Mon infernale stepsister
232 pages
Français

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Mon infernale stepsister , livre ebook

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Description


Elle le veut. Elle n'en a pas le droit. Elle fera tout pour l'avoir.






Clément est discret, posé, il jongle entre ses études de médecine et ses amis. Sa vie se retrouve chamboulée quand la nouvelle compagne de son père emménage chez lui, accompagnée de sa fille.


Capucine est son exact opposé : charmeuse, pleine vie, elle aime attirer l'attention sur elle. Au premier regard, elle le désire. Malheureusement, le jeune homme ne semble pas réceptif et surtout pas prêt à braver l'interdit.


Mais la jeune femme n'a pas l'habitude d'essuyer des refus – notamment des hommes. Elle le veut et sera prête à tout pour le conquérir. Même à se mettre en danger quand son pire cauchemar refait surface...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 juillet 2020
Nombre de lectures 55
EAN13 9782376522515
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hedgye Canyon
Mon infernale stepsister



ISBN : 978-2-37652-295-9
Titre de l'édition originale : Mon infernale stepsister
Copyright © Butterfly Editions 2020

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Couverture © Editions Butterfly - Shutterstock
Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-295-9
Dépôt Légal : juillet 2020
0607201632
Internet : butterfly-editions.com
info@butterfly-editions.com

Mon infernale Stepsister Prologue Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Chapitre 43 Chapitre 44 Chapitre 45 ÉPILOGUE
Prologue


Clément

— Papa, t’es où ? hurlé-je depuis le rez-de-chaussée.
Je tourne la tête à gauche, puis à droite quand mon pied shoote dans un carton abandonné au pied de l’escalier. La douleur s’étire jusque dans mon mollet. Je serre mon poing contre ma bouche en insultant le crétin qui laisse traîner ses affaires. J’inspire profondément et scrute les alentours. Il n’y a pas un, mais plusieurs cartons disposés un peu n’importe où, même dans l’entrée. J’ignore si mon père s’est enfin décidé à faire le grand ménage de printemps, de manière tardive, à moins que ça ne soit ce que je crains...
— Ah, tu es là, Clément !
Mon père surgit en bleu de travail, un cadre immense représentant la ville de Paris sous la neige dans les bras. Je me précipite vers lui avant qu’il ne commette une catastrophe.
— Mais, que fais-tu avec cette horreur dans les mains ? le questionné-je tout en l’aidant à le poser par terre.
Il évince ma demande et s'essuie le front couvert de sueurs en soufflant tout l’air contenu dans ses poumons. Son visage est rouge tomate et il respire aussi fort qu’un hippopotame suffocant sous le soleil d’Afrique, bien que je ne sois pas certain que cet animal puisse renifler comme ça.
— Tu n’étais pas censé te mettre au sport avec Carla ? me moqué-je.
Je m’appuie contre le dossier du canapé, examinant le bordel qu’il a réussi à mettre dans la maison. Qu’est-ce qu’il fabrique encore ? Un mauvais pressentiment martèle mon esprit.
— On s’y est mis, on a même fait un footing, ce matin ! rétorque-t-il en fouillant dans un carton pour en sortir une brosse à cheveux rose à paillettes.
Je fais les gros yeux. Mon père est presque chauve, et à moins d'une envie folle, il n’a pas l’intention de porter une perruque. Il comprend mon étonnement et jette l’objet plus loin comme si de rien n’était.
— Où j'ai bien pu ranger ma visseuse ? prétexte-t-il en continuant ses recherches.
— Papa ! Pourquoi tu as jeté la brosse, qui ne semble pas t'appartenir, à l’autre bout du salon ?
Il semble peser le pour et le contre de sa réponse, grimace, puis finit par soupirer. Son visage est passé par toutes les couleurs. Il lui faut encore cinq secondes de réflexion avant de se lancer.
— Tu sais, Clément, depuis le départ de ta mère dans le Sud, ça fait très longtemps qu’on vit tous les deux, commence-t-il.
Oh, je n’aime pas ce ton.
— Et je ne t’ai pas caché que je vivais une véritable idylle avec Carla, enchaîne mon père.
C'est la femme de ses rêves. Après Maman, bien sûr, et il espère construire quelque chose de sérieux avec elle. Il m’a bassiné toute l’année avec son discours mielleux. Sauf que cette fois-ci, il me paraît peu bavard. Pourquoi est-ce que j’ai l’impression qu’une bombe va exploser d’un moment à l’autre au sein de notre maison ?
— Et c’est ça, ton idylle, tous ces cartons et ce cadre affreux ? grimacé-je quand l’idée commence à faire son bout de chemin dans ma tête.
— Oui. Carla et sa fille viennent emménager chez nous, conclut mon père d'une traite.
— Je te demande pardon ?
— Tu m’as parfaitement compris, Fiston !
Il me donne une tape sur l’épaule et me fait signe qu’il reste encore des tas d’affaires à décharger dans sa voiture. Je répète la scène en boucle dans ma tête, je n’hallucine pas, il a bien parlé de Carla et de sa fille. Il m’en avait vaguement touché un mot un soir devant la télé. C’est une gamine sympa. Voilà exactement comment il l’avait définie. Elle n’a jamais exprimé le besoin de faire davantage connaissance avec moi. Et moi non plus, d’ailleurs. J'apprécie la vie que je mène.
Sauf que nous vivons à deux dans cette maison et que j’aurais préféré qu’il me demande mon avis, avant de devenir grand-frère par intérim ! Mon nouveau rôle démarre au moment où j’aperçois la camionnette louée pour l’occasion.
Je frôle la crise cardiaque quand Carla manque de s’enfoncer dans ma voiture garée devant le garage. Je lance un regard réprobateur à mon père qui se contente de hausser les épaules.
— Tu pensais vraiment pouvoir me cacher ça ! m'écrié-je face à mon père en désignant le véhicule qui vient de se stationner.
— J’allais te le dire ! Va aider Capucine à l’arrière de la camionnette au lieu de jouer au capricieux, m’engueule mon père en prenant un air autoritaire.
Je me retrouve coi, ce n’est pas moi qui ai enchaîné les partenaires et qui ai pris dix kilos, non plus. Et je l’ai toujours soutenu, même dans les pires décisions et celle-ci est certainement la plus catastrophique !
— Mais qu'est-ce qu'il lui a pris…, soufflé-je pour moi-même.
La porte du véhicule est déjà ouverte, des dizaines de cartons tiennent en équilibre entre un sommier de lit, des restes d'une armoire en chêne et d’autres bricoles. Téléphone à la main en guise de lampe de poche, je grimpe dedans.
— Capucine ? lancé-je en désespoir de cause.
— Je suis derrière toi, m’annonce une voix féminine.
Je me tourne pour découvrir la jeune fille, elle ressemble à toutes les adolescentes de son âge. Ses longs cheveux blonds retombent sur ses épaules nues, le tee-shirt qu’elle porte dévoile le haut de son buste et la naissance de ses seins. Mes yeux tombent plus bas sur ses jambes, elle porte une jupe courte, trop courte.
— Clément, salué-je en tendant ma main froidement.
Elle représente tout ce que je déteste. Des étoiles pétillent dans ses yeux, elle m’offre un sourire malicieux avant de se saisir de ma main. Ses doigts fins glissent sur ma paume, et, tout en affichant un sourire carnassier, elle m’annonce de but en blanc :
— Ça te dirait une bonne baise ?
Je manque de m'étouffer avec ma propre salive et retire aussi sec ma main. Cette nana est folle.
— Non, ça ne va pas dans ta tête ! l’incendié-je sans réussir à masquer la gêne que je ressens.
Est-ce qu'elle vient réellement de me proposer une partie de jambes en l’air ? Alors qu'on va vivre sous le même toit ? Je savais que c'était une très mauvaise idée.
— On ne dira rien, murmure-t-elle en désignant du menton nos parents qui semblent ravis de cette nouvelle cohabitation.
— Ne m’approche pas ! la menacé-je.
Mon avertissement ne l’impressionne pas, Capucine se contente de me lancer un regard mielleux. Mon père surgit juste derrière elle, affichant un air encore plus satisfait. Il pose sa main sur l’épaule de la blonde d’une manière bienveillante, comme s’il l’avait déjà acceptée dans la famille.
— Capucine, je te présente mon fils, Clément. Il peut paraître mauvais bougre, mais c’est un gentil garçon.
— Enchantée, sourit Capucine.
Je ne réponds pas. Je vais vivre un enfer avec elle, c’est certain.
Chapitre 1

Clément

Couché sur le canapé du bureau à l'étage, je tue le temps en visionnant des épisodes de séries médicales, hilare devant certaines erreurs dans le scénario, quand elle entre sans un mot dans la pièce. Depuis que Capucine et moi partageons le même toit, j’apprécie la moindre seconde de répit en son absence. Sa présence m’horrifie et le duvet de ma nuque se hérisse quand elle s’installe.
Elle vient aussitôt se lover contre moi, sa tête posée sur mon épaule. Ses jambes recroquevillées contre elle, elle s’appuie de tout son poids. Je jurerais sentir des fourmis dans ma main. Je n'aime pas qu'elle vienne me déranger, avec toujours ce besoin de me toucher, comme si j’étais un énorme ours en peluche que l'on veut étouffer à force de câlins. J’espère profondément qu’elle finira par se lasser.
Ses cheveux chatouillent mon menton, mon souffle les soulève et le remarquer m’agace encore plus. Je m’éloigne donc, préférant fusionner avec le bras du canapé.
— Tu es à moi, Clém, je ne veux pas que tu partes.
— Je suis dans ma propre maison, Capucine, raillé-je, en roulant des yeux.
Sans prévenir, elle se rapproche telle une lionne en chasse, les jambes prêtes à bondir, le regard fixe, elle saute sur moi au moment où je baisse ma garde. Assise sur mon ventre, je deviens son prisonnier, ses bras encerclent mon cou et elle m’étouffe avec sa poitrine proéminente. J'essaie de faire abstraction de sa présence, elle est complètement folle, ma parole ! Je tente de ne pas lui porter de l’attention, me concentre sur les images qui défilent à l’écran.
Mais elle m'en empêche jouant des hanches contre moi, son bassin ondule contre le mien, ses lèvres dévorent le lobe de mon oreille. Je lâche un hoquet de surprise, puis un frisson parcourt mon échine, j’ai subitement beaucoup trop chaud. Je n’arrive plus à respirer et j’ignore s’il s’agit de son maigre poids s

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