Loves Stories
79 pages
Français

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Description

Vous aimez les histoires d’amour?
Avec de beaux uniformes?

Alors vous allez adorer ce mélange de plumes addictives.
Cathy Antier, Fantaysina Ange et Marine Jacob, vous emmènent dans un méli-mélo de sentiments, de sensualité et de passion !

Les droits d’auteurs et les bénéfices récoltés seront reversés à l’association DesFouléesVous, qui vient en aide aux enfants atteints de cancer en leur proposant des séances de sport.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 décembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782493997272
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Love Stories
Recueil de nouvelles
Cathy Antier, Marine Jacob, Fantaysina Ange
Love Stories
Recueil de nouvelles
© Jenn Ink Éditions 2022
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteur, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENT
Ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènements réels n’est que pure coïncidence pour laquelle l’auteur(e) décline toute responsabilité.
Ce livre contient un langage familier ainsi que des scènes à caractère sexuel, pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.
Il est destiné à un public averti.
Fantaysina Ange
Mordu

Chapitre 1
Transformation
Je m’appelle Ayden, je suis inspecteur à la brigade criminelle de New York.
Célibataire, je vis seul dans un quartier quasi tranquille.
Je suis entré dans la police il y a deux années de cela et je suis vite monté en grade. Mon endurance, mes analyses et mes capacités d’observation m’ont permis de devenir inspecteur. J’ai un lien unique avec mon chef.
Nous buvons souvent ensemble après le taf. Je patrouille plutôt la nuit, c’est plus mouvementé que la journée, et je me sens mieux.
De temps en temps, je me fais plaisir en ramenant une fille à la maison, mais depuis six mois, je suis sur une enquête de meurtres en série, où les corps sont mutilés et vidés de leurs organes. Je dois les arrêter avant que les médias ne s’emparent de l’affaire et que la ville devienne folle, donc pas trop le temps de m’amuser. Nous établissons des plans et des équipes. Nous sommes trois afin de ne pas attirer l’attention, et toujours en civils dans les quartiers où les meurtres ont eu lieu. J’ai une passion aussi le week-end et durant mes vacances : la pêche. J’y allais souvent avec papa et mon petit frère, jusqu’à cet accident au lac quand j’avais quinze ans. Nous étions tous les trois : mon petit frère, dix ans, papa et moi. Il faisait mauvais, mais rien d’alarmant, nous avons pris la barque et c’est alors que quatre hommes sont arrivés. Papa m’a jeté à l’eau, étant un bon nageur, et puis ils ont découpé mon petit frère vivant, et décapité papa. Depuis ce jour-là, j’ai juré de devenir policier afin d’arrêter les criminels et de retrouver ces salauds qui m’ont pris ma famille.
Au petit matin, à 7h00, je me rends au bar de la rue et je prends mon petit-déjeuner avec mon meilleur ami d’enfance, William. Malgré son homosexualité, je m’entends bien avec lui.
Ce matin-là, nous sommes en plein hiver, le soleil n’est pas levé encore, et la serveuse prend peur quand elle sert cet homme vêtu de noir avec du sang autour de la bouche. Serait-ce lui, le meurtrier ? J’appelle la serveuse, je lui murmure :
— Tu le connais ?
Elle me fait signe que non, mais je sens qu’elle ment, vu comment elle tremble.
Par doute, j’observe l’homme, il est laid et il sent mauvais. Je m’avance vers lui sans qu’il se méfie. Je m’assois derrière lui et je sens que ça lui déplaît. Il se lève et vient à ma rencontre :
— Dégage de là ! me menace-t-il avec son haleine de chacal.
Je ne réponds pas, je ne dois pas. En tant qu'inspecteur, je reste calme. Il s’énerve, balance la table devant moi, mais je perds patience. Je me lève, il me saisit avec une force incroyable par la gorge et me plaque contre la vitre. Je ne peux absolument pas respirer. Il me sert, j’aperçois ses dents pointues, je les sens sur mon cou, j’entends :
— Crève !
Je saisis mon arme malgré le sang que je perds, puis je lui tire dessus en pleine tête avant de m’effondrer au sol. Je sens une brûlure intense au niveau de la morsure, c’est insupportable ! Je me mets à hurler de douleur, personne ne vient m’aider. William est tétanisé, ce que je comprends, mais il se ressaisit et passe son écharpe autour de la blessure pour éviter que je ne perde tout mon sang. Je ne sens plus rien d’un coup, mon cœur ralentit, je suis en train de mourir, même les yeux de Will le trahissent. Je lui souris pour lui dire merci, mes paupières sont lourdes, je le sens. Je tremble, j’ai froid. C’est donc ça, la mort ? J’entends Will me supplier de ne pas m’endormir, les secours arrivent, mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas résister, je résiste du mieux que je peux. Will me tient la main, il pleure… Quelle tapette, celui-là… Je veux lui serrer la main pour lui dire d’arrêter, mais je n’ai plus de forces.
L’ambulance arrive, j’entends les sirènes malgré que le véhicule soit à dix kilomètres. Je ne tiendrai pas, je sens mon putain de cœur ralentir. Je regarde la pendule, il est 7h15, mes yeux se ferment.
Je n’entends plus rien, même pas les battements de mon cœur. Je peux à peine bouger, je suis serré dans un sac, je suis mort, mais mon cerveau réagit. Je sens qu’on me porte… Merde, je ne vois pas… Mais ça y est, c’est redevenu calme.
J’ouvre les yeux. Il fait noir, j’ai froid, je suis nu sur une table d’autopsie, j’entends une voix féminine qui est au téléphone. Sa voix est douce… Non, je ne dois pas commencer à fantasmer, ce n’est pas le moment, je dois sortir de là. Je commence à bouger, mais pas suffisamment pour me lever… Et ma tête me brûle, c’est insupportable. La femme est vêtue d’une blouse blanche, elle sent bon, je la sens. Elle est de l’autre côté de la pièce. Elle approche, ses talons résonnent sur le sol, elle m’enferme dans le frigo. J’ai envie de hurler, mais je ne peux pas. J’entends qu’elle part, elle a sûrement fini sa journée. Je commence à bouger mes mains et mes pieds, j’essaie de sortir du frigo.
J’ai une force incroyable : la porte a totalement explosé dès que je l’ai poussée ! Je sors, je peux à peine marcher, mes jambes tremblent, je ne tiens pas debout, je n’arrête pas de trébucher.
Je rampe au sol jusqu’au téléphone pour appeler mon chef qui est aussi mon pote. À sa voix, il est surpris. Il se rend sur place et m’apporte de quoi m’habiller. Toutefois, son regard me dit qu’il a peur de moi. Pourquoi ?
Je me lève et je me regarde dans la glace. En effet, mon teint est pâle, ma peau est froide et mes dents sont pointues. Serait-il possible que cette chose qui m’a mordu m’ait transformé en vampire ? Non, j’hallucine, je dois rêver. Je me passe de l’eau sur le visage.
C’est alors que je commence à avoir soif, tellement soif que ça m’en brûle la gorge. Je fouille partout dans la morgue. Je ne sais pas ce que je recherche, mais j’ouvre ce grand frigo où est indiqué « organes » et j’aperçois des poches de plasma. Bingo. Sans me contrôler, je bois tout le sang, ça me fait du bien, je reprends des couleurs, ma peau se réchauffe. Mon chef assiste à ça, je sens qu’il me prend pour un monstre.
Il a raison, mais je dois le convaincre que je suis toujours moi.
— Chef, je ne sais pas ce qui m’arrive, je suis aussi surpris que vous, mais vous êtes le seul à qui je peux faire confiance, vous êtes mon ami.
— Ayden, tu étais mort depuis vingt-quatre heures et te revoilà vivant, mais à moitié vampire. Qui me dit que tu ne vas pas me sauter dessus pour me mordre ? me demande-t-il, tremblant.
— Chef, si j’avais voulu vous mordre, je l’aurais déjà fait. Faites-moi confiance et remettez-moi dans votre équipe du soir ! je le supplie.
J’entends ses battements de cœur : il est terrifié, mais il finit par accepter de me reprendre. Comment il compte annoncer que je suis vivant, ça, je le laisse gérer.
Il me dépose chez moi le temps de préparer mon retour. Je monte les escaliers et je tombe sur ma voisine, une peste. Je sens qu’elle me surveille derrière sa porte, mais je détecte quelque chose de nouveau : elle me désire. J’entends chacune de ses pensées coquines. Elle finit par sortir et me hurle dessus, mais ce n’est qu’une couverture pour me parler. Je la fixe dans les yeux et je lui souris.
Je lui propose un verre, ça la calmera, elle accepte. Bingo, je le savais. Elle s’assoit, ses pensées deviennent de plus en plus précises. Elle transpire, sa voix tremble de désir, c’est assez drôle. Je lui sers sa vodka, elle me sourit avec un air coquin en se mordillant les lèvres, puis elle s’approche de moi et me murmure au creux de l’oreille :
— Inspecteur Ayden, j’ai été une mauvaise fille, punissez-moi !
Elle déboutonne son chemisier rose, je commence à avoir chaud, je résiste à ces pulsions qui ne demandent que de la satisfaire. Elle passe ses mains sur mon entrejambe, je sens mon sexe durcir, je ne comprends pas ce qu’il se passe, je n’arrive même pas à me contrôler.
Je la saisis par les hanches et je lui donne les coups de reins qu’elle désire. Je n’arrive pas à m’arrêter, cette libido est différente et pas désagréable, je veux que cette femme gémisse à s’en péter les cordes vocales. J’entends ses pensées : ce n’est pas ça qu’elle veut, elle veut que j’y aille plus fort, alors je m’exécute. Elle commence à apprécier, mais ce n’est pas assez, je me replonge dans ses pensées. Ah, quand même… elle veut que je la retourne, et c’est ce que je fais. Je lui donne tout, j’y vais à fond, mais je ne ressens pas le plaisir intense. Que m’arrive-t-il ? Je sais qu’elle a apprécié qu'elle a joui.
Elle rentre chez elle, son regard me dit qu’elle est prête à remette ça. Je vais prendre une douche, mon pénis n’est pas redescendu, ce qui est normal vu que je n’ai pas tiré. L’enfoiré, il me fait mal… Je sais ce qu’il me reste à faire pour me soulager, mais pas le temps : mon téléphone sonne. Je passe une serviette autour de ma taille et je vais décrocher. C’est mon chef : il me dit que je dois venir au poste dans les dix

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