Mild - Le vent de Lisbeth
354 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Mild - Le vent de Lisbeth , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
354 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Kate et Dan vivent leur amour entre l’Irlande et les Vosges. Dan comprend enfin ce que veut dire « Le Vent de Lisbeth » lorsque sa femme lui fait découvrir des secrets liés aux Weurths et aux mystères de sa terre irlandaise. Granny a nommé Kate à la tête de la Weurths. Celle-ci devra se partager entre son métier de psycho et ses responsabilités envers le patrimoine irlandais. Nanou s’en est allée sans pouvoir lui délivrer un secret qui serait en rapport avec Hélène, sa belle-sœur. Parviendra-t-elle à le mettre à jour ? La passion qui s’est renforcée entre le couple va-t-elle leur donner cet enfant qu’ils désirent tant...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332676412
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-67639-9

© Edilivre, 2014
Du même autuer
Du même auteur :
• DEJA PARU
Dans une plume trempée dans l’encre
(Poésies)
La Magie de la Vie
(Comédie Musicale)
MILD – Mademoiselle Vous
(TOME I)
(Roman)
• A PARAITRE
MILD – Une autre vie
(TOME III)
(Roman)
Avis aux lecteurs
Les lieux et personnages sont de
Pure fiction, tout droit sortis
De l’imagination de l’auteur.
Béatrice DAMIGNY
Chapitre I Au moulin Blanc…
Le soleil tombait à l’horizon et la brume s’éparpillait dans la vallée, formant de grandes fibres cotonneuses. L’automne s’annonçait par sa fraicheur et l’humidité des soirées raccourcies.
Kate roulait tranquillement dans ces Vosges qui l’avaient maintenant complètement adoptée. Trois années s’étaient écoulées depuis son mariage avec Dan et, pour la première fois, elle se sentait seule, loin de lui. En pensée, elle déroula le film de son bonheur.
Elle avait repris ses cours, près de Daniel, mais le petit prof rencontrait beaucoup de difficultés. Son accent de l’intérieur passait difficilement dans cette région et les élèves étaient réticents à coopérer. Son caractère volontaire et sa façon d’affronter cette nouvelle mission, par l’intérêt qu’elle y mettait, les firent se rallier à sa demande. Petit à petit, la classe se faisait plus réceptive et plus intentionnée. Le courant s’installait entre le prof et ses élèves. Maintenant elle était admise au milieu de ces jeunes qui lui apportaient tant ! Dan l’avait beaucoup soutenue. Il ressentait parfaitement sa détresse devant les épreuves qu’elle rencontrait. Il savait combien son travail était primordial et l’aidait beaucoup en s’intéressant à ce qu’elle faisait.
Ils avaient acquis un appartement en ville avec une terrasse donnant sur le jardin public. Toute l’année, ils recevaient l’enchantement de la nature qui s’ouvrait à leurs fenêtres. Kate avait amoureusement habillées toutes les pièces. Dan lui en avait laissé l’initiative : il savait combien elle pouvait rendre douillet ce nid à deux. Elle avait magnifiquement réussi… Le soir, ils aimaient échanger leurs impressions de la journée et goûter ensemble ces instants privilégiés. Ils n’avaient qu’une hâte : se retrouver pour savourer leur amour.
Souvent, après ses cours, elle allait le rejoindre. Dan aimait beaucoup la voir arriver dans son atelier. Il lui montrait la façon de tailler les pierres ou la manière de fabriquer un bijou. Devant tous ces objets précieux, elle lui donnait ses idées. Il était sans cesse émerveillé par son esprit créatif. Les jours passaient comme un enchantement et les faisaient se découvrir un peu plus…
Ils n’avaient pas fait de voyage de noces. Dan lui avait proposé de partir au Canada mais elle lui avait simplement suggéré :
– Chéri, nous irons plus tard. J’ai besoin de notre solitude à deux. J’ai besoin de te retrouver dans ton environnement. Je veux t’aimer chez toi. Je veux faire partie de ton paysage. Restons dans ta montagne, au Moulin Blanc.
– Katy, tu me donnes là un merveilleux cadeau. C’est entendu, nous allons parcourir mètre après mètre tous les sentiers dont je te livrerai les secrets.
Ils avaient bivouaqué çà et là, dans la forêt vosgienne au milieu de la nature. Le soir, Dan faisait un feu pour cuire les aliments puis ils s’endormaient à la chaleur de la flamme. Ils s’étaient enfoncés dans une forêt de pins et s’étaient arrêtés plusieurs jours dans une caverne creusée dans les rochers, dominant une rivière qui serpentait joyeusement.
Elle était certaine que cet endroit n’était connu que de lui et savourait ces instants magiques qu’ils passaient à se baigner et à s’aimer, seuls au monde ! Leurs serments d’amour : ils les offraient à la lune. Leurs rêvent brillaient dans les étoiles. Leurs élans de tendresse se mêlaient aux rayons du soleil. Leurs deux soufflent étaient réunis dans le vent et les gouttelettes d’eau qui ruisselaient sur leurs corps enlacés. Leur lune de miel avait été inoubliable et merveilleuse…
Tout ce bonheur lui revenait en mémoire en pensant à son mari qu’elle retrouverait ce soir. Il était à Bâle, pour ses affaires et n’était pas rentré de la journée. Contrairement à son habitude, il n’avait pas téléphoné ni envoyé de texto. Son beau père était passé à l’appartement pour la prévenir que son fils ne rentrerait qu’en fin de soirée. Gentiment, il l’avait invitée à déjeuner avec la famille. Elle aimait bien les parents de Dan et cet après midi avait été très agréable, en leur compagnie.
Elle avait essayé de contacter Bob mais il était injoignable, aussi bien à la clinique que sur son portable. Enfin, elle atteignit le chemin du Moulin Blanc.
Prudemment, elle s’engagea dans la grande allée qui menait au petit pont de bois. Elle aperçut au loin deux véhicules garés près d’un Van, et reconnut les voitures de Dan et Bob. La joie de voir ses deux hommes chéris réunis ici, lui fit oublier son stress. Elle courut les rejoindre. Ils terminaient un enclos pour deux splendides chevaux qui gambadaient près d’eux.
– Mais que faites-vous, ici, tous les deux ?
Ils se retournèrent vers elle, dans un même mouvement.
– Kate, regarde ce que nous sommes allés te chercher.
– Oh ! Ce n’est pas vrai ! Vous êtes deux amours…
Elle enjamba la clôture et s’approcha des deux chevaux qui broutaient paisiblement. La jument était blanche et le mâle était brun. Très émue, Kate s’agrippa à la crinière de la jument.
– Vous complotiez, tous les deux, pendant que je me faisais un sang d’encre ! Voilà la raison de votre silence au téléphone… Regarde, Bobby, elle ressemble à White-Mane !…
– Je sais, Katy. Je l’ai conseillée à ton mari… Il voulait t’offrir un cadeau et nous les avons ramenés ce matin. Mais Bon Dieu ! Ce qu’on a eu chaud à faire cette clôture !
– Tu es heureuse, chérie ? Je savais combien ils te manquaient ! j’avais décidé, avec la complicité de Bob, de te faire cette surprise.
– Dan, tu es le plus merveilleux des maris !
Elle lui déposa un doux baiser sur ses lèvres en sueur.
– Bobby, tu ne peux pas savoir ce que je suis heureuse. Dan est un être extraordinaire !
– C’est vrai sœurette, mais l’être extraordinaire… Je serais très curieux de le voir sur le dos de l’étalon !
En disant cela, Bob partit d’un grand rire… Dan sembla un peu décontenancé.
– Vous avez raison… Je crois que je me suis mis dans un sacré pétrin !
– Non, chéri, je t’apprendrai. Dans une semaine, tu seras un vrai cavalier, je te le promets !… N’est-ce pas Bobby ?
Il tapota l’épaule de son beau-frère.
– Mais oui, mon vieux, ce n’est pas si difficile que çà ! Oh, un peu mal au cul au début, mais vous verrez ça viendra très vite… Et… Si on buvait un verre, j’ai vraiment très soif !
La nuit commençait à tomber et l’humidité de l’air se faisait sentir. Ils rangèrent les outils et se dirigèrent tous les trois à l’intérieur. Dan alluma la cheminée pendant que Kate passait à la cuisine pour préparer un bon repas.
Ils étaient heureux de se retrouver tous les trois. Dan parlait chasse, armes, forêt, nature et Bob prenait une bouffée d’air pur, près de son beau frère. Kate s’était un peu retirée près de la cheminée. Elle savourait son bonheur en regardant danser les flammes.
– Kate tu n’écoutes pas ce que j’ai dit ?
– Excuse-moi Bobby, je n’ai pas très bien suivi votre conversation.
– Je racontais à Daniel la chasse au renard, en Irlande.
– Oh Bob, si on partait en Irlande ?… J’ai envie de voir Granny. Il est temps que Dan rentre définitivement chez les Weurths, Tu ne crois pas ?
Puis s’adressant à son mari :
– Tu veux bien chéri ? Bob viendra avec nous. Tu te sentiras moins dépaysé…
– Alors Kate, il te faudra prendre tes responsabilités, répondit Bob.
Il se tourna vers Daniel,
– Ma sœur est incapable de prendre une décision en ce qui la concerne !…
– Bob ! Je sais très bien ce que je veux ! J’ai voulu profiter de notre amour sereinement… J’ai déjà expliqué à Dan, qu’au moment voulu nous irions tous les deux sur place. Je voulais avant tout, être tranquille loin des Weurths.
Dan comprit, en les voyant discuter ainsi, que cette famille Weurths devait être redoutable. Sa femme lui en touchait quelques mots, parfois. Il sentait que, malgré son amour pour l’Irlande, quelque chose la retenait d’y aller. Elle lui disait souvent que Granny lui manquait. Malgré sa soif de revenir, elle retardait le moment d’affronter sa famille.
– Chérie, je t’aiderai, c’est promis.
– Daniel, je vous épaulerai tous les deux.
Ils avaient convenu de passer un long week-end à Clonmel.
Au petit matin, Bob avait rejoint la capitale, laissant Kate dans la chaleur de son bonheur. Il était confiant : Daniel était un homme bien et savait parfaitement comprendre sa sœur. Il s’entendait agréablement avec lui. C’est avec joie qu’il avait répondu à son appel. Dan lui avait confié ce désir d’enfant que Kate commençait à ressentir. C’est alors qu’il lui avait donné cette idée de cadeau. Le temps qu’elle passerait à cette passion, comblerait quelque peu son manque. Il appréciait cette complicité qui s’était établie entre eux, pour le bonheur de Kate. Il était heureux que sa sœur revienne à Clonmel et mettrait tout en œuvre pour qu’elle prenne ses affaires en main. Il en avait parlé à Dan et avait pu apprécier combien sa sagesse et son calme lui serviraient. Il était certain que son beau-frère rétablirait son équilibre et la motiverait dans sa spontanéité et sa raison d’être. Leur amour transparaissait au premier coup d’œil. Il réfléchirait à cette question d’enfant pour être prêt à lui répondre, si le désir se faisait plus cruel…
Kate regarda s’éloigner son frère dans la brume du jour naissant puis rentra pour sa gym matinale

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents