moi, c’est Roger, l’ainé de la famille.
Liliana le regarda avec un peu de surprise en dégageant avec peine sa main que le frangin ne lâchait plus. Elle la frottait discrètement car il avait dû serrer trop fort, cette brute. Père en fronçant les sourcils l’intima de venir près de lui car il avait dû voir la scène. Elle prit gentiment la main de maman pour marcher près d’elle et moi. J’osais vaincre ma timidité en marchant près d’elle pour essayer d’engager une conversation.
– Ainsi votre nom De Lascavas qui est aussi charmant que votre prénom Liliana est de quelle origine ?
Elle me regarda avec un léger rire cristallin et dit en chantonnant :
– L’on m’a raconté des choses sur vous cher monsieur, oh et puis non, sur toi Matthieu. Je crois bien que je discerne que c’est vrai.
– Et que vous avez… ?
– Ah non Matthieu, si tu veux que l’on soit ami… dit-elle en me prenant le bras.
– D’accord Liliana… que t’a-t-on raconté ?
Elle tourna son visage vers moi. Je le voyais si proche que tant de beauté me donnait comme une sorte de vertige. Ses yeux ombrés d’une douceur taquine et sa bouche écrin de perles enfantines me troublaient. Le percevait-elle dans mes silences contemplatifs ? Si oui elle avait l’air de s’en amuser.
– Des choses… des choses… Matthieu, continua-t-elle en gloussant, puis se penchant à mon oreille elle me dit :
– Ton frère, Roger est charmant de visage mais quelle brute, quel rustre. Vous ne vous ressemblez vraiment pas. Ce n’est pas à lui que je donnerais mon bras comme à toi, me dit-elle en affirmant davantage le sien sous le mien. Ah non j’aurais trop peur qu’il ne me blesse. Alors il paraîtrait que tu aurais élucidé certains mystères familiaux. J’aurais aimé être là, mais ma mamie Constance, qui est pour moi plus une amie qu’une mamie me fait travailler dur mes cours.
– Oui c’est vrai qu’elle a l’air si jeune comme « Dame Jeanne » et si belle, comme toi Liliana.
– Ah, ah, ah, l’on m’avait bien dit la vérité. Ah… ah… ah. Mais dis-moi…
– Quoi ? Liliana…
– Et tu ne t’en rends même pas compte ? C’est encore mieux. C’est dans ta nature Matthieu. Je crois que nous allons bien nous entendre, enfin, je vais peut-être avoir un ami, car tu sais les copines… ah lala. Et puis les garçons ils veulent toujours jouer les durs. Mais mamie Jeanne, c’est comme cela que je l’appelle, m’a dit qu’elle va faire venir un « maître d’armes » et aussi des professeurs pour la danse. Et aussi m’éduquer dans une nouvelle discipline dites des « arts martiaux » pour que je sache, bien que fille, devenir une femme qui sache faire face aux adversités humaines. Tu sais ce qui serait bien ?
– Non Liliana, mais je vais te l’entendre dire. Et bien voilà, comme nous allons être très proche comme famille et nous voir souvent, j’aimerais… C’est-à-dire que ce serait bien si… enfin comment te dire…
– Mais Liliana, je suis ton ami, tout ce que tu me demanderas ce sera oui.
– Vraiment tout… TOUT ?
Tous s’arrêtèrent à son exclamation se demandant ce qui avait pu déclencher cette réaction. Liliana les regarda, puis se retournant vers moi en riant elle me dit doucement : « Tout ? » Alors m’approchant de sa petite oreille couverte de ses belles ondulations que j’aurais aimées caresser, je lui dis avec tendresse : « Oui Liliana Tout »
– Voilà que tu acceptes de recevoir la même formation athlétique académique que moi, ainsi nous formerions un duo de choc ; imbattable, invincible, se soutenant l’un l’autre.
– Liliana, Liliana. Je suis tout à fait d’accord avec ton souhait et c’est avec grand plaisir que j’accepte d’autant plus que j’aie fait serment à « Ma Dame Jeanne »
– Mais tu exagères ! s’exclama Liliana. C’est vrai que j’ai remarqué, tu appelles mamie Jeanne « Dame Jeanne », quel est donc le serment que tu lui as fait ?
– Mais Liliana c’est un secret entre elle et moi.
– Ah non Matthieu ! Si tu veux vraiment être mon ami, MON Matthieu, me dit-elle d’une voix badine. Nous ne pouvons avoir de secret l’un pour l’autre.
Dans mon petit cœur d’à peine onze ans qui battait à grands coups précipités, bondissaient de tous côtés ces mots : MON Matthieu, elle a dit Mon Matthieu. Je ne savais pas ce que c’était, mais j’entendais, elle m’aime, elle m’aime, elle m’aime. Oh Liliana, un enfant peut-il aimer ? Pensais-je… Je ressentais en moi une impression différente que pour père, mère, dame Jeanne et Constance. C’était bon et douloureux en même temps.
– Alors mon ami… me dit-elle en me secouant doucement le bras. Tu es toujours avec moi ? Ah ah ah ou dans tes rêves ? A quoi penses-tu incorrigible Matthieu ?
Emporté dans les sentiments qui faisaient orage en moi je répondis sans réfléchir.
– Mais à toi Liliana. Oh pardon, je fais preuve d’effronterie peut-être ?
Me regardant d’un air complice. Elle me répondit doucement à l’oreille :
– Et moi à qui puis-je bien penser ?
Mère nous regardait d’un air amusé, nous écoutant l’air de rien avec un sourire heureux.
– Pour répondre à ta demande, dis-je. C’est d’accord bien évidemment, mais pour ce serment, permets moi s’il te plaît que je demande à « Dame Jeanne ».
Complice, elle se tourna souriante vers moi effleurant mon visage de son abondante chevelure et me dit d’une petite voix espiègle :
– Accordé mon Matthieu, je suis contente de me rendre compte que tu tiens tes promesses. Tu as le sens de l’honneur des familles Montfleurant et Lascavas. Nous ne sommes que des enfants mais ne crois-tu pas que c’est à nos âges que l’on révèle ce que nous serons plus tard ? Puis changeant de sujet :
– Vivement cet après-midi pour continuer les recherches. Tu voudras bien que j’essaie

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents