Love at London
281 pages
Français

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Description



Une idylle aussi passionnelle que dangereuse...



Rien ne prédisposait Claire, veuve, mère de deux jeunes enfants, à rencontrer Allan, un homme d'affaires aussi sexy qu'imprévisible...



Entre eux, l'attraction est immédiate... évidente... dangereuse...


Les secrets, eux, restent les maîtres de cette partie où rien n'est joué d'avance... Où tout peut basculer pour le meilleur comme pour le pire...


Sortiront-ils indemnes de cette passion dévastatrice ?


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 octobre 2019
Nombre de lectures 196
EAN13 9782376521198
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Red romance
Céline Chaudey
Love at London



ISBN : 978-2-37652-119-8
Titre de l'édition originale : Love at London
Auteur : Céline Chaudey
Copyright © Butterfly Editions 2018

Couverture © Adobe Stock + Krystell Droniou + Butterfly Editions 2018
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-119-8
Dépôt Légal : septembre 2018
1109181630
Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

À tous les rêveurs,
continuez à croire en vos rêves.
Ne perdez jamais espoir en eux,
parfois, ils se réalisent.
- 1 -









– Au revoir, mes chéris. Vous allez tellement me manquer.
Je salue une dernière fois mes enfants en les serrant étroitement contre moi.
– Je vous aime énormément et on se retrouve très vite. Dans deux semaines, papy et mamie vous ramèneront à la maison.
– Je te promets d’être sage et de veiller sur Elliot, me réconforte Corentin, mon fils aîné, qui s’oblige à paraître fort et courageux devant moi, même si je peux voir ses petits yeux rougir et s’embuer.
Il ne m’en faut pas davantage pour m’intimer l’ordre d’être aussi brave et de contrôler les larmes menaçant de s’échapper de mes yeux. Une boule enfle dans ma gorge et me donne la sensation d’étouffer, pourtant je tiens bon. Je me concentre sur mon cadet, qui ne comprend pas ce qu’il se passe autour de lui et reste égal à lui-même. Alors que je le regarde une dernière fois avant de partir, je le vois attirer son grand-père afin de lui exposer ses plans pour la journée. Il est ainsi, mon fils. Il aime jouer, mais par-dessus tout, il adore obliger son entourage à participer à ses lubies.
Il sait s’y prendre et avec sa bouille, personne ne lui résiste !
Pour lui, je n’ai aucun souci à me faire, tout se déroulera bien, mais concernant mon deuxième garçon, c’est une autre paire de manches ! Leurs grands-parents me tannent depuis des mois pour passer un peu de temps avec leurs petits-fils. Comment pourrais-je leur refuser cela ? J’ai suffisamment repoussé cette épreuve, toutes les excuses étaient bonnes à saisir, néanmoins maintenant, j’ai éclusé tout mon stock et je n’ai plus d’autre choix que d’accepter ces petites vacances.
Allez, ressaisis-toi, Claire, tu vas y arriver !
J’avale une grande bouffée d’oxygène en me redressant pour saluer mes beaux-parents. Au moment où je m’approche de ma belle-mère pour l’embrasser, celle-ci me demande :
– À quoi vas-tu consacrer cette quinzaine ?
– Je ne sais pas encore. Je n’ai rien de prévu jusqu’à présent. Je verrai en fonction de mes envies. Bon, je me mets en route avant de m’installer ici, moi aussi.
– Tu pourrais si tu le voulais ! m’informe mon beau-père. Ça ne nous dérange pas !
– Je m’en doute, mais vous avez besoin de passer ce moment tous les quatre. Et puis, je n’ai pas préparé d’affaires pour moi.
– Tu devrais profiter de l’occasion pour prendre un peu de temps pour toi, essaye-t-elle de m’aider.
Malgré toute sa bonne volonté, sa tentative fait un flop. Je les salue tous une dernière fois et me mets enfin en route. Je déteste répondre à ces questions sur mon programme concernant les deux prochaines semaines. Étant donné que je n’y ai jamais réfléchi jusqu’à maintenant, ça m’est difficile d’exposer quelque chose de concret. Je vais même être honnête, ces congés je ne les avais pas envisagées très sérieusement avant ce matin, date fatidique, où en préparant les valises des garçons, la réalité m’a frappée de plein fouet. C’est la première fois que mes petits bonshommes, Elliot et Corentin, respectivement âgés de deux et six ans, vont être loin de moi.
Cependant, mes enfants et leurs grands-parents ont énormément besoin de passer du temps ensemble, alors je m’y plie. C’est important pour tout le monde. Même si je comprends les raisons, ça n’en reste pas moins difficile à vivre pour moi. J’ai l’impression de les abandonner, et comment parviendrai-je à tenir pendant quinze jours avec cette sensation ?
Mon angoisse commence à me submerger. Je sens les larmes affluer sous mes paupières au moment où je tourne au coin de la rue pour retrouver la nationale me menant chez moi. Il faut me reprendre. J’ai deux heures de route devant moi pour arriver à la maison. Une fois là-bas, je pourrai faire ce que j’aurai envie : laisser libre-court à ma tristesse et à ma douleur, mais pas avant !
Malgré toute ma bonne volonté, je n’ai pu empêcher le chagrin de couler et d’embuer mes yeux. Cependant, après un peu plus de deux heures, je suis enfin parvenue au bout de mon périple.
Home, sweet home !
En refermant la porte derrière moi, le silence me paralyse. Je n’ai jamais connu mon chez-moi aussi vide. Ça en devient effrayant ! Surtout que lorsqu’on élève seule deux bambins, on a l’habitude du mouvement, de l’agitation, du chahut. Autrement, ce n’est pas bon signe.
Ma devise : un enfant silencieux est un enfant qui prépare une bêtise !
Alors là, dans ce calme, j’ai toutes les raisons de ne pas me sentir à l’aise. Mon corps peine à se détendre et mes muscles à se décrisper. J’ai absolument besoin de me relaxer et je ne connais rien de mieux qu’un bain bien chaud pour y parvenir. Et ce, même si la chaleur ambiante avoisine celle d’un four ! Sans perdre une seule seconde, je monte dans ma salle de bain et actionne les robinets de ma baignoire pour la remplir. J’agrémente le tout en y incorporant des sels à la jacinthe et une généreuse dose d’huile parfumée.
Ah, ça fait du bien !
Progressivement, je sens mon organisme se ramollir et s’apaiser, pourtant, très rapidement, le silence réapparaît pour me hanter. Dans ma précipitation à vouloir prendre du temps pour moi, j’ai totalement oublié de mettre un peu de musique pour briser la paix régnante. Or, maintenant, il revient m’oppresser. Même si ma baignade est agréable et l’eau chaude à souhait, j’en sors aussi vite que j’y suis entrée.
Si ces deux semaines ressemblent à cela, ces vacances risquent d’être exténuantes !
Après m’être séchée et vêtue d’un short et d’un débardeur, je m’installe dans le salon, devant la télévision, prête à combler ma solitude par un film.
Pathétique ?
Sûrement, mais efficace !
Je cherche désespérément quelque chose qui pourrait m’intéresser dans ma VOD lorsque la sonnette de l’entrée retentit, bientôt suivie d’un timbre familier :
– Hello ! crie une voix féminine depuis le hall.
Une seule personne pénètre chez moi, comme si elle était chez elle : Anna, ma meilleure amie et associée. Elle a toujours eu mes clés et moi les siennes.
Mi casa es su casa, telle est notre devise !
À la différence de moi où je patiente systématiquement une ou deux secondes après m’être manifestée pour ouvrir la porte (on n’ignore sur quoi on risque de tomber en allant chez elle à l’improviste !), elle, elle n’a pas la même pudeur et entre sans attendre la moindre réponse de ma part. J’entends ces chaussures claquer sur le carrelage et s’approcher de là où je me trouve. En quelques secondes, je la vois apparaître. Elle est, comme d’habitude, très séduisante et sexy dans un minishort en jean, exposant à la vue de tous ses jambes interminables, rehaussées par des sandales à talons aiguilles et un débardeur noir en dentelle qui met son corps de liane en valeur. Je fais pâle figure en face d’elle avec ma petite taille et mes rondeurs. Elle rayonne, alors que je ne ressemble à rien ! Elle n’a jamais été aussi hésitante et incertaine en s’approchant de moi. Elle marche et m’observ

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