Max

Christa Tomlinson, Melody Nelson, Sophie Degorge

Description

Pourquoi les mauvais garçons vous font-ils vous sentir si bien ?

Nous en avons tous fait l’expérience. Le mauvais garçon. Le type fort et silencieux avec une voix aussi douce et cool que le whisky versé sur de la crème glacée au chocolat.

Pour le Dr Patrick Bishop, ce mauvais garçon est Max Stovall. Ils se sont rencontrés quand, à quarante-deux ans, Patrick a décidé de faire son premier tatouage. Max n’a pas dit grand-chose lors de leur première rencontre, mais il n’a pas eu besoin de le faire. Patrick a immédiatement été attiré par lui. Il a senti que l’attirance était réciproque, même si Max la jouait cool et prétendait le contraire.

Se rapprocher de Max ne sera pas facile. Il est dans le placard et déterminé à y rester. Patrick se détournera-t-il de lui ou sera-t-il capable de démontrer à Max que la vie est meilleure une fois que vous avez accepté celui que vous aimez ?

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• LGBTQ+
• Gay
• LGBT
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 26 février 2018
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782376762690
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Max
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2014 Christa Tomlinson
Titre original : Max
© 2014 Christa Tomlinson
Traduit de l’anglais par Sophie Degorge, Melody Nelson
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Jay Aheer
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-269-0
Première édition française : février 2018
Première édition : novembre 2014
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
Max
Les mauvais garçons ont aussi besoin d’amour – Tome 3

Christa Tomlinson

 
Prologue
 
 
 
 
— À ton tour d’être sur la sellette, vieillard. Qu’est-ce qui t’arrive ?
— Vieillard ? demanda Max. C’est vexant. 
Il était tard dans la nuit, et Nate, Gage et lui étaient assis à l’extérieur à côté de la piscine de Nate.
— C’est dommage, répondit Nate. Tu vas bientôt avoir trente ans. Finie la vingtaine folle et sauvage.
Gage rit.
— Je n’aurais jamais décrit Max avec des mots comme fou et sauvage. À toutes les fêtes chez toi, je ne t’ai jamais vu saoul ou faire des galipettes avec les filles magnifiques qui s’y trouvaient.
Max haussa les épaules.
— Peut-être que j’aime garder ma vie privée. Et en plus, si je voulais me saouler, qui sortirait vos petits culs des problèmes ?
Ils rirent tous, Nate et Gage acquiesçant la justesse de ce constat en trinquant avec le goulot de leur bouteille. Ils étaient fous comparés à lui. Il préférait garder ses problèmes pour lui. Mais ce n’était pas la seule raison pour laquelle ils ne l’avaient jamais vu se lâcher ou fricoter avec une femme. Il espérait que son commentaire ferait changer de sujet. Mais pas de chance.
— Trente ans donc. Cela veut-il dire que tu vas te fixer ?
Il s’allongea sur sa chaise longue et haussa une épaule.
— Pas vraiment.
— Eh bien. Apparemment, Nate est prêt à rencontrer quelqu’un qui ne s’épile pas les couilles, et je suis assis ici à me languir de Joseph. J’ai toujours imaginé que de nous trois, tu serais le premier à t’épanouir dans une relation stable.
— Peut-être que vous vous êtes rapidement débarrassés de vos « démangeaisons », alors que moi je prends mon temps pour découvrir ce que le monde a à m’offrir.
— Tu testes depuis un moment. Chaque femme avec qui je te vois semble prête à te jeter sa petite culotte.
— Cela ne veut pas dire que je doive les attraper.
— C’est cette voix. Toute en douceur, dit Gage en riant.
— Bon, en tout cas, ne prends pas trop de temps vieillard. On dit que les meilleures sont prises à trente ans. Tu ne veux pas finir seul.
Max regarda Nate, puis fixa l’obscurité. Finir seul. Ce serait probablement le cas. Parce qu’à cause de son style de vie, il ne voyait pas d’autre option .
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Un mois plus tard
Le Centre de Conventions de Houston était très bruyant. La musique explosait de la plupart des stands installés sur la salle d’exposition. Un Maître de cérémonie ultra zélé annonçait un concours de pin-up tatouées sur la scène, et le vrombissement des conversations augmentait et diminuait, mais ne cessait jamais. Max Stovall était habitué au bruit. Il assistait à des conventions de tatouage depuis presque dix ans. Tout d’abord comme apprenti, puis comme artiste pour le magasin de quelqu’un, et enfin, depuis les trois dernières années comme propriétaire et artiste de son propre studio, Bayou City Ink Society .
— Très bien Chef, qu’en penses-tu ?
Max se tourna pour regarder deux de ses employés, Sabrina et Dustin. Ils étaient venus pour travailler sur le stand avec lui aujourd’hui et ils venaient juste de finir de tout installer. La paroi arrière du stand était drapée de tissu noir. Des affiches brillantes de divers modèles, tous tatoués par les artistes du BCIS, étaient installées de façon nette et soignée. Une bannière portant le nom du magasin et son logo était suspendue devant la longue table. Celle-ci était également drapée de tissu noir, et Sabrina avait soigneusement empilé des tas de cartes pour chacun des artistes, leurs livres de style et leurs dépliants du magasin installés par-dessus.
— Ça paraît bien.
Sabrina leva ses yeux au ciel.
— Je jure que ce stand pourrait avoir des paillettes, des lumières et une machine à tatouer crachant de l’encre au rythme de l’alléluia de Beethoven, et tu n’aurais toujours pas plus que deux mots pour en parler.
— C’est vraiment très beau.
Dustin rit.
— Ça fait quatre mots Sabrina. Tu es contente maintenant ?
— Peu importe. 
Elle regarda au-delà de la foule, faisant signe en voyant quelqu’un qu’elle connaissait.
— Hé bébé !
Max regarda qui approchait. Il reconnut la jolie fille au crâne rasé. C’était la petite amie de Sabrina, Whitney. Il ne connaissait pas l’homme plus âgé qui l’accompagnait. Sabrina se pencha par-dessus la table pour embrasser sa petite amie. Lorsqu’elle se recula, elle serra la main de l’homme avec elle.
— Bonjour Dr Bishop. 
— Sabrina, ça fait plaisir de te revoir. C’est une belle installation. Les photos que tu as installées rendent honneur au type de travail que les clients peuvent attendre des artistes.
Sabrina le regarda.
— Merci pour ces mots gentils, Dr Bishop.
Max haussa un sourcil en réponse, mais ne dit rien. Elle agita son poing dans sa direction de façon ludique puis se déplaça afin de présenter tout le monde.
— Les gars, vous connaissez déjà Whitney évidemment, mais voici son père, le Dr Patrick Bishop. Dr Bishop, voici Dustin, notre perceur et Max Stovall, le propriétaire de Bayou City Ink Society .
Le Dr Bishop serra la main de Dustin puis celle de Max.
— Enchanté de vous rencontrer Max. J’ai entendu beaucoup de bonnes choses au sujet de votre studio. Whitney est plutôt impatiente que vous lui fassiez son prochain tatouage.
— Merci. 
Whitney se pencha sur la table en faisant une bulle avec son chewing-gum.
— Montre-lui ton livre de styles Max. Papa aime l’art.
Max regarda le Dr Bishop. Il était venu à la convention de tatouage portant un pantalon gris et une chemise boutonnée à manches courtes. Il était grand, seulement cinq centimètres de moins que Max, et bien charpenté. Son corps n’était pas très musclé, mais il était clair qu’il prenait soin de lui-même. Son visage était rasé de près et sans rides avec un bronzage de fin d’été qui lui donnait une bonne mine. Cela contrastait avec ses cheveux épais argentés. C’était un bel homme, mais il ne correspondait pas au profil typique d’un participant à une convention de tatouage. Le Dr Bishop paraissait être quelqu’un qui aimait l’art, mais pas celui qui se trouve sur la peau. Lorsqu’il sourit, Max pensa qu’il voulait simplement être poli, rendant hommage à quelque chose qui intéressait sa fille. Il s’avança et ouvrit son porte-document.
Le Dr Bishop regarda lentement toutes les photos, en commentant plusieurs. Max était spécialisé dans la couleur, et son portfolio reflétait cela. Les gens venaient le voir avec toute sorte d’idées, sachant que lorsqu’il aurait fini, ils auraient un tatouage très détaillé avec des couleurs éclatantes. Alors que le Dr Bishop tournait les pages, Max ne dit rien de plus qu’un merci pour les pièces que le médecin complimentait, expliquant uniquement les détails et l’histoire d’un dessin lorsqu’il le demandait. Le Dr Bishop leva les yeux vers lui.
— Vous ne parlez pas beaucoup, n’est-ce pas ?
— En général, je laisse mon travail parler de lui-même.
Le Dr Bishop se redressa.
— Eh bien, cela me parle tout à fait. Pouvez-vous me faire un tatouage cet après-midi ?
Max regarda le médecin avec surprise.
— Pardon ?
— J’aimerais avoir un tatouage aujourd’hui si vous avez un créneau.
Max leva les yeux vers Whitney, se demandant si son père était sérieux.
Elle sourit.
— Papa a dit qu’il voulait avoir un tatouage depuis que j’ai commencé à en faire. J’ai vanté Sabrina, bien sûr, mais il veut quelque chose avec de la couleur. Alors je t’ai recommandé.
Il était toujours surpris, mais si cet homme voulait être tatoué, il n’allait pas le contredire.
— Que voulez-vous ?
— J’aimerai