Marshal & Flic
159 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
159 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Trevor Owens, lieutenant de police, revient à Chicago, sa ville de naissance, après plusieurs années passées sur la côte ouest, à la suite d’un drame qui lui a brisé le cœur.
Si sa première collaboration avec Mark Stevenson, marshal des États-Unis, se solde par une blessure pour le policier, elle va aussi nouer des liens immédiats entre les deux hommes.
Le policier refuse de s’impliquer à nouveau dans une histoire d’amour tandis que le marshal n’a pas encore fait son coming out.



Qu’en sera-t-il de leur relation ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 mai 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9791034817696
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Marshal & Flic
Renaître à l’amour

 
 
 
Sylvie Roca-Géris
 
 
Marshal & Flic
Renaître à l’amour
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2021
 
 
Mot de l’éditeur
Evidence Editions a été créée dans le but de rendre accessible la lecture pour tous, à tout âge et partout. Nous accordons une grande importance à ce que chacun puisse accéder à la littérature actuelle sans barrière de handicap. C’est pourquoi nos ouvrages sont disponibles en format papier, numérique, dyslexique, malvoyant, braille et audio.
Tout notre professionnalisme est mis en œuvre pour que votre lecture soit des plus confortables.
 
En tant que lecteur, vous découvrirez dans nos différentes collections de la littérature jeunesse, de la littérature générale, des témoignages, des livres historiques, des livres sur la santé et le bien-être, du policier, du thriller, de la littérature de l’imaginaire, de la romance sous toutes ses formes et de la littérature érotique.
Nous proposons également des ouvrages de la vie pratique tels que : agendas, cahiers de dédicaces, Bullet journal, DIY (Do It Yourself).
 
Pour prolonger le plaisir de votre lecture, dans notre boutique vous trouverez des goodies à collectionner ainsi que des boxes livresques disponibles toute l’année.
 
Ouvrir un livre Evidence, c’est aller à la rencontre d’émotions exceptionnelles.
 
Vous désirez être informés de nos publications. Pour cela, il vous suffit de nous adresser un courrier électronique à l’adresse suivante :
 
Email : contact@evidence-editions.com
Site internet : www.evidence-boutique.com
 
 
 
 
À Sarah, ma très chère amie, ma bêta-lectrice, toujours à l’affût de la moindre faute, de la moindre incohérence. Ton œil de lynx détecte tout !
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1

 
 
 
Trevor Owens gara son SUV de l’autre côté de la rue. L’immense bâtiment de béton et de verre qui abritait le siège de la police de Chicago, ainsi que les services du procureur, s’élevait dans le ciel orageux.
Il descendit de son véhicule, le verrouilla et traversa la rue au pas de course. Cela faisait huit ans qu’il n’avait plus mis les pieds dans l’immeuble.
Huit ans qu’il avait quitté la ville qui l’avait vu naître. La ville qui l’avait vu faire ses classes à l’académie de police avant de devenir lieutenant.
Il lâcha un profond soupir avant de grimper les marches de pierre menant à la porte d’entrée. Il se dirigea vers le comptoir où officiaient deux agents en uniforme derrière un large comptoir et s’adressa à l’un d’eux.
— Bonjour, je suis le lieutenant Owens. Je suis attendu par le capitaine Morrison, dit-il de sa voix grave.
Il piocha sa carte d’identité dans la poche de sa veste en cuir et la glissa sous les yeux du policier. Ce dernier y jeta un long regard avant de hocher la tête, d’empoigner le combiné téléphonique posé devant lui et de composer un numéro.
Owens parcourut la pièce vitrée derrière les agents. Partout des policiers en uniforme s’affairaient bien qu’il soit presque dix-huit heures.
— Le capitaine vous attend, annonça l’agent en raccrochant. Quinzième étage, bureau 416.
— Merci.
Le lieutenant s’éloigna du comptoir et passa la porte vitrée dont la serrure électronique avait été déverrouillée à distance par le policier. Il gagna les ascenseurs et enfonça la touche d’appel. Lorsque les portes coulissèrent devant lui, il laissa les passagers sortir avant d’entrer dans la cabine et d’appuyer sur le numéro 15.
Parvenu à son étage, il sortit de l’ascenseur et stoppa devant la cabine. Des souvenirs lui revinrent en mémoire et son cœur se serra. Des images des derniers instants d’Andy ressurgirent, le laissant les genoux flageolants.
Il se força à se reprendre. Cela faisait quatorze mois. Il aurait dû tourner la page. Mais son cœur ne voulait rien savoir, même après avoir consulté un thérapeute, durant des mois.
Il se remit à marcher, dépassa des bureaux aux portes ouvertes et entra dans un large espace ouvert. Deux hommes levèrent la tête de leur écran lorsqu’il s’approcha d’eux.
— Bonsoir, vous cherchez quelqu’un ? s’enquit un jeune brun au bouc bien taillé.
— Le capitaine Morrison, répondit Owens avec un léger sourire.
— Et vous êtes ?
Une voix rocailleuse répondit dans leur dos, l’empêchant ainsi de s’annoncer.
— Le lieutenant Owens. Suis-moi, Trevor, ajouta l’homme en le gratifiant d’un sourire en coin.
Le nouveau venu adressa un clin d’œil au jeune flic qui haussa un sourcil. Puis les deux hommes se donnèrent une longue accolade virile sous le regard médusé des deux policiers.
— Salut, mec, dit le capitaine. Tu as une sale tronche !
— Enfoiré ! rétorqua Owens en riant. Toi, tu as l’air d’aller bien.
— Je vais bien ! Viens, allons dans mon bureau !
Morrison referma la porte en verre avant d’inviter son hôte à prendre place sur une des chaises face à son bureau.
— Alors, comment vas-tu ? Réellement ?
Owens haussa les épaules en grimaçant.
— Ça va, ça vient, avoua-t-il. Certains jours, mieux que d’autres.
— Tu as vu quelqu’un ? s’enquit le capitaine doucement.
— Oui. Un psy. Il m’a dit que le processus de deuil pouvait être long. Chacun réagit différemment face à la perte d’un être cher. Andy… Andy était tout pour moi. Il n’était pas seulement mon partenaire au boulot. C’était mon amant, mon mari et mon meilleur ami. Mon cœur ne va pas effacer trois ans de pur bonheur d’un simple claquement de doigts.
Morrison hocha lentement la tête.
— Je me doute bien. Je suis heureux que tu aies accepté mon offre de venir travailler avec moi. Ça t’aidera peut-être de t’éloigner de San Francisco. Et puis, tu es chez toi, ici.
— Cette bonne vieille ville de Chicago, murmura Owens. Elle m’a manqué.
— Tu veux boire une bière ? proposa soudain le capitaine.
— Avec plaisir.
Son ami se leva et alla ouvrir un mini-réfrigérateur dont il sortit deux cannettes de bière avant d’en tendre une à son visiteur. Puis il se rassit derrière son bureau et décapsula la sienne.
— Tu as trouvé un appart ? demanda le capitaine.
— Oui. J’ai repris le loft de mon cousin, Brandon. Il était vide depuis des mois. Mes meubles arrivent demain.
— Parfait. Tu peux commencer à bosser quand ? Nous sommes sur une enquête particulièrement difficile. Un tueur en série.
— Après-demain, si ça te convient, répondit son ami.
— Cool. On va aller dîner chez moi. Et tu pourrais dormir à la maison, qu’en dis-tu ?
— Je ne voudrais pas abuser, répliqua Owens. Ta femme doit avoir pas mal de boulot avec les petits.
— T’inquiète, Moira sera ravie de te recevoir. Elle a embauché une nounou pour pouvoir s’octroyer des moments de tranquillité rien que pour elle. Elle s’est remise à la peinture et expose dans une galerie.
— Sans blague ? C’est génial ! s’exclama le lieutenant. Elle a toujours été douée.
— C’est vrai, approuva Morrison, une pointe de fierté dans la voix. Et April suit les pas de sa mère. Elle dessine très bien pour son âge.
— Ça lui fait combien déjà ?
— Onze ans. Tommy en a sept et Marcus, quatre.
— Eh ben, mon salaud ! Tu comptes en faire d’autres ? demanda son ami en ricanant.
Le capitaine éclata de rire en secouant la tête.
— Oh non ! C’est bien assez. J’adore mes gosses, mais je n’en veux pas d’autres. Et Moira est d’accord avec moi. Nous sommes des parents comblés.
— J’en suis heureux pour toi, dit Owens.
La sonnerie du téléphone l’empêcha de poursuivre. Morrison décrocha.
— Capitaine Morrison, annonça-t-il d’un ton sec.
— Chef, un certain marshal Stevenson demande à vous voir. Il dit qu’il vous a appelé ce matin.
— Ah oui. Faites-le monter, ordonna Morrison. Je dois voir ce type, mais ce ne sera pas long. Tu pourras attendre dans la salle, là.
— Pas de problème. Un marshal fédéral, un rapport avec une enquête en cours ?
— Ça arrive souvent que nous donnions un coup de main aux fédéraux, déclara le capitaine. Nous menons des opérations conjointes avec la DEA, le ministère de la Justice et le FBI, également. Chicago est un véritable repaire de trafiquants en tous genres. Tu le sais, ça n’a pas changé.
Il se leva en voyant un grand type en manteau noir traverser l’ open space et se diriger vers la porte de son bureau. Morrison ouvrit la porte vitrée et invita l’homme à entrer tandis que son ami se préparait à sortir.
— Marshal Stevenson, dit le capitaine en lui tendant la main.
— Capitaine Morrison.
— Permettez-moi de vous présenter mon futur adjoint, le lieutenant Owens.
L’agent fédéral serra la main du policier. Owens déglutit en croisant le regard bleu-vert de l’homme. Une onde de chaleur descendit le long de son échine. Il entrouvrit les lèvres, surpris. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti quoi que ce soit en serrant la main d’un homme.
Le marshal était grand, presque autant que lui et pourtant son mètre quatre-vingt-treize le plaçait bien souvent au-dessus des autres. Il le détailla rapidement. Des épaules larges et carrées, un torse puissant moulé dans un pull noir, lui aussi. Des cheveux coupés court et une mâchoire solide. Quant à ses lèvres, elles étaient magnifiquement ourlées.
Le fédéral le gratifia d’un très léger sourire avant de tourner les yeux vers le capitaine. Owens referma la porte derrière lui et se rapprocha du tableau blanc où étaient collées des photos de femmes mortes, et visiblement torturées.
— Ce sont les clichés des victimes de votre tueur en série ? s’enquit-il en fronçant les sourcils.
— En effet…
— Huit victimes…
— Pour ce que nous en savons, oui, rétorqua le jeune brun. Je m’appelle Philip Stone, au fait.
— Enchanté, et vous êtes ? demanda le lieutenant en fixant l’autre policier.
— Richard Duvall.
Owens le gratifia d’un petit hochement de tête.
— Nous sommes en train de chercher des meurtres similaires dans toute la région, reprit Stone.
— Pourquoi ?
— Nous avons pu déterminer que l’assassin

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents