Mon péché d Orient
131 pages
Français

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Description

Scott Damanti est très consciencieux dans son travail au sein des forces de l'ordre. Bien décidé à trouver une piste pour résoudre l’enquête qu’il mène sur les assassinats commis dans sa ville, il brave les principes de son éducation religieuse et passe les portes du péché d’Orient.


Seulement, il ne s'attendait pas à être envoûté par le plus acide des péchés : Sin, alias Kenza, l’employée la plus populaire du club.


Aussitôt, la sulfureuse danseuse du péché d'Orient attise sa curiosité.


Mais qui est vraiment cette femme au caractère volcanique ? Quels sombres secrets la poussent à être si détestable? Le mènera-t-elle sur le chemin de la vérité ?


Pour le savoir, tournez les pages de Mon péché d'Orient !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 octobre 2021
Nombre de lectures 4
EAN13 9782493219176
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mon p é ch é
d'Orient
 
 
DÉDICACE
 
 

 
 
 
 
STÉPHANIE DELECROIX
 
Mon p é ch é
d'Orient
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
©2021, Stéphanie Delecroix
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 10/2021
ISBN numérique : 978-2-493219-17-6
ISBN papier : 978-2-493219-18-3
Stéphanie delecroix
 
Auteur auto-édité de mai 2018 au 30 avril 2020, j’ai auto-publié douze titres. Puis j’ai commencé à travailler avec plusieurs maisons d’édition.
 
Maman de 5 enfants, j’écris dès que possible lorsque j’en ai le temps afin de pouvoir m’échapper du quotidien et partir à l’aventure avec mes personnages.
 
Mes romans ont tous pour point commun la romance, mais dans des univers multiples. Du fantastique au suspens, en passant par la romance contemporaine, je manie l’amour à toutes les sauces en tentant de partager un maximum de sentiments dans mes productions écrites.
 

 
 
 
 
Table des mati è res
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29

 
Chapitre 1
Scott

Je ferme le dernier bouton de ma chemise. Être impeccable pendant mon service est une des règles à laquelle je ne déroge jamais. Je représente la loi et me dois d’être à l’image de celle-ci. Un coup de peigne dans mes cheveux légèrement indisciplinés et je suis prêt à décoller pour une nouvelle journée de travail. Je quitte mon reflet dans le miroir, puis sors de la salle de bains pour récupérer ma veste laissée sur mon lit. Alors que je fixe correctement mes boutons de manchette, mon regard croise un crucifix que ma mère a accroché au-dessus de la porte de ma chambre. Encore une de ses nouvelles acquisitions lors de son dernier voyage à Lourdes, j’en suis certain ! Si elle continue sur sa lancée, il n’y aura plus de raison de repeindre les murs tant ils seront chargés.
Je rejoins le rez-de-chaussée où mes parents sont déjà attablés pour le petit-déjeuner. Depuis toujours, nous nous levons aux aurores pour démarrer la journée de pied ferme et bien éveillés. Je crois que je peux compter le nombre de fois où j’ai fait la grasse matinée sur les doigts d’une main.
 
— Bonjour.
 
Ma mère est la première à se tourner vers moi. Elle est vêtue de son tablier habituel, blanc avec une poche devant sur une robe bleue à motif floral. Ses cheveux grisonnants sont attachés en un chignon strict. Autrefois, ils étaient aussi noirs que les miens. Ses yeux marrons arborent toujours autant de tendresse lorsqu’ils sont dirigés vers moi ou mon père.
 
— Bonjour, Scott. Comment vas-tu ? me demande-t-elle en s’activant à verser mon café dans le bol qu’elle a préparé en mettant la table ce matin.
— Bien. J’espère que la journée sera plus calme au travail aujourd’hui, je lui réponds en m’installant.
— Le crime ne prend jamais de repos, fils !
 
Mon père m’adresse ces mots tout en se redressant sur sa chaise. Il était shérif d’une petite bourgade où il est né, au Texas, jusqu’à ce qu’on lui offre un poste d’agent de sécurité à la Silicon Valley. Mieux payé, plus sécurisant, il a accepté. Le plus dur pour eux fut de quitter la communauté catholique qu’ils côtoient depuis toujours. Mais arrivés à San José, ils ont intégré un nouveau diocèse. Depuis ma plus tendre enfance, le dimanche est une journée type chez nous. Réveil en douceur avant le soleil, mise au propre de toute la famille, préparation de gâteaux et diverses gourmandises pour l’après-midi… À dix heures, nous sommes aux portes de l’église. Une heure avant la messe, pour pouvoir profiter des autres convives. On parle de tout et de rien, des activités de la semaine, du temps, de la politique… Le principal, c’est de se retrouver. Lorsque l'office est terminé, tous les fidèles se réunissent chez un hôte. Nous partageons un repas où chacun participe au buffet, puis l’après-midi s’étend entre jeux et rires jusqu’à ce que le soleil se couche.
Une routine bien ficelée que je suis depuis maintenant vingt-sept ans. On pourrait penser qu’à mon âge, j’aurais déjà pris mon indépendance. Mais pour le moment, ma vie me convient ainsi. Je penserai à partir le jour où ce sera nécessaire. Ma mère bénit chaque jour supplémentaire que je passe auprès d’eux. Ils souhaitaient une grande famille, mais après moi, plus aucun bambin n’est venu l’agrandir. Mes parents sont plus qu’heureux de profiter de leur fils unique plus longtemps que prévu.
 
— Oui, papa. Mais je ne serais pas contre quelques jours au calme ! je rétorque finalement en souriant.
— Grosse affaire ?
 
C’est ce que j’apprécie chez lui. Je n’ai pas besoin de rentrer dans les détails pour qu’il comprenne. Son bagage et le fait qu’il déchiffre la moindre de mes attitudes suffisent. Son regard semblable au mien me capture dans l’attente d’une réponse. Malheureusement, je ne peux pas divulguer d’informations sur une enquête en cours. Je me contente donc d’opiner du chef.
 
— Allez ! Mange avant de te mettre en retard.
 
Je souris à ma mère avant de croquer dans mon croissant. Elle a tout d’une mère au foyer modèle. Elle s’est investie à cent pour cent dans mon éducation. Elle passe ses journées à prendre soin de la maison, recevoir ses amis et surtout, faire en sorte que mon père et moi ne manquons de rien. De notre côté, nous restons vigilants afin qu’elle ne s’oublie pas à vouloir trop nous couver.
Je quitte la maison une heure avant de prendre mon poste. J’ai dix minutes de route pour rejoindre le commissariat, mais j’aime arriver à l’avance. Je gare mon SUV sur le parking des employés puis je vais saluer les agents qui ont bientôt terminé leur service. Mon ami et co-équipier, Adam, me retrouve devant la machine à café, comme à notre habitude. Nous échangeons une poignée de main et, fidèle à chaque lundi, il me pose sa question préférée.
 
— Alors ? Une des petites minettes de l’église a réussi à te faire virer ta cuti ce week-end ?
 
Je lève les yeux au ciel. Je ne sais pas pourquoi il s’est mis en tête que j’étais encore vierge. J’ai connu les plaisirs de la chair il y a bientôt dix ans maintenant. J’aimais sincèrement Annabelle, ma petite-amie, mais elle avait des projets que je ne partageais pas. Elle a quitté San José pour San Francisco deux ans après le début de notre relation. Elle avait envie de plus d’adrénaline dans sa vie qu’elle trouvait « trop rangée ». Adam et moi sommes co-équipiers depuis mon arrivée au poste. Il était déjà en place depuis deux ans. Il fait dix centimètres de moins que mon mètre quatre-vingts. Blond, aux yeux verts, son visage carré arbore une cicatrice à l’arcade. Il s’habille toujours en jean, basket, veste en cuir, ce qui contraste avec mon costume sobre usuel. Nous avons vite grimpé les échelons ensemble. Il vise le poste de commissaire dans l’avenir, pour ma part, ma vie me plaît telle qu’elle est.
 
— Non. Je me suis contenté d’appeler ta femme. Au passage, elle a apprécié !
 
Il se marre avant de me rétorquer :
 
 
— Désolé, mon pote ! Elle n’est pas adepte du missionnaire.
 
En riant, nous allons nous installer à nos bureaux. Pas pour longtemps. Le commissaire Sangrino débarque dans l'open-space et hurle :
 
— Damanti, Paolino, en route.
 
Nous lui collons au train pour en apprendre un peu plus.
 
— Un corps a été découvert dans une impasse. Visiblement, encore une jeune femme. Le légiste et la scientifique seront sur place. Voici l’adresse, on se retrouve là-bas, je dois contacter le procureur sur le trajet.
 
Adam récupère l’adresse et nous rejoignons mon SUV. Étant donné que mon co-équipier est papa de cinq enfants, je privilégie le confort de ma voiture plutôt que l’espace dans la sienne. Franchement, se pointer en véhicule familial rouge sur les lieux d’un crime n’est pas le must ! J’ai à peine démarré qu’il me lance :
 
— Tu penses qu’il y a un rapport avec l’autre affaire ?
 
Je hausse les épaules.
 
— Je ne sais pas. On verra sur place.
 
« L’autre affaire » est le meurtre d’une jeune femme il y a deux semaines. La pauvre a été égorgée et s’est vidée de son sang. Son agresseur ne s’est pas contenté de lui ôter la vie, non.
Il a fallu qu’il profane un peu plus sa victime en la déshabillant avant de lui lacérer le corps et de l’abandonner près d’un amas de poubelles, comme un vulgaire déchet. De plus, son visage avait été maquillé de façon grossière. Du fard à paupières, du rouge à lèvres, du fard à joues, tous de couleur vermeille. Aucune trace sur le corps, il a été lavé. Nous avons découvert qu’elle était danseuse dans un bar de San José. Nous avons interrogé son patron qui n’a rien remarqué de spécial et nous a assuré que son employée n’avait aucun problème ni détracteur. Pour le moment, nous n’avons strictement rien à nous mettre sous la dent pour retrouver l’assassin.
Je me gare près de la Mercedes de mon commissaire. Nous arrivons rapidement sur la scène de crime après avoir slalomé entre les badauds curieux. Mon regard croise une jam

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